Mois : novembre 2004

TAA : MB IDF 5 – 2 Esprit Canari (28/11/2004)

N° 7 : 28/11/2004 TAA : MB IDF 5 – 2 Esprit Canari (djikstra, djikstra, vince, mattinho, vince)

Compte-rendu

Il fait un temps magnifique pour les anglais en ce dimanche 28 novembre 2004. C’est pas grave, je mets le scoot en mode hydroglisseur et 30 minutes plus tard me voilà devant la porte du stade où attend patiemment la dream team. Elle n’est pas au complet ce qui explique que le prez a encore son portable greffé à l’oreille, à moins qu’il n’appelle son barbier qu’il n’a pas vu depuis au moins 10 ans.

Direction le bord de la pelouse. Premières impressions : c’est mouillé et boueux. Très boueux. Je m’inquiète pour les appuis dans la surface et me dis que finalement si je rate quelques dégagements j’aurai au moins une excuse. En entrant dans le couloir des vestiaires nous croisons quelques joueurs qui apparemment ont fini leur bain de boue. Un « allez Paris » fuse dans le lointain. 3-0 sera l’unique réponse puis plus rien, merci Vince.

Préparation. Première surprise nous apprenons que Murielle jouera dans les buts. Puis le prez efface le tableau et nous explique que c’est la composition de l’équipe qui vient de jouer et que Murielle est partie depuis longtemps. Dommage si ça se trouve, elle était jolie Murielle, avec ses dessous de dentelle, son short moulant et ses crampons vernis, moulés eux aussi.

Sam dans les buts. J’en ai marre de toujours jouer à la même place mais je dis rien. Cyrille à droite, Cédric en libéro avec notre mercenaire Yul juste devant lui, Peusnoo arrière gauche, Zouzou et Matt milieux défensifs, Nono et Lionel sur les ailes, David en numéro 10 et Vince seul devant. Rassurez-vous, il ne le restera pas longtemps.

Comme le disait Mattinho, le Prez nous avait dit que les canaris étaient remontés comme des pendules (un peu comme la pendule de ma mamie, toute les heures il y avait un p’tit oiseau qui sortait, par contre ça faisait pas cuit cuit mais coucou). C’est pas grave s’ils sont remontés on va les démonter on est là pour ça. La tactique : ils vont partir (quand ils arriveront parce qu’à l’heure du briefing ils étaient toujours pas là) à fond alors soyez sur vos gardes.

La consigne est de ne sortir qu’après 30 minutes de jeu. Soit ! Les premiers canaris arrivent et gentiment échangent un fanion avec notre prez qui n’avait pas prévu le coup. Heureusement nous avions apporté un peu de millet et un os de seiche, si vous avez eu des canaris chez vous, vous savez l’effet que ça leur fait. (ils chantent plus fort et chient encore plus qu’avant).

A propos de chiure, je sais pas s’il y a eu un troupeau de vaches qui squattait la surface mais une fois les pieds dedans ça me rappelle tout de suite l’Auvergne. Entrée des artistes, salut, ptit coucou à la caméra et la pensée du prez montrant son derrière à qui veut le voir (et l’entendre parfois) me traverse l’esprit. Il va pas le faire quand même ? Non. Il est trop nerveux pour ça apparemment. C’est bien le seul d’ailleurs.

En fait d’attendre 30 minutes il nous en faut 4 pour planter le premier but. Le prez râle. Extraits de ce qu’on entend du bord de la touche :

Le prez : bordel je vous avais dit d’attendre ! Qui a marqué ? j’ai rien vu je téléphonais.

Nous : c’est David.

Le Prez : David tu sors ! Non mais t’as vu ça où ?

David : appelle Tarao il va te le dire…

Ensuite on enchaîne. Les débordements de Lionel font merveille, grâce aux relais de David (avec écrans à gogo, feintes de passe, passements de jambes, et j’en passe, impair et manque le cadre parfois…) et le match suit son court. On est vite à 3-0. Puis un moment d’illumination des canaris vient faire que l’un d’eux se retrouve pratiquement seul devant moi et ne trouve rien d’autre à faire que de marquer. Rageant je la dévie mais pas assez, je pense que les cages étaient mal centrées, d’habitude elles sont un peu plus à gauche…

Ensuite, il me semble que c’est le 4ème but, dites moi si je me trompe, mais voilà t-y pas que Yul part comme un furieux balle au pied, efface une vingtaine (au moins) de nantais, centre et but ! Alors là qui a marqué excusez moi je n’ai retenu que la chevauchée fantastique de Yul (on entendait même un harmonica dans les tribunes). Le Prez sur la touche exulte en levant les pouces à l’attention de Yul qui remonte tout le terrain, un peu essoufflé mais hilare comme un type qui vient de faire un sale coup. Les canaris sont défaits. Le coup de boutoir assassin, le but qui les enfonce un peu plus dans la boue jusqu’à la garde. A propos de garde-boue il faudra que je pense à changer ceux de mon scoot tiens.

Mi-temps. Nous rejoignons le Prez tout sourire, deboue, pardon, debout devant son banc. 4-1 à la mi-temps, que dire ? Qu’on va pouvoir se reposer un peu en deuxième ? Que nenni non point. Nous voilà repartis 5 minutes après sous les consignes de l’arbitre.

Les nantais plantent un deuxième but. L’est pour moi celui-là. Les nantais semblent un peu plus conquérants. Il est vrai qu’avec toute l’énergie que nous avons dépensé en première mi-temps, la fatigue se fait sentir un peu plus vite de notre côté. Ils enchaînent les débordements, les centres mais rien n’y fait. Ils se cassent le bec sur la défense ou sont maladroits devant le but. Un timide coup-franc vient me réchauffer les gants et quelques frappes lointaines finissent de me rassurer quant aux velléités offensives de ces petits bestiaux plumés, se déplumant au fur et à mesure que le temps s’égraine… s’égrène pardon.

Le coup de grâce, 5ème but qui file dans leurs filets et les achève. Cela dit le gardien adverse peut se vanter de quelques magnifiques arrêts, il n’a pas à rougir de sa prestation, il a fait ce qu’il a pu. Coup de sifflet final, cris de joie qui résonnent encore dans le ciel de Charenton-les-bains (de boue). Deux étoiles brillent dans ce même ciel et viennent se poser sur nos maillots, pour sceller les deux victoires consécutives du Trophée Alliance Atlantique, j’arrête là mes envolées lyriques et remercie tous ceux qui étaient présent et je tiens également à remercier les responsables du stade pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé.

Merci WAOOOO

Les deux équipes

Esprit Canari

MB IDF

debout : vince, cpetiteuf, djikstra, yul, xavier, zouzou, nono, lionel
assis : dick byrne, waooooo, peusnoo, gibaldipontin, mattinho, beuce


Nantes – Bordeaux (20/11/2004)

Nantes – Bordeaux (20/11/04)

N°17 : Nantes 0 – 1 Bordeaux (20/11/04) / Stade de La Beaujoire

Compte-rendu

Donc ce samedi les différents membres de l’association MB île-de-France (je préfère pas donner les noms, je vais en oublier la moitié) se sont donnés rendez-vous Porte d’Orléans sur les coups de 14 heures pour un départ à 3 voitures en Loire-Atlantique. Nous sommes accompagnés de 2 représentants de l’association ‘Esprit Canari’, l’équivalent de MB IDF version Bretonne. J’débarque à 13h50, salut les gars, Le Prèze est déjà inquiet, tout le monde n’est pas là. Et il fait un temps de merde.

Bon, tous les participants finissent par arriver, Le Prèze dispatche tout le monde dans les différentes voitures et je suis affecté dans la voiture de TaraO. Je prends donc place à l’arrière avec Zouzou et Blablator, alors que TaraO met un de ses potes, Golgoth (ou Gogol, dixit TaraO, mais là à mon avis faut être intime) à la place du mort. Donc vous comprenez avec tristesse que je ne suis pas dans la voiture du prèze qui commence à se méfier, et que j’ai donc dù passer à côté d’un bon paquet d’anecdotes. Mais pour me rattraper un peu, je retournerais souvent à la ligne, reproche qui m’a été fait à propos de ma dernière nalyse.

Voilà qui est fait. Donc dans la voiture ça parle de foot, on se demande qui de Cohade ou Uche sera titularisé, qui va gagner le Clasico espagnol, ou encore qui a pété parce que là ça commence à être pénible. Le tout sur une musique ‘différente’ de ce qu’on a l’habitude d’entendre la plupart du temps. Ne comptez pas sur moi pour vous donner les références, adressez-vous plutôt à TaraO ou Zouzou. Comme de bien entendu on a droit environs toutes les 20 minutes à un dépassement de la part de la voiture du prèze, ce qui lui permet de nous faire admirer sa gestuelle, dans un style qu’on lui connaît si bien et qui ne surprendra plus personne. Mais ça fait partie des traditions, comme les 3-0 face au PSG, et ce serait con que ça se perde.

Bref, on traverse Angers, TaraO nous raconte qu’il y a fait ses études et nous vante les mérites de cette bourgade (il y aurait créé une secte).

Ensuite premier arrêt. On se restaure un peu, Jérôme le Nantais partage ses m&m’s (sauf les jaunes), et me propose un sandwich que j’accepte. Un sandwich à la rosette de Lyon offert par un Nantais, si ça ça ressemble pas à un traquenard ! Enfin bon, après inspection ça m’a l’air correct, je l’engloutis sans vergogne.

Le reste de la route se déroule sans trop de problèmes (enfin la vérité c’est que je le saurais jamais, j’ai dormi). 18h00 et des poussières, arrivée du cortège sur le parking visiteurs de la Beaujoire. Il y a déjà pas mal de voitures et de minibus, plus 3 cars de supporters Bordelais. Bien. On patiente en observant le manège des Ultras qui escaladent des grillage dans un sens puis dans l’autre à l’arrivée des CRS, tout ce petit monde ayant été vexé par l’allumage d’un fumigène, semble-t-il. En tous cas c’est animé et ça fait passer le temps.

Les grilles s’ouvrent, on rentre (logique), et là c’est le choc. Quel stade ! Il est magnifique. Il est quasiment vide (il n’est que 19h00), mais je suis quand même épaté. Et c’est pas un parcage à la Caennaise, non, là plutôt grand luxe, avec places assises à l’arrière, emplacements multiples pour accrocher les banderoles, de larges allées pour une circulation fluide… Le top. Le temps pour Zouzou de prendre 2-3 photos, pour Del’s d’accrocher sa banderole MB Pôle Nord et pour TaraO de s’occuper de celle des MB IDF, et chacun prend ses quartiers. Certains, comme Le Prèze représentent derrière la banderole, d’autres comme LoîcPorsche vont admirer le panorama bien assis en haut des gradins, d’autres comme TaraO, Zouzou, Del’s ou moi-même allons nous installer debout en plein kop.

C’est ambiance free-party dans la Beaujoire en attendant le début du match, la sono crache de la techno à fond les ballons jusqu’à 19h50. Et là c’est énorme. Le speaker balance ‘L’hymne Nantais’ en demandant au public de chanter en chœur, mais apparemment tout le monde s’en cogne. La musique et formidable. Pour ceux que ça intéresse (et je sais que vous êtes nombreux) : http://www.fcna.fr/supporters/hymne.php.

19h55, entré des joueurs et Tifo Nantais. Un bateau vogue sur le virage, et une banderole sur laquelle est écrit ‘depuis 43 ans, Nantes domine l’Atlantique’ (à peu de choses près). Bon. Direct, 4-5 fumigènes claquent dans le parcage bordeaulais histoire de réchauffer tout le monde et montrer qu’on est bien là (Zouzou a été quelques peu surpris et a bien failli craquer son slip sur ce coup là).

Les Bordelais donnent le coup d’envoi, la fumée se dissipe et ça part fort, tant au niveau de la pelouse que des tribunes. Les occases s’enchainent côté bordelais, et nous on gueule et on sautille gaiement avec une intensité rare. Ce qui devait arriver arriva, après un 1er 1/4 d’heure à sens unique, Bordeaux plante. Enorme bordel dans le parcage, je tente de résister à la pression des mecs qui descendent en direction du bas des tribunes en essayant de remonter à contre-courant tel un saumon afin de ne pas me faire emporter. Mais là je me suis un peu surestimer et la chute fut inévitable. Notez qu’à ce moment là du match, on ne donne pas cher du slip de Zouzou. Les chants repartent de plus belle côté bordelais alors que le public Nantais et complètement amorphe, ne se manifestant que pour siffler les nombreuses imprécisions canariennes, ce qui ne manque pas de nous surprendre, car d’après animostar.com, ‘Le canari est facile à vivre et très agréable. C’est un oiseau connu pour ses qualités de chanteur. Son chant est mélodieux est varié. Lorsque les canaris sont en groupe, les chants sont d’autant plus fournis.’ On nous aurait mentis ?

Mi-temps. Tenaillé par la faim, je me dirige rapidement vers la buvette et commande un hot-dog plus un coca (7 euros). Pour mieux profiter de mon repas et afin de ne pas renverser mon coca, je m’installe peinard en haut des tribunes pour assister à un trophée Wanadooooo de haute volée. Je note que le public s’enflamme plus sur les frappes laborieuses de ces enfants que sur la prestation du FCNA. On entend les 1ers applaudissements, et c’est un gamin d’1m20 qui les a provoqués. C’est là que l’on s’aperçoit que l’idée des Allemands de rallonger la mi-temps de 5 minutes afin de permettre aux gens de se restaurer n’est pas si bête (là Le Prèze me dira que ma naïveté et touchante). Je rejoins mon emplacement dans le kop à la 55ème minute.

Alors là il y a une anecdote bizarre racontée ensuite par Zouzou et cautionnée par TaraO qui m’a complètement échappée. Zouzou se serait fait à moitié draguouiller par une blonde de type Bourgeoise du plus belle effet, et genre MOI je l’aurais pas remarquée. Enfin bon, pourquoi pas, en tous cas le slip de Zouzou ne tient plus qu’à un fil.

Sur le pré, la partie s’est quelque peu rééquilibrée, encore que les Nantais n’ont jamais parus dangereux. Mais bon, je vais pas vous faire la nalyse technique du match, je suis pas là pour ça (enfin pas ici en tous cas). Bref on ne voit pas comment la victoire pourrait nous échapper et ça gueule de plus en plus (si si, c’est possible). Les 5 dernières minutes furent vraiment très fortes d’un point de vue émotionnel, avec des Nantais qui poussaient avec la force du désespoir sans réussite, les travées de la beaujoire qui se vidaient à vue d’œil, et nous qui chantions et dansions sur des airs de Samba, des sourires jusqu’aux oreilles.

Coup de sifflet final, on tombe dans les bras les uns des autres, ivres de bonheur. Les joueurs viennent nous remercier, puis nous jettent des t-shirts contre le racisme, et en ce qui concerne le slip de Zouzou, c’est de l’histoire ancienne. La sortie du stade se fait sans problème, on récupère les 2 Nantais qui nous applaudissent, fair-play (en même temps y a pas photo), et on se dirige vers le McDo le plus proche. Je commence à avoir sacrément mal au bide (le sandwich Nantais ? le Froid ? ). Bref, on débarque dans le fast-food toutes écharpes et maillots dehors, sans pitié (sauf Zouzou qui laissera son écharpe dans la voiture, prenant le McDonald’s pour un endroit où règne la violence et la barbarie). Personne n’ose sacrifier son billet de match pour avoir un Big Mac gratis, et on s’installe comme à la maison.

Ceux qui ont vu la bourgeoise du parcage en discutent (ils ne sont que 2), Le Prèze nous raconte qu’il a pris un abonnement à son truc Pilot Time parce qu’y a moyen d’accélérer les pubs, et tous les Nantais qu’on croise nous félicitent et nous disent ô combien notre équipe est magnifique. C’est beau.

Les nouveaux vont embrasser les buissons, puis on repart avec une voiture de plus qu’à l’allée. Je suis toujours dans la voiture de TaraO, il est 23h45 et on repart bercés par Autoroute FM, ce qui me met en joie (je vous laisse imaginer ce que j’ai pensé des disques écoutés à l’aller). La route se fait dans le calme, on est otus un peu KO, Golgoth a pris le relais et c’est désormais lui qui conduit.

On s’arrête dans une 1ère station service dans laquelle on rencontre une quadragénaire seule qui, qui engage la conversation.
La Quadra : – ‘Mais vous venez d’où (TaraO a pas osé), tous en groupe comme ça ?’
Moi : – ‘On est des Parisiens qui revenons de Nantes où on était allé encourager Bordeaux’
La Quadra : -‘..’.
Le Prèze : – ‘Oui on sait, on est cons.’
La Quadra : – ‘Moi j’ai jamais compris comment on pouvait se battre pour un ballon. Moi, j’ai gagné un ballon à la tombola et il est dans mon coffre. Et ben personne se bat pour lui.’
Là mon côté macho a pris le dessus et j’ai décidé de m’éloigner de la conversation parce que c’est trop simple de se moquer d’une dame seule à plusieurs. Plus tard, lorsque les autres me rejoindront, ils me parleront d’une proposition scabreuse que la quadra aurait faite à deux d’entre eux. Mais je préfère ne pas en savoir plus.

Le reste du retour se fera sans histoires, avec un changement de voiture suivant la répartition des uns et des autres autour de la capitale. On était tous rentrés autour de 04h00 du matin, la tête remplie de bonheur.

http://www.animostar.com/race/oiseau/fiches/canari_sauvage.htm

Les Photos http://alphaproduction.free.fr/tias/tias.htm Merci à Zouzou qui les a prises et à Raul qui les a mises en ligne.

Merci TIAS


Strasbourg – Bordeaux (06/11/2004)

Strasbourg – Bordeaux (06/11/04)

N°16 : Strasbourg 0 – 0 Bordeaux (06/11/04) / Stade de la Meinau

Compte-rendu

5h45
L’heure des braves vient de sonner!
Je me bouge le cul, je secoue Kenza, et j’espère que Ben n’a pas oublié de se réveiller non plus.
Un ptit déj vite avalé, on doit le retrouver Gare de l’Est pour prendre avec entrain, le train de 7h44 direction Strasbourg.

Un passage à la boulangerie pour prendre croissants, chocolatines et pains aux raisins.
Faut pas déconner 4h de train et une ptite nuit de sommeil, ça creuse.
C’est clair, on est décidé à pas mourir de faim tout de suite.

7h20
Ben est au RDV comme prévu, et on se pose tranquillement dans un carré. Le train est quasi désert… on est peinard !
4h de train c’est long… et ben figurez-vous qu’on les a pas vues passer !

Entre prises de photos, discussions autour des Girondins, de nos collections, des déplacements précédents et suivants, et ptits en-cas viennoiseries, le trajet se déroule tranquillement… et nous voilà à la Gare centrale de Strasbourg à 11h43.
Le ciel est gris, et le froid nous surprend à la descente…

12h00
Le programme est simple… trouver l’office du tourisme, récupérer un plan, prendre un Pass Tram+Bus, trouver un bon resto, sillonner le centre-ville pour visiter un peu, et rejoindre le stade de La Meinau pour encourager nos Marine et Blanc.
Ben règle son appareil, prêt à mitrailler (On aurait du faire un reportage sur les alsaciennes car y’avait de beaux morceaux)
Première balade dans les petites rues du quartier de La Petite France, là on découvre le côté typique Alsacien… façade de maisons particulière, une vision de carte postale à chaque coin de rue, bref, c’est vraiment super sympa le coin.
Le tout agrémenté de brasseries, tavernes, et restos proposant tous les plats typiques : Flammenkuche (et pas Kalou Uche ah ah ah), Choucroute, Poulet au Riesling, Spätzle etc…etc…
On décide d’un commun accord de se restaurer dans un ce ces restos, présents sur toutes les cartes postales.
On est donc sur une terrasse fermée, au bord de l’Ill, les cygnes comme camardes extérieurs.
Les tables et bancs en bois sont immenses et massifs.
Faut bien accueillir tous ces gros Alsaciens et Allemands bordel !
D’ailleurs les Allemands, y’en a plein les rues… Strasbourg est la cour de récréation pour ceux qui vivent de l’autre côté de la frontière ou visiblement il n’y a pas grand chose…
Le repas est ma foi vraiment pas mal… Poulet Riesling + Spätzle qu’ont choisi Ben et Kenza. Pour moi c’était fromage blanc à l’ail et persil, Pommes de terres sautées aux oignons et Munster. (Ok, pas cool pour l’haleine…mais super bon !!!!!)

14h00
Le ventre enfin plein, on repart serein vers la prochaine étape : La cathédrale !
Ce truc est incroyable et effroyable…
Impossible de se rendre trop compte en photo…
Mais c’est un énorme truc massif, géant, sombre, lugubre qui domine la ville.
On redescend sur les quais et on se décide à faire une ptite visite en bateau-mouche autour de la ville.
Excellente manière de parcourir le tour du centre-ville, et les principaux monuments, dont le parlement Européen.
C’est aussi sympa de traverser une écluse qui en 5mn se remplit, et nous fait monter de 1,80 m, des milliers de litres d’eau nous permettant de passer d’un niveau à l’autre de la ville.

16:50
La nuit commence à tomber… le froid est toujours là.
Le temps commence à manquer…
Nous nous décidons pour la dernière étape : ce sera une ptit balade sur la terrasse panoramique du Barrage Vauban avant de rejoindre la Meinau en Tram 1h plus tard.

18h15
L’heure est venue de s’approcher du Stade…
On repère la route…5mn d’attente, 10mn de Tram depuis la gare.
On commence ENFIN à s’apercevoir qu’il y a un match de foot le soir… Dans la journée.. aucune écharpe, aucun maillot, rien qui ne présage de l’existence d’un club de foot de L1 dans la ville.
Le tram se remplit quand même de supporters du RCS… on suit le convoi pour arriver au stade.
Notre ‘bonheur’ se situe virage Nord-Est.
Quelques dizaines d’Ultras et Devils sont déjà là dans l’attente de rentrer.
On prend nos places, et comme visiblement pas grand monde ne souhaite entrer pour le moment, la sécurité nous escorte avec quelques autres personnes. On arrive enfin à rentrer dans le parcage.
Nous sommes les premiers à fouler les marches du parcage… Le temps de repérer un endroit pour la bâche et pour mater le match.
Le stade est quand même sympa. Les UB90 sont à l’opposé de nous et remplissent l’équivalent du parcage.
En dehors de ça… Les tribunes sont en partie dégarnies et y’a pas beaucoup d’ambiance en dehors de ces 2 Quarts de Virage.

20h00
La coup d’envoi approche… la compo des Girondins est un 4-5-1, Pavon s’entêtant à faire jouer Chamakh seul.
Les premières minutes semblent lui donner raison, avec pas moins de 3 occasions franches dans les 5 premières minutes.
Ensuite on contrôle le jeu, on voit quelques bons mouvements, la partie est rythmée et intéressante.
A la demi-heure de jeu, on croit enfin voir ce but libérateur lorsque Faubert reprend de la tête un tir détourné du gardien.
Mais non… la barre (Ah la barre!) repousse le ballon…
On se dirige vers la mi-tps confiant en disant que ça va passer… On domine, pour l’instant pas trop d’alertes pour Ramé, on peut regretter les actions manquées.
On a à peine remarqué que Cid blessé a laissé sa place à Afanou !

21h03
La 2ème mi-tps change complètement… Strasbourg se requinque, se rebiffe… commence à inquiéter sérieusement Ramé.

Pas une occase potable pendant 25 mn… jusqu’à ce péno sifflé par Garibian.
J’ai rien vu mais je me dis que c’est bon… on va les prendre ces 3 points !!!!!!!
Et là… arrêt du gardien… Riera sort dans la foulée remplacé par Uche.
Francia entré auparavant est transparent.
Finalement ça commence a sentir le 0-0 ce match… un 6ème nul consécutif, un 12ème match sans défaite… putain va falloir plonger dans les stats pour voir depuis quand ça s’est pas produit.
Le temps passe… Ramé fait son boulot car finalement il est temps que ça finisse.
Malheureusement, il reste encore 3mn de temps additionnel….. et comme lors de la 1ère journée face à l’OM, notre série de matches sans défaites s’arrête sur cette tête de Pagis en fin de match.
La défaite n’est pas méritée… grosse frustration dans le parcage…
Il va maintenant falloir se qualifier à Dijon et battre le PSG samedi soir.
Un beau programme en perspective !

22h…
L’heure du retour a sonné pour Ben…on prend le Tram pour rentrer à la Gare.

23h00
Le temps de boire un coup et de relativiser cette défaite (un mal pour un bien ??????), Ben va prendre son train de nuit, direction Paris Gare de l’Est, alors que pour Kenza et moi direction l’hôtel pour une nuit bien méritée!
Un bon WE de tourisme footbalistique prend fin…

Vivement le prochain !

Merci ZARCOBX