AS Rome – Bordeaux (09/12/2008)

AS Rome – Bordeaux (09/12/2008)

AS Rome – Bordeaux (09/12/08)

N°99 : AS Rome 2 – 0 Bordeaux (09/12/08) / Stadio Olimpico

Compte-rendu

Jour 1 :

Arrivée vers 11h15 (pour ma part) à l’aéroport d’Orly-Sud, je me rends compte que quasiment tout le monde est déjà présent dans la file d’attente du contrôle des bagages. Seuls Darche, Sandra et Mix Curt sont au guichet pour enregistrer leurs valises.
Une fois le portique passé, certains prennent un café, mais tous sommes impatients d’embarquer, ce qui arrive plutôt rapidement. Nous voici donc installés confortablement (pour peu qu’on ait des jambes à la bonne taille !

2h de vol, on atterrit sous le soleil de Naples. Il fait déjà faim, donc on commence à chercher le burger king de l’aéroport pendant que les autres récupèrent leurs bagages.
Celui-ci restera bien caché (il semblerait qu’il n’existe plus), on file donc vers le bus qui doit nous ramener en ville.

Le paysage, sur cette ligne, nous montre une ville telle qu’elle est habituellement décrite : crade et pauvre… Mais on aperçoit déjà le Vésuve !

On s’arrête à la gare. Toujours pas de Burger King en vue, donc on se dirige vers le Metronapoli pour rejoindre l’auberge de jeunesse.
On stoppe à la station Salvator Rosa, on sort. On tombe avec ce genre de déco :

puis sur l’auberge :

Non, en fait, l’entrée de l’auberge est au fond à gauche de cette rue !

A l’intérieur, voilà à quoi ça ressemble :



Le temps de poser les affaires, il est déjà 17h20, on repart arpenter les rues napolitaines. D’autant qu’on commence à avoir très faim puisqu’on a toujours pas mangé, et qu’on doit acheter les places pour le match du lendemain et que, semble-t-il, les boutiques ne vendent que jusqu’à 18h !
Le métro nous dépose dans le centre. On va donc se mettre en quête de la boutique. Sauf qu’en sortant de la station, on s’aperçoit qu’il pleut des cordes ! Et bien sur, personne n’a de parapluie… Youpla décide très vite d’en acheter un (4€). Et on longe les murs pour éviter au maximum d’être mouillé.
La boutique ne doit pas se trouver loin, mais on ne la voit pas… On se renseigne : elle est entre 300 et 400 m plus bas ! A cet endroit, on demande à nouveau : elle est à 3 minutes de marche encore plus bas… hum, ok, on y va… Sauf qu’on voit toujours rien…
On commence à être trempé, ça commence à souler de rien voir, on se demande si l’on ne se fout pas de nous ! Puis on demande à nouveau, et on finit par la trouver… Encore faut-il qu’elle soit ouverte, car il est déjà bien plus de 19h ! Ouf de soulagement une fois devant !
Le temps de passer commande, de filer nos cartes d’identité et que le gars les rentre toutes dans l’appareil (places nominatives, et infos transmises à la police), on patiente une bonne demi-heure, puis on repart à l’affùt d’un resto, toujours sous la pluie. Non sans faire quelques pauses à l’abri dès que possible.



Comme on a déjà quelques adresses, on file vers la Via dei Tribunale où nous sommes censés trouver parmi les meilleures pizzas de la ville. Sauf qu’un samedi soir à Naples, bah, tout le monde (pas que les touristes), viennent manger ici !
Et là, c’est le drame…
On se tape toute la rue, il pleut toujours, et, sans mauvais jeu de mots, tout le monde en a « plein le dos » ou « plein les chaussettes » !
D’ailleurs, pour Naty, qui n’en peut plus, et Ben Becker, impossible d’aller plus loin. Ils mangeront, après attente, dans cette rue. Nous continuons, et trouvons, finalement, proche d’un métro, un resto sympathique prêt à accueillir 13 personnes !



Sorti du resto, direction le métro puis retour pour une douche bien chaude et une bonne nuit de sommeil bien méritée !

Jour 2 :

Nous avions prévu de nous lever tot pour pouvoir visiter de façon assez complète Pompéi, et aller au stade sans risquer de louper le début du match.
Du coup, réveil à 7h30 ! En sortant de la chambre, on apprécie le cadre de l’auberge :

Le temps de prendre une douche, et hop, déjeuner ! Comme il fait particulièrement beau et bon, certains se risquent même à la terrasse !

On part sur les coups de 8h15. On a prévu une heure pour aller à la gare : bah, c’est dimanche, il y a encore moins de train qu’on pensait ! Ca laisse le temps d’apprécier la déco des stations de métro :

Puis, une fois le métro là, de celles des wagons :

Faire une haie d’honneur aux gens qui sortent


Ne pas enculer la porte

Le temps de prendre les places pour le train vers Pompéi (ou pour certains, les pass pour le train plus la visite, et les cartes postales pour moi), on rejoint le train. Mais c’est un peu la course, on n’a pas envie de le louper !
Le trajet se fait sans encombre. Je note que quelques jolies italiennes peuplent le wagon. Et, également que le paysage vaut le détour : d’un coté la montagne et le Vésuve, de l’autre la mer !

Arrivés à Pompéi, ceux ne les ayant pas déjà prennent leurs places pour la visite, puis on rentre sur le site.
Première vision :

C’est cassé, mais c’est beau !

Rafaele sera notre guide pour la visite

Alors tout le monde écoute bien attentivement !

Pendant près de 2 heures, s’enchainent les paysages, ruines et explications de Rafaele !

A un moment donné de la visite, Rafaele nous montre deux cercueils de verre, où sont entreposés les squelettes de deux personnes ayant péri lors de l’éruption du Vésuve.

Et visiblement, ces deux pervers cherchent à savoir si c’est un homme ou une femme !


Ah mais non, il vérifie que c’est bien 2 PAC !!

Plus tard durant la visite, s’organise un concours d’ombres chinoises :

le lapin de…


la colombe de Van Gogh


le lapin de Darche

Puis, vient la découverte du Lupanar : en gros, le bordel de la ville !



Rafaele nous apprend que sur les différentes voies de la ville (à sens unique), des bites étaient gravées dans la roche pour indiquer aux gens le chemin du bordel :

Après quelques délires sur tout ça, on reprend la visite, lorsqu’on tombe nez à pierre avec le caillou le plus humain du site :

Un petit tour par l’amphithéâtre :

Viens la fin de la visite, le temps de la photo de groupe

puis la sortie, non sans mal, car on croit perdre une partie du groupe, qui a simplement pris le bon chemin ! Perso, je me suis laissé distraire par la vue :

Retour sur Naples par le train en direction de la gare.
Puis direction le San Paolo.

1h avant le match, il y a déjà beaucoup de monde, c’est très bleu autour du stade, et on sent que la passion est toujours bien présente !

On se restaure : cafét pour certains, sandwicherie pour d’autres
Puis, après 30 minutes de queue, c’est l’heure du match :

Belle ambiance pendant 90 minutes, notamment grâce à ces deux buts !
Nous sommes donc tous ravis !

Sortis du match, deux groupes se forment pour la suite de la journée (et donc de la fin du week-end à Naples) : Cricky, Réjane, Naty, Ben Becker, Méryl, Riera et Stéphanie décident de manger dans LA rue de la veille. Youpla, Keopar, Darche, Sandra, Mix Curt, Van Gogh, Gibal et moi-même décidons de découvrir d’autres rues et quartiers de la ville.
La suite du jour 2 ne concerne donc que mon groupe…

Arrêt à la station Amedeo : on décide de faire un petit tour de la ville histoire de voir quelques monuments parmi les principaux, et de tester le restaurant dont j’avais récupéré l’adresse chez un restaurateur napolitain à Londres.

Et, il n’y a pas à dire, l’Italie, c’est bien le pays du deux roues, et du scooter en particulier :

Quelques monuments :



Là, on se rend compte que Naples est beaucoup plus accueillant qu’on pouvait l’imaginer…

Après un resto chez Ciro

On continue notre petit tour, en remontant doucement vers le métro.
On prend ainsi le temps de goùter les fameuses glaces italiennes :

Une fois dans la station de métro, on se dit aussi que l’Italie, ça reste un pays d’art, il n’y a qu’à voir les déco des stations :

La journée se termine là. Demain départ pour Rome ! Il va falloir se lever tot pour aller choper notre train de 8h24, donc ne trainons pas, et espérons que l’on s’endorme rapidement !
En rentrant à l’auberge, on s’aperçoit que le lit de Van Gogh n’est pas tout à fait dans l’état où il l’avait laissé : de nouvelles affaires sont apparues. Un nouveau voyageur est arrivé, et s’est incrusté sur le lit de Van Gogh puisqu’il était fait… On déplace gentiment ces affaires et on se couche… Ce mec arrive un peu plus tard, dans un état proche de l’Ohio, on lui explique qu’il s’est trompé de lit… L’alcool l’aidant, il ne bataille pas, et se couche (sans s’être lavé, c’est bien dommage !)…

Jour 3 : Train Naples – Rome, ballade dans Rome (fontaine de Trevi, villa médicis, collisée, …), beau soleil

Allez, allez ! 6h30 (euh peut-être 7h en fait), tout le monde debout !!
On a un train à choper, et étant donné l’attente de la veille (même si c’était un dimanche), on se disait que ce serait pas du gâteau…
Bah finalement, on arrive à la gare avec de l’avance, et donc le temps de prendre un petit déj !
8h24 : tout le monde est dans le train. On s’installe, le train part…
Youpla rattrape le sommeil en retard (en fait, il est un peu malade le « petit »)

Réjane s’informe sur ce qu’il y a à voir et à faire à Rome

Vangogh et Keopar discutent et lisent la Gazetta

et moi, je prends des photos !

Arrivés à Rome, on se dirige vers l’hôtel. A pied, car, les organisateurs ont bien joué le coup, notre demeure pour les deux prochaines nuits est à proximité ! Et il porte bien son nom !!

Vers 11h30 (pas de débat Vangogh), on part en visite… En passant devant un arrêt de navette pour l’aéroport, je prends les horaires, on ne sait jamais…

Sauf que ce n’est pas la bonne compagnie !

Et c’est parti pour le tour de Rome !


Place de la république


Trinita dei Monte



Fontaine de Trevi


Mix-Curt découvre les vélibs locaux : les Roma’Bike


Bizarrement, ils ont une statue de Dark Sidius…


L’ambassade de France


Une partie du Palatin



Le Colisée


Oui, c’est bientôt noël à Rome aussi !


Monument Vittorio Emanuele


Vangogh ne nous a pas tout dit : il connaissait déjà Rome !!


On a retrouvé Zaza Napoli (enfin, Zaza Roma) !

Le soir, on décide d’aller manger au burger king. L’autre groupe nous dit qu’il y en a un à quelques stations de métro…
Ravis de pouvoir enfin y manger, quelle ne fut pas notre déception au moment d’avaler des sandwichs froid avec fromage non fondu, frites froides, verre de soda non remplis, tout cela après plus d’une demi-heure d’attente !
Enfin, ça nous permet de faire une nouvelle petite balade nocturne, et de faire quelques découvertes :


Comme le marketing à l’italienne

Après une énorme journée de marche, on apprécie la douche et une bonne nuit de sommeil (entre deux séances de ronflement) !

Jour 4 : Le Jour J !!!

Aujourd’hui, nous avons décidé de faire un tour au Vatican. Puis de se laisser porter, en prévoyant un retour vers 15h30-16h à l’hôtel histoire de récupérer nos affaires pour le match.

Du coup, comme on s’attend à voir pas mal de monde, puisque, en plus, il y a eu des processions la veille, on part relativement tôt, après un petit déjeuner chez Bruce et Franck (désolé, j’étais pas encore bien réveillé, je n’ai pas de photos) !

Puis, on monte dans le métro direction la basilique Saint Pierre !

On vient d’arriver devant, j’ai à peine le temps de faire une photo, que Marathon Gibal est déjà à l’intérieur !
Alors un petit coucou aux petits suisses :

Et hop, j’entre à mon tour : ça vaut le coup !

Après une bonne heure et demi de visite, on ressort, et on en profite pour poster nos cartes postales au Vatican : 31 timbres plus tard, je n’ai plus de langue !
On tente une approche de la Chapelle Sixtine, mais à 14€ l’entrée pour y passer au mieux une demi-heure, on abandonne. On décide de se poser pour un petit café, enfin, deux cafés pour Sandra puisque le serveur n’a rien compris…
L’addition arrive : 3€ le café ! argh ! 5€ l’ice tea ! re-argh !

Notre visite reprend son cours :


Le château Sant’Angelo

On remarque alors de drôles de coutumes !

En fait, après quelques recherches, voici ce que j’ai trouvé :
Citation:

Les cadenas de l’amour, c’est une idée tout droit sorti d’un livre italien, best-seller à ses heures : ‘j’ai envie de toi’ de Federico Moccia (je ne sais pas si ce livre fait partie de la collection Harlequin, mais le titre laisse présager une immensité de miaivrerie).
Dans ce livre donc, revenons à nos cadenas, les héros amoureux (bien sur), inscrivent leurs prénoms sur un cadenas, qu’ils attachent au troisième lampadaire du pont Milvio à Rome, pour sceller leur amour. (ohhhh, c’est beau).

Vient alors la pause déjeuner dans un charmant petit resto puis retour au marathon (car pas facile de suivre un Gibal lancé à toute allure !)


Photo conceptuelle et artistique de Mix-Curt


Aaaaah les bonnes pizzas !!


La Piazza Navona

16h, on est à l’hotel, prêt à repartir au point de rendez vous.
Vers 17h15, après une petite hésitation et un coup de fil à Criky, on les retrouve à la Villa Borghese, en compagnie des autres supporters girondins.
On y apprend que les appareils photos rentreront sans problème dans le stade (après avoir entendu – et lu sur le site officiel – totalement le contraire à Sochaux), que nous aurons une escorte jusqu’au stade, et qu’on va négocier pour se faire ramener à proximité de nos hotels…
18h, on s’installe dans les bus, puis 18h35 départ vers le stade.
Gyrophares et sirènes à bloc, le cortège file à toute vitesse vers le stade, les flics arrivant, parfois de façon impressionnante, à nous frayer un chemin parmi les bouchons, ou en arrêtant les véhicules croisés…

Courte attente devant les guichets, on rentre. Fouille relativement tranquille, les bordelais font leur entrée dans le parcage sous les sifflets.
Quand au stade…

C’est un bel écrin, de 80000 places, qui pourrait toutefois être mieux sans cette piste d’athlétisme, avec une pelouse plus proche et des tribunes moins évasées. Mais ça reste beau !

Le parcage prend forme, et commencent les chants.

Sur la pelouse, Ramé, puis le reste de l’équipe feront leur entrée sous les sifflets romains.

Fin du match, 2-0, une défaite synonyme de fin de ligue des champions… Dommage, mais on se consolera avec un bon dép’ en coupe UEFA !
Retour tranquille à l’hôtel, sous bonne escorte. Petite bière pour les uns, repos pour les autres.
Il est prévu de se lever à 5h30-6h00 pour prendre le bus nous amenant à l’aéroport, la nuit sera donc courte.

Jour 5 : retour sur Paris
Debout avant l’aube, beaucoup (moi le premier) ont la tête dans le cul.
La pluie n’est pas parti depuis la veille au soir (et ne s’est pas arrêtée d’ailleurs, puisque le Tibre risque de déborder), on fait le trajet sous des trombes d’eau, et on espère que le vol n’aura pas de retard.
On arrive avec pas mal d’avance, on squatte l’aéroport en attendant l’embarquement…
1h30 de vol plus tard, c’est l’heure des « au revoir ».
Malgré la défaite, tous semblent ravis de ce week-end !
Alors on recommencera !!

Il manque à ce CR évidemment beaucoup de choses :
– des monuments,
– des blagues, vannes et autres calembours ou jeux de mots (à foison) de l’ensemble des participants
– des moments culturels aussi
– …
Mais c’est difficile de tout raconter (surtout sorti du contexte, pas sur que tout vous aurez fait rire ).

Je tenais à remercier l’ensemble des personnes ayant participé à l’organisation de ce trip car c’était parfait (ou quasi car ils vont avoir les chevilles qui enflent ) !
Merci évidemment aussi à tous les participants à ce dép !
Merci à Fujifilm (pour le matériel photo), Energizer (fournisseur officiel de piles), à Nastro Azzuro (fournisseur de bières 66cl à 3€50), et à tant d’autres que j’oublie !

Merci LUDO92250


Bordeaux – AS Rome (01/10/2008)

Bordeaux – AS Rome (01/10/08)

N°91 : Bordeaux 1 – 3 AS Rome (01/10/08) / Stade Jacques Chaban Delmas

Compte-rendu

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