Mois : octobre 2006

Liverpool – Bordeaux (31/10/2006)

Liverpool – Bordeaux (31/10/06)

N°42 : Liverpool 3 – 0 Bordeaux (31/10/06) / Anfield

Compte-rendu

La date du 31 octobre 2006 restera a jamais gravée dans l’histoire des MB IDF : ce déplacement à Anfield pour le match de LDC opposant les Reds à nos joueurs au scapulaire fut tellement riche en émotions qu’il ne peut en être autrement.

Tout commence pour le bureau au moment du tirage au sort des poules de cette LDC : Liverpool, son stade d’Anfield, une part de l’histoire du football, il est impossible pour nous, supporters, de ne pas se rendre sur place. C’est décidé dès cet instant, l’asso organisera un déplacement à Liverpool, d’autant plus que le calendrier nous est favorable, le match ayant lieu la veille d’un jour férié.

Seulement voilà, un déplacement européen, c’est grand. Très grand même. Le seul passif de l’asso à ce sujet étant un périple en voiture vers Bruges pour un match de C3 au printemps 2004. On lance plusieurs demandes de devis, on multiplie les coups de téléphone et les heures passées sur Internet pour trouver le meilleur moyen de se rendre à Liverpool. Finalement, on reste sur nos habitudes, ce sera le bus, certes plus long, mais beaucoup plus convivial.
Un premier message annonce officiellement l’organisation du déplacement. Résultat: la boite email explose (au final on aura reçu plus de 300 emails pour Liverpool…) ! Devant l’afflux de personnes intéressées, on doit réserver un deuxième bus pour emmener tout le monde. Le budget explose, le bureau dort mal, on risque la banqueroute si on se plante, rien que ça… Rajoutez à ça le stress de ne pas avoir toutes les infos, de se lancer dans l’inconnu à chaque fois qu’on doit prendre une décision, et de devoir lancer les inscrïptions sans connaître le prix définitif (et donc s’exposer encore plus à des désistements), et vous aurez alors un aperçu de notre état d’esprit à ce moment-là.
Alors qu’on croit toucher au but, voici que deux semaines avant le match, le club nous réclame une copie de pièce d’identité de chaque participant, sans quoi pas de billet pour le stade ! Argh, il faut re-contacter tout le monde, on a une semaine pour récupérer tout ceci et le donner au club suffisamment tôt, afin de recevoir les places avant le départ ! Et c’est reparti pour des emails en cascade et des coups de fil à n’en plus finir pour s’assurer que la petite centaine de participants jouera le jeu pour tenir le délai. On parvient non sans mal à tenir ce délai, et on reçoit les places pour Anfield le vendredi, juste avant notre départ prévu le lundi suivant !

Le lundi 30 octobre, le bureau se réunit une dernière fois avant le départ, histoire de vérifier que tout est OK niveau organisation. Ben-becker a bossé comme un fou pour boucler le numéro 3 de notre zine, afin de pouvoir le distribuer lors du déplacement. TaraO nous a grandement aidé en imprimant les couvertures du zine ainsi que les plans que nous avons prévu de distribuer aux participants, pour les orienter dans une ville inconnue. Pam est venu nous apporter les places qu’il a reçues récemment, et aussi pour porter les provisions achetées le jour même et qu’on a prévu de distribuer lors du déplacement. Il lui faudra aussi remplir une dernière mission, pas prévue celle-ci : emmener en voiture Gibaldipontin à l’autre bout de Paris pour récupérer un papier essentiel oublié au domicile de notre trésorier. Premier petit coup de flip du déplacement, mais heureusement ils reviendront à temps pour ne pas retarder le départ des deux bus.

L’arrivée au point de rendez-vous : premier grand moment. Voir cette foule réunie, voir que tout le monde est à l’heure, c’est une grande satisfaction personnelle. Nous entamons Nico.C et moi l’appel de tout le monde, pour vérifier aussi que chacun a bien ses papiers pour traverser la frontière. Pam et Gibaldipontin reviennent pendant ce temps là. L’appel terminé, on décore les bus avec des affiches imprimées pour l’occasion par rahan, puis on peut embarquer : Nico.C, kikick et ben-becker représenteront le bureau dans le premier bus, dit bus ‘agité’, Gibaldipontin et moi-même se chargeront du deuxième, dit bus ‘calme’.
Et là, c’est la tuile : le deuxième bus ne démarre plus ! Nos chauffeurs s’activent pour fixer le problème au plus vite, le bus est poussé sur plusieurs mètres, mais rien à faire, c’est niet ! Je commence à regarder la montre : on a prévu large niveau temps, mais si une solution rapide n’est pas trouvée, on risque de rater notre train pour traverser la Manche ! On rassure les participants, sans être vraiment nous-mêmes très rassurés. Quand enfin, le bus démarre de nouveau ! Ouf, on peut y aller alors ? Ben non, parce que cette fois c’est le premier bus qui s’y met… Bon, c’est réparé assez vite, on respire de nouveau, et sur le coup de 23h, on prend enfin la route direction Calais.

Le déplacement dans le bus ‘calme’ se déroule tranquillement. J’expose le programme aux participants, puis on profite du trajet pour revoir le fameux PSG-Bordeaux de la saison 1998/99. Kikick nous rejoint à la faveur d’une pause pour exposer les produits de la boutique MB IDF, en sa qualité de responsable des produits dérivés, et je joue le mannequin pour l’occase. Alors qu’à la télé, Feindouno trompe Lama, que l’arbitre siffle la fin et que les bordelais exultent, nous voici au terminal Eurotunnel (timing parfait, une organisation au poil ). Tout le monde sort des bus et présente ses papiers, avant de remonter à bord. Les bus embarquent dans le Shuttle, c’est parti pour 35min de traversée. Il est environ 3h heure locale lorsqu’on arrive en Angleterre. Dans le bus ‘calme’, ben… c’est calme Tout le monde dort ou presque. Dans le bus agité, Seb gagne le premier t-shirt Anfield limited edition pour récompenser son œuvre d’art, entièrement peinte à la bouche

On contourne Londres, on se plante un peu mais pas trop, avant de retrouver notre chemin. Pause sur une station service alors qu’il fait encore nuit, les toilettes sont prises d’assaut, le gérant flippe un peu et nous dit qu’il y a d’autres toilettes dehors, sur la gauche. Bon, en fait dehors sur la gauche on n’a jamais trouvé les toilettes, du coup on a improvisé avec la flore locale On récupère quelques échos du bus agité, notamment la leçon d’anglais donnée par Darcheville9 : alors pour dire combien ça coùte, il paraît que c’est ‘How many much ?’. ça fait marrer tout le monde, et chacun se promet en son fort intérieur de se débrouiller seul plutôt que de demander à Darche pour entrer en contact avec la population locale… On reprend la route, le périple est encore loin d’être terminé.

Nouvelle pause alors que le jour se lève. On croise quelques têtes connues sur le parking de cette aire de repos. Le café du matin fait du bien et réveille un peu. Le vent et le froid réveillent beaucoup : Welcome in England ! Les organisateurs révisent encore une fois le planning que l’on va annoncer ensuite aux membres :
– arrivée sur Liverpool vers 10h heure locale. On se rend au stade d’Anfield pour y être filmé par W9, Nico.C a eu au téléphone le journaliste qui a confirmé nous attendre au stade à cette heure-là.
– On se rend à l’hôtel des chauffeurs, où les bus resteront stationnés toute la journée.
– Quartier libre pour la journée. Rendez-vous 18h à l’hôtel des chauffeurs pour se rendre groupés au stade, le match débutant à 19h45
– Sortie du stade après la rencontre, visite des pubs environnant, puis rendez-vous à 1h30 près du stade où les bus nous attendront pour reprendre la route.
OK, tout est bouclé, on reprend la route, et cette fois on ne s’arrêtera plus jusqu’à l’arrivée à Liverpool. On distribue à chacun sa place au stade, un plan de la ville avec quelques adresses sympas notées dessus, ainsi que le zine sur lequel a bossé ben-becker. ça bouchonne un peu du côté de Birmingham, ce qui nous laisse le temps d’apercevoir au loin le stade d’Aston Villa, mais rien de bien méchant. Comme ça ne dort plus dans le bus, on lance l’opération ‘Gagnez votre t-shirt Anfield limited edition’. Les premiers récompensés sont en fait les premières : on compte quatre filles pour ce déplacement, et elles gagnent d’office un t-shirt. ça grogne dans le bus, on nous traite de sexistes, mais on s’en fout, on est organisateurs, on fait ce qu’on veut. Ensuite, ce sont ceux fêtant leur anniversaire lors de ce déplacement qui ont droit à leur cadeau. Un t-shirt donc pour goléador nono, heureux comme un gosse, puis un pour Alain et un pour Patrice, nos derniers membres en date, premiers jumeaux de l’asso. Ensuite, ce sont quatre t-shirts qui sont mis en jeu lors d’un quizz très animé. J’ai pas bien retenu qui étaient les gagnants, qu’ils m’en excusent, mais certaines réponses des participants étaient assez marrantes.

Finalement, sur le coup de 10h30, on aperçoit juste devant nos yeux les briques rouges du stade d’Anfield. Interviewes avec le journaliste de W9, bâchage mythique sur le fameux portail d’Anfield, chants à la gloire de nos couleurs, c’est vraiment sympa, malgré le vent et la pluie qui s’est elle aussi invitée… On file ensuite vers l’hôtel des chauffeurs. Et c’est loin. Et ce n’est pas une bonne nouvelle. C’est une évidence, on doit changer nos plans, pas moyen de prendre l’hôtel comme point de rencontre. On convient alors avec nos conducteurs de repartir à Anfield, de déposer là-bas tout le monde puis de laisser les bus dans le parking visiteur. On passe à cette occasion devant Goodison Park, le stade d’Everton, l’autre club de Liverpool. Les deux stades sont très proches en fin de compte, seulement séparés par un parc. On demande à un gars de la sécurité du stade où se situe le parking visiteur ( non, pas DMC…). Il nous indique vaguement une direction. OK, on fait demi-tour, on tourne en rond dans les rues proches du stade, pour finalement ne rien trouver, sinon un parking réservé aux VIP. On se gare donc sur un trottoir, derrière le fameux parc séparant Anfield et Goodison Park. Tout le monde descend, en rappelant une dernière fois le rendez-vous entre 17h45 et 18h15 pour poser ses affaires dans les bus avant le match. La petite troupe s’éparpille, on reste juste une petite dizaine à attendre, histoire de voir qu’on peut laisser les bus là toute la journée sans problème.

Et ben non, en fait on peut pas. La police nous demande de dégager… On demande une nouvelle fois de nous indiquer le chemin vers le parking visiteur. La réponse nous surprend un peu : il n’y en a pas ! On nous indique simplement de faire demi-tour, et de se garer le long du trottoir, dans une rue perpendiculaire, Arkles Line. Il paraît que cette rue sera ensuite bouclée et surveillée par la police… La solution ne plaît pas à nos chauffeurs, qui ne semblent pas emballés par l’idée de laisser les bus dans la rue. Nous non plus, on n’est pas franchement partant pour ça. Il faut pourtant trouver une solution rapidement, nos chauffeurs risquent de dépasser l’amplitude horaire légale, et il faut surtout qu’ils aillent se reposer histoire d’être frais et dispos pour faire le trajet retour ! Finalement, il est presque 13h lorsqu’on convient de renvoyer les chauffeurs et les bus à l’hôtel. Deux chauffeurs dormiront en continu pendant que deux autres ramèneront les bus à 17h45, comme convenu, pour que tout les participants puissent déposer leurs affaires avant d’aller au stade. Merci encore d’ailleurs à nos chauffeurs pour leur compréhension sur ce coup-là !

Cette fois c’est bon, on peut partir occuper notre après-midi à traîner dans Liverpool. Première étape : la boutique du club, située dans le stade. L’écharpe souvenir de la double confrontation remporte un vif succès. Ensuite, on s’organise : on aimerait visiter Albert Dock et le centre ville, histoire de voir autre chose que le quartier d’Anfield. Du coup on stoppe deux taxis, qui suffiront à emporter dix personnes. Le chauffeur nous chambre gentiment, c’est de bonne guerre, et vingt minutes et £1.50 par personne plus tard (le taxi c’est pas cher quand on y monte à cinq finalement !), nous voici sur Albert Dock. Le contraste avec le quartier d’Anfield est saisissant : là où le matin nous n’avions vu que des rues tristes, avec des maisons inhabitées et/ou délabrées, on se trouve désormais face à des vitrines de boutiques, des rues piétonnes animées, et on croise beaucoup plus de personnes. D’ailleurs en passant devant le musée consacré aux Beatles, voici une tête connue : Eric Bedouet, le préparateur physique des Girondins, accompagné d’un autre membre du staff. Photo souvenir et petite discussion, avant de repartir, parce que mine de rien, notre estomac commence sérieusement à nous rappeler à l’ordre. Le prez n’a qu’une idée en tête : trouver un Burger King pour savourer de nouveau un Whopper. C’est chose faite quelques minutes plus tard, à sa plus grande joie.
On continue notre petite promenade, avec pour objectif Matthew Street, histoire de retrouver The Cavern, la boutique dédiée aux Beatles ainsi que The Flanagan’s Apple, histoire de s’en jeter une petite quand même. Sur la route on croise le webmaster du site officiel, qui est aussi un membre de notre asso. On en profite pour lui remettre un exemplaire du zine. Pendant que Nico, Nono et compagnie font quelques courses dans The Beatles Shop, et prennent la pause devant The Cavern, Franck, Big, Elysée, Cyril, Tim et moi-même prenons place à une table ma foi fort accueillante du Flanagan’s Apple. On nous l’avait vendu comme étant le meilleur pub irlandais de Liverpool, et je dois bien avouer que ce n’est pas un titre usurpé. Les autres nous rejoignent, on discute, on est bien, c’est vraiment chouette comme ambiance, et ça fait bien plaisir. Mais l’heure tourne, et il faut penser à repartir vers Anfield : nous devons arriver avant les participants, afin de les aiguiller vers les bus qui seront garés à un autre endroit. Re-taxi, car on n’avait pas envie de chercher pour les bus, cette fois-ci c’est un fan d’Everton qui nous conduit, et il nous souhaite donc de gagner ce soir

Je me rends à l’endroit où les participants étaient descendus du bus, pour les aiguiller vers le nouveau site, là où sont effectivement garés les bus. Les MB IDF arrivent par petits groupes, les uns après les autres. Nos bus sont déjà là, et à 18h15, les deux chauffeurs repartent en direction de l’hôtel. Il est temps de marcher vers Anfield !
On croise beaucoup de supporters des Reds. La sécurité est bien assurée, mais il n’y a pas de cloisonnement aux abords du stade, et ça fait bien plaisir de voir ça. Quand on pense qu’à Paris, lors des PSG/Bordeaux, on doit, sécurité oblige, faire un détour pour accéder au stade, ça laisse perplexe… Côté bordelais, c’est une vague bleu marine qui déferle sur le stade : 1800 personnes ont fait ce déplacement, magnifique ! Après une fouille très légère, on découvre enfin la pelouse d’Anfield. Et on la découvre de près : nous sommes à peine à 4m de la ligne de but, sans aucune fosse ni aucun grillage pour gêner, c’est beau ! Le parcage visiteur se remplit petit à petit, les chants sont repris puissamment, ça fait plaisir, on a le sentiment que niveau ambiance, côté girondin, on va peut-être vivre quelque chose d’énorme. Ramé et Dropsy pénètrent sur la pelouse pour l’échauffement, et nous saluent en réponse à nos chants. Du côté des supporters locaux, le stade ne se remplit qu’au tout dernier moment. Au moment où les enfants chargés de faire remuer la bâche LDC au centre du terrain pénètrent sur la pelouse, les premières notes du fameux You’ll never walk alone résonnent dans les haut-parleurs de la sono. Le public le reprend, côté bordelais on tend nos écharpes et on se tait, histoire de respecter les clameurs d’Anfield. Un premier frisson nous parcourt, le deuxième viendra au moment où retentit l’hymne de la LDC : cette fois on y est, et pour de bon !
Le coup d’envoi est donné, les 1800 supporters bordelais font un bruit d’enfer, jamais je crois je n’avais entendu en déplacement les bordelais faire autant de bruit. Légère déception quand à l’ambiance d’Anfield, qui ne se réveille que sur le premier but, et encore, seulement quelques minutes avant de sombrer de nouveau dans un quasi-silence plutôt inattendu. Les supporters bordelais en profitent pour se faire entendre, en ne faiblissant jamais dans l’intensité des chants (et uniquement des chants, puisque aucun tambour n’a été autorisé à pénétrer dans le stade).
La deuxième mi-temps reprend, les joueurs bordelais poussent, le parcage aussi, mais vient alors le carton rouge de Fernando (parfaitement logique, même si pour le coup le fameux fair-play anglais a pris un sale coup de vieux…). Là ça s’emballe, les insultes fusent entre les supporters, les stadiers se regroupent pour éviter tout débordement, l’ambiance est électrique. Liverpool inscrit un deuxième but et joue ensuite à la passe à dix (lamentable…), ça chambre du côté des supporters anglais avec des ‘olé’ à chaque passe, les insultes repartent, de mon côté je me dit que l’après-match risque d’être très tendu si ça continue comme ça.
Mais heureusement non. Le public bordelais relance des chants, toujours aussi fort, toujours avec autant de cœur, et même le troisième but anglais ne changera rien : jusqu’au coup de sifflet final, les supporters bordelais seront exemplaires dans leur soutien indéfectible à leur équipe. Cette ferveur a visiblement bluffé les anglais, qui ne chambrent plus, mais qui au contraire nous applaudissent maintenant ! Deux minutes avant le coup de sifflet final, You’ll never walk alone est relancé par les supporters anglais. De nouveau, on tend les écharpes côté bordelais. Coup de sifflet final, on chante toujours, tous les joueurs bordelais viennent nous saluer malgré la défaite, preuve que notre soutien s’est fait entendre. On est même salué par quelques joueurs des Reds.
Le stade se vide petit à petit, la sono du stade balance les premières notes de Hey Jude, et là on va vivre un moment magique : 1800 bordelais, dans un stade en train de se vider, vont reprendre le refrain et le ‘lala la laaaaaaaa, hey Jude’ de ce tube mythique. Les spectateurs d’Anfield s’arrêtent, ils ne sortent plus, au contraire, ils sont tournés vers nous et applaudissent ! Devant nous, les stadiers chargés de la sécurité sortent leurs téléphones portables pour nous prendre en photo, je n’avais jamais vu ça auparavant ! Un très grand moment de bonheur que ces minutes là, j’en ai encore des frissons en écrivant ces lignes. Dans les latérales juste à côté de nous, désormais presque vides, un petit gars tend une écharpe marine et blanche, et est salué par tout le parcage On ne reste pas très longtemps dans le stade après le coup de sifflet final, les grilles du stade sont ouvertes assez vite. Et la sortie est encore un grand moment : un fan des Reds me tombe littéralement dans les bras, m’étreint en me félicitant du soutien apporté à notre équipe durant la partie. J’apprends alors que dans le Kop d’Anfield, à la fin du match, les supporters frappaient dans leurs mains en chantant ‘Bordeaux ! Bordeaux !’ : ils ont été bluffés par notre faculté à laisser tomber le chambrage pour de nouveau supporter jusqu’au bout notre équipe. De nombreuses poignées de main, les fans des Reds nous souhaitent bonne chance pour la suite, c’est vraiment incroyable comme ambiance.

Nous voudrions faire durer le plaisir plus longtemps, mais la police nous invite à nous rendre à l’endroit où stationnent les bus, pour partir au plus vite. Problème : nos deux bus sont à l’hôtel des chauffeurs, et forcément, la petite centaine de participants ne peut embarquer. On explique la situation aux policiers, on fait la connaissance d’un officier parlant parfaitement français, ça va nous aider. Il nous apprend que le quartier ne sera pas bouclé très longtemps, et qu’il faut donc, pour des questions de sécurité, que l’on avance notre départ. On convient alors de prévenir nos chauffeurs, et d’attendre les bus dans un pub situé plus haut dans la rue. Dans le pub, c’est une ambiance très chaleureuse, on discute entre bordelais et liverpuldiens, on reçoit encore une fois les félicitations des supporters des Reds pour l’ambiance qu’on a mis avant, pendant et après le match. Je parviens à joindre l’hôtel et nos chauffeurs, Nico.C et eux décident d’avancer le départ à minuit. On prévient la police, qui s’engage à rester jusqu’à notre départ. Le pub arrête de servir à 23h, mais en faisant durer le dernier verre, on ne restera finalement que dix minutes dehors.
Nos bus arrivent peu après minuit. On fait l’appel avant d’embarquer, et là c’est un léger coup de flip : il manque quelqu’un ! Keopar a été aperçu l’après-midi dans le centre-ville, puis au stade, mais apparemment il aurait suivi des potes bordelais en sortant du stade, et du coup, il n’était pas avec nous quand la police nous a demandé d’avancer notre départ ! On espère alors qu’il va probablement arriver tranquillement à 1h30 comme on l’avait précisé au départ… Nico.C, Gibadi et moi-même sortons des bus, qui vont profiter de cette pause inopinée pour aller faire le plein, pendant que nous nous restons dans le quartier pour attendre keopar. Il arrive finalement peu après que les bus soient revenus de la station-service : en effet, il n’avait pas eu la nouvelle, et s’excuse, alors qu’il n’y est pour rien. Côté organisateurs on respire, cette fois c’est bon, il est un peu plus d’une heure du matin, on repart direction Paris !

Si à l’aller beaucoup n’avaient pas trouvé le sommeil, le retour est tout autre : la fatigue aidant, chacun s’endort assez vite. Nos chauffeurs l’ont confirmé : nous avons été très sages jusqu’à Folkestone et le terminal Eurotunnel Beaucoup ne se sont d’ailleurs même pas aperçu que nous nous étions arrêtés pour que les chauffeurs changent. On parvient à embarquer sur un Shuttle plus tôt que celui pour lequel nous avions réservé. On se retrouve avec les bus qui rentrent sur Bordeaux, qui eux étaient partis directement après le match, mais qui se sont arrêtés plus souvent. La traversée se fait sans problème, certains ne s’en rendent d’ailleurs même pas compte, se réveillant sur le coup de 9h heure française alors que nos bus s’arrêtent à la première station sitôt sorti du tunnel, histoire de prendre un p’tit café et refaire le plein d’énergie. Bon, le problème c’est que six autres bus bordelais ont la même idée, du coup la station déborde, et on décide assez vite de rembarquer, pour plutôt s’arrêter un peu plus loin. Le vent est toujours bien présent, tout le monde est crevé, on fait juste une photo de nos chauffeurs, qui ont été géniaux tout au long de ce déplacement, puis on rembarque, pour filer directement jusqu’à Paris. Pas de buissonnage cette fois-ci, trop de monde à introniser, trop froid, trop fatigué, finalement la décision de ne plus s’arrêter est appréciée de tous, chacun n’ayant plus qu’une idée en tête : rentrer à la maison On décide juste qu’une photo de groupe sera faite à l’arrivée sur Paris, les escaliers du lieu d’arrivée nous servant idéalement pour une belle photo de famille Dans le bus ‘calme’, un nouveau quizz permet à trois nouvelles personnes de gagner le t-shirt Anfield limited edition. A la télé, c’est les exploits de Dugarry, Lizarazu, Zidane et consorts face au Milan AC qui rythment les derniers kilomètres de notre périple.

Il est un peu plus de 13h quand on atteint notre point d’arrivée. Comme d’habitude, on ramasse tous les papiers qui traînent dans les bus, afin de les rendre propre. On remercie encore une dernière fois nos chauffeurs, qui eux aussi sont invités à poser sur la photo de groupe. Chacun se sépare ensuite, la tête pleine de souvenirs. Nico.C, Gibaldi et moi-même soufflons enfin, on a réussi notre défi. This was Anfield, et c’était vraiment bien.

Hey, Jude, don’t make it bad
Take a sad song and make it better

Merci DJIKSTRA


Auxerre – Bordeaux (25/10/2006)

Auxerre – Bordeaux (25/10/06)

N°41 : Auxerre 0 – 1 Bordeaux (25/10/06) / Stade Abbé Deschamps

Compte-rendu

Bon bah nous revoilà partie sur les routes de France et cette fois ci c’est direction Auxerre ou nos girondins vont effectuer leur premier tour de la Coupe de la Ligue!!

Le rendez-vous était prévu à porte d’Orléans à 16h. J’arrive sur place pile poile à l’heure et que voit-je, Barth, oui c’est bien notre Bath qui est en avance mais ce ne fùt pas le cas du kikick qui lui se feras attendre!! C’est que plutard qu’il nous expliqua sa tactique, en faite il voulait juste qu’on soit bien trempé et comme ça on pourras acheter ses nouveaux pulls!!

Bon c’est pas tout ça mais bon on a un match à voire et je vais dans la voiture du kikick avec loïc, vangogh et barth »; » choix très stratégique car c’est dans cette voiture que les bière sont placé !! L’autre caisse est composé de bordelaisdu93, de capt’aine gibaldi, et de trois nouveaux qui sont Bejamin J.,Cédric B. et Cricky.

Pendant le trajet on parle de tout, de foot, du forum, du déplacement à Liverpool et celui d’einhdoven. Les kilomètres défilent assez vite on on décide de faire une pose mais le problème c’est que les voitures ne sont pas du tout ensemble donc la voiture rouge, celle de gibaldi, nous attendras sur le parking après le péage de la sortie pour Auxerre!! Kikick profite de la pose pour vendre le nouveau pull qui feras fureur chez les participant du déplacement!! Avec barth on s’aperçoit vite fait qu’un buisson nous appel et on va l’inspecter, à première vue il à l’air bien bien tendue mais bon on préfère tester de nous même et hop un p’tit tour dans les buissons qui sont en faites bien sympa !!

Nos trois nouveaux y goùterons sans trop de résistance ( c’est plus marrant ils s’y jettent tout seul maintenant )et kikick auras le droit aussi parce qu’il ne faut pas déconner arriver un quart d’heure de retard ça se paye !! Puis après un ptit foot fùt organisé a la va vite, Vangogh nous feras voir tout son talent de footballeur et la malheur une bière malencontreusement laissé à l’abandon seras percuté parle ballon et la bière et répandue sur le sol !!!! Avant ça c’est barth qui s’était chargé de la renversé sur le parking (t’in barth merde c’est de la bière tu pourrais y faire attention )et on croiseras Ryvireak qui s’arrêta vite fait pour nous dire bonjour!

Bref il est temps de repartir et on se dirige vers le stade!! On se perd un peu dans Auxerre et on demande a homme dans sa voiture la direction du stade c’est simple il nous dit ‘suivez moi!! Passé devant’ Une petite incompréhension dans la voiture mais bon on suit le chemin du monsieur!! Il nous quitte en nous indiquant ‘c’est par là’ euh oui merci on sais lire maintenant !! En tout cas on s’aperçoit que l’auxerrois est plus sympa que le lyonnais pour indiquer le chemin !! On trouve le stade et on se gare dans le parking visiteur!!!!

On va devant le parcage et on voit que la place n’est qu’a 4€ cool, on rentre environ trois quart d’heure avant le coup d’envoie et on voit que le stade est encore bien vide mais on se dit que ça va arriver !! Bon plus que 10 minutes, pas d’ultras ni de devils ne vue, et on se dit que ce soir ça ne seras pas l’argentine dans le parcage mais au moins j’aurai la place de bâcher !! On est sauf quelques ultras arrivent et posent leur bâche juste avant le coup d’envoie et quelque chants partent mais difficile sans capo ni tambours, pas de drapeaux pour l’ambiance. Pour le match nos gigis se défendent bien et même se procurent une très belle occase mais la frappe de Wendel s’écrase sur la barre!! JDC marque le seul but de la soirée qui seras loupé par les devils arrivée 35 minutes en retard mais ça va aider l’ambiance à décoller dans le parcage!!

Le match passe on a chaud mais on résiste et Lilian manque un penalty et redonne espoir pour les dernière minutes, kikick se crispe à mon bras mais c’est bon on est qualifié et on recevras les stéphanois pour le prochain tour.

On sort du stade on fait une photo de famille avec la bâche et la famille Teva qui était venue aussi!!! On décide de manger un morceau avant de partir mais là on tombe sur LA baraque à frite!!! Toute la famille au complet dans cette baraque !! On commande à manger et là la phrase du jour ‘eh la mère fait cuir des steak pour des américains’ ce qui nous feras bien rire, puis s’en suit de plusieur blague de notre vangogh qui est chaud comme la braise !!!Avant de repartir Benjamin ne fait voir son beau briquet du… PSG!!! Gibaldi aussi se feras remarqué avec une sonnerie de téléphone que l’on pourait qualifier de merdique !!Bref après une très bonne rigolade on décide de repartir sur Paris on se dit au revoir pour la voiture qui part sur Paris Est!!

Bref on part d’auxerre et on écoute le match de Lyon et on les entend planter leurs deux buts coup sur coup et on se dit qu’on aimerait pas être à la place des parisiens qui ont fait le déplacement!! Le retour est assez calme on discute de tout encore une fois!! Comme on était 6 dans la caisse de kikikc c’est Loïc qui était dans le coffre !!!! Arriver proche de Paris bordelaisdu93 décida de prévenir ces parents mais le pauvre ne savait pas se servir du téléphone, il a mit environ 50km avant de pourvoir envoyer son sms !!!!

On arrive sur Paris vers minuit et demi envrion on se dit good bye et à lundi pour les présents car le prochain déplacement n’est autre que LIVERPOOL!

Très bon déplacement comme d’ab!! Merci à tous pour ce déplacement et à la prochaine

Merci PROTUS


TAA : MB IDF 4 – 0 Esprit Canari (22/10/2006)

N° 21 : 22/10/2006 TAA : MB IDF 4 – 0 Esprit Canari (kuyen, big, mattinho, gibaldipontin)

Compte-rendu

Choisiy-le-Roi, Dimanche 22 Octobre, 13h GMT +2,
MB IDF 4 – 0 Esprit Canari (mi-temps 1-0)
Temps: agréable, soleil trompeur derrière un but,
Pelouse: synthétique, épaisseur 70 mm
Spectateurs: 8 selon la police, 800 selon les organisateurs.
Arbitre: Djikstra, bordelais en 1ère, Tyler, nantais en 2ème. Tous deux impartiaux. (A part sur cette action là… non, j’dis rien).
Vent: nul (comme…)

La sixième édition du Trophée Alliance Atlantique, réunissant supporters bordelais et nantais basés en Ile de France, avait donc lieu ce dimanche. Le canari, fier comme un coq, était tenant du titre. Le bordelais, avait soif de revanche, et promettait de griller le volatile sur l’autel du carré vert. La lutte s’annonçait sévère. Mais fratricide. Bon esprit, fair play, toussa toussa.
Dans le vestiaire girondin, le coach Cubi, toujours vêtu de son costume-cravate sorti pour l’occasion, nous prépara une tactique mijotée aux petits oignons, une Domenech-style… Après les matchs de préparation (victoire face à metz 5-1, défaite face aux REDOUTABLES Kamoulox 4-0), où les marine et blanc évoluaient en 4-5-1, le coach nous annonça sa volonté de nous voir évoluer en 4-4-2 losange, pour dixit « surprendre l’advsersaire » et « apporter plus de percussion offensive ». Cela impliquait que le milieu de terrain girondin n’évoluerait plus qu’à un seul milieu defensif, bah moi en l’occurence… Le coach me dit : « Euh, ouais, alors j’ai conscience que je te fais pas un cadeau là, mais voilà, la récupération dépend de toi patati patata ». – Je pense : « voila un vrai statut, un vrai challenge ma kastouille » Je dis: « Euh… On peut dire aux latéraux de pas se prendre pour des ailiers irrésistiblement portés vers l’offensive mais qu’ils ont un certain rôle défensif à ne pas négliger ??? » (Enfin, c’était pas dit comme ça, mais ça voulait dire ça)
Et vas-y qu’on reparle de marquage de zone, de replacement défensif, toussa toussa, bref, on est des pros de la stratégie papier, comme en témoigne le bout de nappe sur laquelle le coach nous dessine la tactique.
La deuxième surprise, est bien sûr le positionnement en attaque de Kuyen, notre capitaine et habituel stoppeur.

Bref, tout le monde est prêt, et se retrouve sur le pré pour en découdre.

Le début de match, ne nous mentons pas, est à l’avantage des bordelais, bien plus présents dans les duels, et qui déjà, parviennent à se trouver par un jeu de passes courtes, fait de soutien, d’appels, contre appels, dribbles chaloupés à bon escient, engagement maximal… Le milieu nantais, notamment leurs deux techniciens qu’on appellera n°7 et n°10 ne sont pas à la fête face au n°6 bordelais qui coupe leurs transmissions, et ne lâche rien dans les duels, les latéraux girondins, participant de bonne grâce, à cette lutte pour la récupération du ballon et ce qu’il convient de nommer la fameuse « bataille du milieu ».
Si bien qu’àprès une dizaine de minutes, Kuyen, lancé en profondeur, au coude à coude avec un défenseur, trompait le portier canari d’une frappe puissante et placée au ras du poteau. 1-0. « Continuons les gars », « On continue comme ça », « Il faut continuer » étaient les expressions favorites du moment.
Belle bataille que ce match. Beau jeu également. Difficile d’inventorier le nombre d’occasions, de tirs, mais il y en eut pléthore en cette première mi temps. Peu après le but, une frappe de kuyen des 20 mètres sous la barre était sortie d’une claquette EXCEPTIONNELLE de jéjé le nantais, passé gardien pour ce match. Un dernier mauvais choix dans la zone de vérité, privait ensuite les bordelais d’un but tout fait….Mais les nantais n’étaient pas en reste, et peu à peu, ils commencèrent à prendre le dessus sur des bordelais à la recherche d’un second souffle. Si bien que la pression devint fortement jaune et verte en cette fin de mi temps. Kasta, d’un tacle rageur, fauche… son coéquipier Nono, laisant filer un canari, sans conséquence pour notre défense et pour l’intégrité physique de Nono… Les bordelais n’ayant pas su convertir leurs occasions et se mettre à l’abri, risquaient de se voir rejoindre, comme sur ce jeu en triangle plein axe des nantais, qui vit le n°10 se présenter seul face au gardien girondin……….. Restant sur ses appuis, le portier marine obligeait l’attaquant à tergiverser, et à exécuter une frappe de grand mère au ras du poteau, mais à l’extérieur des buts… La mi temps était sifflée sur ce résultat, quand même pas cher payé pour les canaris.
Dans le camp bordelais, la consigne était de maintenir cette pression, ce niveau de jeu. Le coach changea ses deux latéraux du milieu, Kikick et Pingu remplaçant Nono et Girondingue, et Anubis remplaçant Mattinho en attaque.

Début de deuxième période: les nantais partent à l’assaut, ils sont, comme en fin de première mi temps, bien plus présents, mais les bordelais ne paniquent pas, font bien tourner le ballon, et le milieu girondin en vient à écoeurer l’adversaire par son omniprésence. Logiquement, Bordeaux attaque, domine, et de nouveau se crée des occasions. Sur un ballon récupéré à hauteur de surface de réparation adverse, un centre parfait mettait sur orbite Big, qui d’un plat du pied nichait des 16 mètres la balle dans le petit filet: 2-0. ! (environ 58e)
Alors Nantes essaie bien de réagir. Mais non. On ne retrouve pas la fluidité du jeu qui leur avait permis de remporter le trophée 6 mois plus tot. Il faut dire, à leur décharge, que plusieurs joueurs cadres manquent à l’appel. Il faut dire aussi que ce dimanche, l’opposition bordelaise est de meilleurs facture.

Un coup franc indirect excentré à l’entrée de la surface, gibaldi décale pour matthino, frappe à ras de terre au ras du piquet, 3-0
Les canaris, abassourdis, les mains sur les genoux, se regardent hébétés. le camp bordelais exulte. Les 800 (euh… nettement moins en fait) spectateurs sont en liesse.
Le coach fait tourner. Le 4e but serait anecdotique s’il n’avait été marqué par gibaldipontin, arrière droit, capitaine à la sortie de Kuyen, et accessoirement trésorier de l’assoc. Bien décalé dans la surface adverse, gibaldi peut marquer du gauche. Mais non, il n’a pas de pied gauche, alors il exécute un crochet sur un adversaire imaginaire (les nantais sont à la rue) et frappe du droit. Une frappe digne d’une belle passe appuyée. ça suffit pour tromper jéjé le nantais qui nous fait une semi arconada pour l’occasion. 4-0
L’arbitre libère les joueurs, les bordelais peuvent exulter, la coupe revient à la maison !

Du sérieux, de l’engagement, une intelligence tactique indéniable des bordelais, ont scellé le sort de ce match. Avec comme satisfaction supplémentaire, de ne pas avoir encaissé de but. Bravo à tous et à dans 6 mois, pour la remise en jeu de ce trophée !

Merci KASTA

Les deux équipes

Esprit Canari

MB IDF

debout : blacksheep, anubis, pingu, none, kikick, girondingue, nono, maximus, el cubi
assis : big, gibaldipontin, kuyen, mattinho, tarao, kasta


MB IDF 0 – 4 Les Kamoulox du Foot (08/10/2006)

N° 20 : 08/10/2006 Amical : MB IDF 0 – 4 Les Kamoulox du Foot

Compte-rendu

2eme match de la saison des MB IDF face aux Kamoulox du Foot.

15 jours après le festival offensif face à Metz Capitale, nous voilà de retour sur les terrains de Choisy pour affronter les Kamoulox du Foot. C’est clairement la meilleure équipe que nous rencontrons régulièrement.
Le match s’annonce très dur.
La dernière rencontre avait été très très chaude. Pauvre arbitre nantais !

Le rendez vous est donné à 12h.

Direction le vestiaire n°6.
Tout le monde se change, le coach distribue les maillots : n°5 Kuyen, n°9 Nono, n°10 Big, …
Kuyen s’occupe de l’échauffement: course, tête, étirement, accélération, …
Nous voilà prêt pour ce match difficile.

Coach Cub nous réunit pour les consignes.
Il rappelle que le comportement de certains joueurs la semaine dernière ne doit pas se reproduire.
On est tous là pour prendre du plaisir (et si possible gagner).
La tactique habituelle est conservée : 4-5-1 malgré l’absence de plusieurs joueurs offensifs : Kikick, Anubis, Girondingue, …

L’équipe des MB IDF

L’équipe de départ :
Blacksheep
Gibaldi, Tarao, Kuyen, None
Kasta, Pingu
Drive, Big, Ludo
Nono

Remp. : Mattinho, Darche

A noter la présence d’un nouveau joueur : Ludo.

Le match débute à 13 heures.

L’arbitrage est effectué en 1ere mi-temps par une personne des Kamoulox.

La 1ere mi-temps fut terrible pour nos couleurs.
On a été complètement dominé dans tous les domaines.
Ce sont des vagues qui revenaient chaque fois sur le but de Blacksheep.
Mais on tient. Plus le temps passe plus la pression est forte.
Nono, seul devant en 9, ne voit pas le ballon.
Nos joueurs de côté subissent et ne pèsent pas du tout sur le jeu.
Au milieu, Kasta et Pingu sont dominés par un très bon Tyler.
En défense, c’est sauve qui peut.
Personnellement, je suis dans le rouge.
Blacksheep réalise un 1er exploit en faisant un arrêt splendide.
Mais, à la 40′, ce qui devait arriver arriva : un superbe jeu en triangle qui met la défense à la rue.
Les Kamoulox ouvrent le score (0-1).
Dans les dernières minutes, ils manquent de doubler le score.
On est mené seulement 1-0 à la mi-temps, on peut s’estimer heureux.

Mi-temps : MB IDF 0-1 Kamoulox du foot

Nico.C devient l’arbitre du match.
Mattinho rentre au poste de n°9.
Il n’avait pas débuté le match car il jouait le matin et ne pouvait pas être à 13h à Choisy.
Lui, qui s’était plein de ne pas avoir de bons ballons face à Metz, il va être servi pendant ses 45′.
J’ai trouvé qu’en 2eme mi-temps, on avait un peu moins subit surtout quand Tyler est sorti.
Néanmoins, la fatigue, le fait de courir après le ballon, on a craqué 3 fois.
Moser, un attaquant très très bon, qui plus est supporter de Bordeaux (mais que fait-il avec les Kamoulox ?) a fait sa rentrée en 2eme mi-temps. Il nous avait fait déjà très mal lors des deux premières rencontres.

Cette fois-ci : 30′ sur le terrain, 3 buts. Chapeau
Sur un corner, on l’a laissé seul, il n’avait plus qu’à marquer (0-2).
Sur une nouvelle attaque, il se joue de moi et Kuyen, frappe superbe, Blacksheep est battu (0-3).
Le 4eme but est anecdotique.
A noter que vers la 75′, on a eu notre 1ere et seule frappe au but.

L’arbitre siffle la fin du match. On perd le match 0-4.

Fin du match : MB IDF 0-4 Kamoulox du foot

Direction la douche.
A noter que certains (pour leur famille, je ne donnerai pas les noms) ne prennent pas de douche. Mais comment font-ils ?
Il n’y avait pas de risque. C’était Big qui a été choisi pour ramasser le savon, maillot de l’Ecosse oblige.

Après la rencontre, on s’est tous réuni pour manger quelques gâteaux et boire quelques bières. A refaire.

Je dirais victoire logique des Kamoulox, supérieurs dans tous les domaines.
On a essayé même si on n’a peut-être pas fait un grand match ?

Gardien : il n’avait rien eu à faire face à Metz, aujourd’hui il a eu beaucoup de travail, il ne peut rien sur les 4 buts.

Défense : On a tenu pendant 40′ mais à force de voir le ballon revenir tout le temps on a craqué. A-t-on été fébrile ? Peut-être. On n’a pas été beaucoup aidé par les milieux. Personnellement ce fut très dur. Ils ont 3 attaquants de très bon niveau.

Milieux : Dominés tout le match par Tyler et Cie. ils ont souffert mais ils ont essayé. Heureusement que ce n’est pas la même opposition tous les week-end.

Attaquant : Nono ou Mattinho seul devant, sans ballon. Que faire ?

Hommes du match : Moser, Tyler + leur attaquant qui a marqué le 1er but

NB : Moser, si tu veux rejoindre notre association, pas de problème. Tu seras le bienvenue.

Prochain entraînement : dimanche 15 octobre
Prochain match : dimanche 22 octobre face à l’Esprit canari

Sur un autre terrain, nous sommes allés voir la fin du match entre Metz Capitale et l’Esprit Canari.
Victoire facile de Metz Capitale 5-1.
Mais, attention, l’équipe de l’Esprit Canari sur le terrain ne sera pas la même dans 15 jours.
Ce sera l’équipe 1 en face de nous.

Quel visage des MB IDF verra-t-on face aux nantais ?

Merci GIBALDIPONTIN

Les deux équipes

Les Kamoulox du Foot

MB IDF

debout : big, blacksheep, none, kasta, tarao, nono, el cubi
assis : drive151, pingu, kuyen, gibaldipontin, ludo92250, darcheville9
absent sur la photo : mattinho