AS Rome – Bordeaux (09/12/2008)

AS Rome – Bordeaux (09/12/2008)

AS Rome – Bordeaux (09/12/08)

N°99 : AS Rome 2 – 0 Bordeaux (09/12/08) / Stadio Olimpico

Compte-rendu

Jour 1 :

Arrivée vers 11h15 (pour ma part) à l’aéroport d’Orly-Sud, je me rends compte que quasiment tout le monde est déjà présent dans la file d’attente du contrôle des bagages. Seuls Darche, Sandra et Mix Curt sont au guichet pour enregistrer leurs valises.
Une fois le portique passé, certains prennent un café, mais tous sommes impatients d’embarquer, ce qui arrive plutôt rapidement. Nous voici donc installés confortablement (pour peu qu’on ait des jambes à la bonne taille !

2h de vol, on atterrit sous le soleil de Naples. Il fait déjà faim, donc on commence à chercher le burger king de l’aéroport pendant que les autres récupèrent leurs bagages.
Celui-ci restera bien caché (il semblerait qu’il n’existe plus), on file donc vers le bus qui doit nous ramener en ville.

Le paysage, sur cette ligne, nous montre une ville telle qu’elle est habituellement décrite : crade et pauvre… Mais on aperçoit déjà le Vésuve !

On s’arrête à la gare. Toujours pas de Burger King en vue, donc on se dirige vers le Metronapoli pour rejoindre l’auberge de jeunesse.
On stoppe à la station Salvator Rosa, on sort. On tombe avec ce genre de déco :

puis sur l’auberge :

Non, en fait, l’entrée de l’auberge est au fond à gauche de cette rue !

A l’intérieur, voilà à quoi ça ressemble :



Le temps de poser les affaires, il est déjà 17h20, on repart arpenter les rues napolitaines. D’autant qu’on commence à avoir très faim puisqu’on a toujours pas mangé, et qu’on doit acheter les places pour le match du lendemain et que, semble-t-il, les boutiques ne vendent que jusqu’à 18h !
Le métro nous dépose dans le centre. On va donc se mettre en quête de la boutique. Sauf qu’en sortant de la station, on s’aperçoit qu’il pleut des cordes ! Et bien sur, personne n’a de parapluie… Youpla décide très vite d’en acheter un (4€). Et on longe les murs pour éviter au maximum d’être mouillé.
La boutique ne doit pas se trouver loin, mais on ne la voit pas… On se renseigne : elle est entre 300 et 400 m plus bas ! A cet endroit, on demande à nouveau : elle est à 3 minutes de marche encore plus bas… hum, ok, on y va… Sauf qu’on voit toujours rien…
On commence à être trempé, ça commence à souler de rien voir, on se demande si l’on ne se fout pas de nous ! Puis on demande à nouveau, et on finit par la trouver… Encore faut-il qu’elle soit ouverte, car il est déjà bien plus de 19h ! Ouf de soulagement une fois devant !
Le temps de passer commande, de filer nos cartes d’identité et que le gars les rentre toutes dans l’appareil (places nominatives, et infos transmises à la police), on patiente une bonne demi-heure, puis on repart à l’affùt d’un resto, toujours sous la pluie. Non sans faire quelques pauses à l’abri dès que possible.



Comme on a déjà quelques adresses, on file vers la Via dei Tribunale où nous sommes censés trouver parmi les meilleures pizzas de la ville. Sauf qu’un samedi soir à Naples, bah, tout le monde (pas que les touristes), viennent manger ici !
Et là, c’est le drame…
On se tape toute la rue, il pleut toujours, et, sans mauvais jeu de mots, tout le monde en a « plein le dos » ou « plein les chaussettes » !
D’ailleurs, pour Naty, qui n’en peut plus, et Ben Becker, impossible d’aller plus loin. Ils mangeront, après attente, dans cette rue. Nous continuons, et trouvons, finalement, proche d’un métro, un resto sympathique prêt à accueillir 13 personnes !



Sorti du resto, direction le métro puis retour pour une douche bien chaude et une bonne nuit de sommeil bien méritée !

Jour 2 :

Nous avions prévu de nous lever tot pour pouvoir visiter de façon assez complète Pompéi, et aller au stade sans risquer de louper le début du match.
Du coup, réveil à 7h30 ! En sortant de la chambre, on apprécie le cadre de l’auberge :

Le temps de prendre une douche, et hop, déjeuner ! Comme il fait particulièrement beau et bon, certains se risquent même à la terrasse !

On part sur les coups de 8h15. On a prévu une heure pour aller à la gare : bah, c’est dimanche, il y a encore moins de train qu’on pensait ! Ca laisse le temps d’apprécier la déco des stations de métro :

Puis, une fois le métro là, de celles des wagons :

Faire une haie d’honneur aux gens qui sortent


Ne pas enculer la porte

Le temps de prendre les places pour le train vers Pompéi (ou pour certains, les pass pour le train plus la visite, et les cartes postales pour moi), on rejoint le train. Mais c’est un peu la course, on n’a pas envie de le louper !
Le trajet se fait sans encombre. Je note que quelques jolies italiennes peuplent le wagon. Et, également que le paysage vaut le détour : d’un coté la montagne et le Vésuve, de l’autre la mer !

Arrivés à Pompéi, ceux ne les ayant pas déjà prennent leurs places pour la visite, puis on rentre sur le site.
Première vision :

C’est cassé, mais c’est beau !

Rafaele sera notre guide pour la visite

Alors tout le monde écoute bien attentivement !

Pendant près de 2 heures, s’enchainent les paysages, ruines et explications de Rafaele !

A un moment donné de la visite, Rafaele nous montre deux cercueils de verre, où sont entreposés les squelettes de deux personnes ayant péri lors de l’éruption du Vésuve.

Et visiblement, ces deux pervers cherchent à savoir si c’est un homme ou une femme !


Ah mais non, il vérifie que c’est bien 2 PAC !!

Plus tard durant la visite, s’organise un concours d’ombres chinoises :

le lapin de…


la colombe de Van Gogh


le lapin de Darche

Puis, vient la découverte du Lupanar : en gros, le bordel de la ville !



Rafaele nous apprend que sur les différentes voies de la ville (à sens unique), des bites étaient gravées dans la roche pour indiquer aux gens le chemin du bordel :

Après quelques délires sur tout ça, on reprend la visite, lorsqu’on tombe nez à pierre avec le caillou le plus humain du site :

Un petit tour par l’amphithéâtre :

Viens la fin de la visite, le temps de la photo de groupe

puis la sortie, non sans mal, car on croit perdre une partie du groupe, qui a simplement pris le bon chemin ! Perso, je me suis laissé distraire par la vue :

Retour sur Naples par le train en direction de la gare.
Puis direction le San Paolo.

1h avant le match, il y a déjà beaucoup de monde, c’est très bleu autour du stade, et on sent que la passion est toujours bien présente !

On se restaure : cafét pour certains, sandwicherie pour d’autres
Puis, après 30 minutes de queue, c’est l’heure du match :

Belle ambiance pendant 90 minutes, notamment grâce à ces deux buts !
Nous sommes donc tous ravis !

Sortis du match, deux groupes se forment pour la suite de la journée (et donc de la fin du week-end à Naples) : Cricky, Réjane, Naty, Ben Becker, Méryl, Riera et Stéphanie décident de manger dans LA rue de la veille. Youpla, Keopar, Darche, Sandra, Mix Curt, Van Gogh, Gibal et moi-même décidons de découvrir d’autres rues et quartiers de la ville.
La suite du jour 2 ne concerne donc que mon groupe…

Arrêt à la station Amedeo : on décide de faire un petit tour de la ville histoire de voir quelques monuments parmi les principaux, et de tester le restaurant dont j’avais récupéré l’adresse chez un restaurateur napolitain à Londres.

Et, il n’y a pas à dire, l’Italie, c’est bien le pays du deux roues, et du scooter en particulier :

Quelques monuments :



Là, on se rend compte que Naples est beaucoup plus accueillant qu’on pouvait l’imaginer…

Après un resto chez Ciro

On continue notre petit tour, en remontant doucement vers le métro.
On prend ainsi le temps de goùter les fameuses glaces italiennes :

Une fois dans la station de métro, on se dit aussi que l’Italie, ça reste un pays d’art, il n’y a qu’à voir les déco des stations :

La journée se termine là. Demain départ pour Rome ! Il va falloir se lever tot pour aller choper notre train de 8h24, donc ne trainons pas, et espérons que l’on s’endorme rapidement !
En rentrant à l’auberge, on s’aperçoit que le lit de Van Gogh n’est pas tout à fait dans l’état où il l’avait laissé : de nouvelles affaires sont apparues. Un nouveau voyageur est arrivé, et s’est incrusté sur le lit de Van Gogh puisqu’il était fait… On déplace gentiment ces affaires et on se couche… Ce mec arrive un peu plus tard, dans un état proche de l’Ohio, on lui explique qu’il s’est trompé de lit… L’alcool l’aidant, il ne bataille pas, et se couche (sans s’être lavé, c’est bien dommage !)…

Jour 3 : Train Naples – Rome, ballade dans Rome (fontaine de Trevi, villa médicis, collisée, …), beau soleil

Allez, allez ! 6h30 (euh peut-être 7h en fait), tout le monde debout !!
On a un train à choper, et étant donné l’attente de la veille (même si c’était un dimanche), on se disait que ce serait pas du gâteau…
Bah finalement, on arrive à la gare avec de l’avance, et donc le temps de prendre un petit déj !
8h24 : tout le monde est dans le train. On s’installe, le train part…
Youpla rattrape le sommeil en retard (en fait, il est un peu malade le « petit »)

Réjane s’informe sur ce qu’il y a à voir et à faire à Rome

Vangogh et Keopar discutent et lisent la Gazetta

et moi, je prends des photos !

Arrivés à Rome, on se dirige vers l’hôtel. A pied, car, les organisateurs ont bien joué le coup, notre demeure pour les deux prochaines nuits est à proximité ! Et il porte bien son nom !!

Vers 11h30 (pas de débat Vangogh), on part en visite… En passant devant un arrêt de navette pour l’aéroport, je prends les horaires, on ne sait jamais…

Sauf que ce n’est pas la bonne compagnie !

Et c’est parti pour le tour de Rome !


Place de la république


Trinita dei Monte



Fontaine de Trevi


Mix-Curt découvre les vélibs locaux : les Roma’Bike


Bizarrement, ils ont une statue de Dark Sidius…


L’ambassade de France


Une partie du Palatin



Le Colisée


Oui, c’est bientôt noël à Rome aussi !


Monument Vittorio Emanuele


Vangogh ne nous a pas tout dit : il connaissait déjà Rome !!


On a retrouvé Zaza Napoli (enfin, Zaza Roma) !

Le soir, on décide d’aller manger au burger king. L’autre groupe nous dit qu’il y en a un à quelques stations de métro…
Ravis de pouvoir enfin y manger, quelle ne fut pas notre déception au moment d’avaler des sandwichs froid avec fromage non fondu, frites froides, verre de soda non remplis, tout cela après plus d’une demi-heure d’attente !
Enfin, ça nous permet de faire une nouvelle petite balade nocturne, et de faire quelques découvertes :


Comme le marketing à l’italienne

Après une énorme journée de marche, on apprécie la douche et une bonne nuit de sommeil (entre deux séances de ronflement) !

Jour 4 : Le Jour J !!!

Aujourd’hui, nous avons décidé de faire un tour au Vatican. Puis de se laisser porter, en prévoyant un retour vers 15h30-16h à l’hôtel histoire de récupérer nos affaires pour le match.

Du coup, comme on s’attend à voir pas mal de monde, puisque, en plus, il y a eu des processions la veille, on part relativement tôt, après un petit déjeuner chez Bruce et Franck (désolé, j’étais pas encore bien réveillé, je n’ai pas de photos) !

Puis, on monte dans le métro direction la basilique Saint Pierre !

On vient d’arriver devant, j’ai à peine le temps de faire une photo, que Marathon Gibal est déjà à l’intérieur !
Alors un petit coucou aux petits suisses :

Et hop, j’entre à mon tour : ça vaut le coup !

Après une bonne heure et demi de visite, on ressort, et on en profite pour poster nos cartes postales au Vatican : 31 timbres plus tard, je n’ai plus de langue !
On tente une approche de la Chapelle Sixtine, mais à 14€ l’entrée pour y passer au mieux une demi-heure, on abandonne. On décide de se poser pour un petit café, enfin, deux cafés pour Sandra puisque le serveur n’a rien compris…
L’addition arrive : 3€ le café ! argh ! 5€ l’ice tea ! re-argh !

Notre visite reprend son cours :


Le château Sant’Angelo

On remarque alors de drôles de coutumes !

En fait, après quelques recherches, voici ce que j’ai trouvé :
Citation:

Les cadenas de l’amour, c’est une idée tout droit sorti d’un livre italien, best-seller à ses heures : ‘j’ai envie de toi’ de Federico Moccia (je ne sais pas si ce livre fait partie de la collection Harlequin, mais le titre laisse présager une immensité de miaivrerie).
Dans ce livre donc, revenons à nos cadenas, les héros amoureux (bien sur), inscrivent leurs prénoms sur un cadenas, qu’ils attachent au troisième lampadaire du pont Milvio à Rome, pour sceller leur amour. (ohhhh, c’est beau).

Vient alors la pause déjeuner dans un charmant petit resto puis retour au marathon (car pas facile de suivre un Gibal lancé à toute allure !)


Photo conceptuelle et artistique de Mix-Curt


Aaaaah les bonnes pizzas !!


La Piazza Navona

16h, on est à l’hotel, prêt à repartir au point de rendez vous.
Vers 17h15, après une petite hésitation et un coup de fil à Criky, on les retrouve à la Villa Borghese, en compagnie des autres supporters girondins.
On y apprend que les appareils photos rentreront sans problème dans le stade (après avoir entendu – et lu sur le site officiel – totalement le contraire à Sochaux), que nous aurons une escorte jusqu’au stade, et qu’on va négocier pour se faire ramener à proximité de nos hotels…
18h, on s’installe dans les bus, puis 18h35 départ vers le stade.
Gyrophares et sirènes à bloc, le cortège file à toute vitesse vers le stade, les flics arrivant, parfois de façon impressionnante, à nous frayer un chemin parmi les bouchons, ou en arrêtant les véhicules croisés…

Courte attente devant les guichets, on rentre. Fouille relativement tranquille, les bordelais font leur entrée dans le parcage sous les sifflets.
Quand au stade…

C’est un bel écrin, de 80000 places, qui pourrait toutefois être mieux sans cette piste d’athlétisme, avec une pelouse plus proche et des tribunes moins évasées. Mais ça reste beau !

Le parcage prend forme, et commencent les chants.

Sur la pelouse, Ramé, puis le reste de l’équipe feront leur entrée sous les sifflets romains.

Fin du match, 2-0, une défaite synonyme de fin de ligue des champions… Dommage, mais on se consolera avec un bon dép’ en coupe UEFA !
Retour tranquille à l’hôtel, sous bonne escorte. Petite bière pour les uns, repos pour les autres.
Il est prévu de se lever à 5h30-6h00 pour prendre le bus nous amenant à l’aéroport, la nuit sera donc courte.

Jour 5 : retour sur Paris
Debout avant l’aube, beaucoup (moi le premier) ont la tête dans le cul.
La pluie n’est pas parti depuis la veille au soir (et ne s’est pas arrêtée d’ailleurs, puisque le Tibre risque de déborder), on fait le trajet sous des trombes d’eau, et on espère que le vol n’aura pas de retard.
On arrive avec pas mal d’avance, on squatte l’aéroport en attendant l’embarquement…
1h30 de vol plus tard, c’est l’heure des « au revoir ».
Malgré la défaite, tous semblent ravis de ce week-end !
Alors on recommencera !!

Il manque à ce CR évidemment beaucoup de choses :
– des monuments,
– des blagues, vannes et autres calembours ou jeux de mots (à foison) de l’ensemble des participants
– des moments culturels aussi
– …
Mais c’est difficile de tout raconter (surtout sorti du contexte, pas sur que tout vous aurez fait rire ).

Je tenais à remercier l’ensemble des personnes ayant participé à l’organisation de ce trip car c’était parfait (ou quasi car ils vont avoir les chevilles qui enflent ) !
Merci évidemment aussi à tous les participants à ce dép !
Merci à Fujifilm (pour le matériel photo), Energizer (fournisseur officiel de piles), à Nastro Azzuro (fournisseur de bières 66cl à 3€50), et à tant d’autres que j’oublie !

Merci LUDO92250


Bordeaux – Chelsea (26/11/2008)

Bordeaux – Chelsea (26/11/08)

N°97 : Bordeaux 1 – 1 Chelsea (26/11/08) / Stade Jacques Chaban Delmas

Compte-rendu

Pas de compte-rendu


CFR Cluj – Bordeaux (04/11/2008)

CFR Cluj – Bordeaux (04/11/08)

N°95 : CFR Cluj 1 – 2 Bordeaux (04/11/08) / Stade Dr. Constantin Radulescu

Compte-rendu

DANS TON CLUJ

Dimanche 2 novembre – 22h
Je viens de préparer mes affaires et je pars de chez moi, direction Torcy.
Nous avons donné la consigne à tous les participants de ne pas afficher de façon trop visible nos couleurs.
Je pars donc uniquement avec l’écharpe mb idf 5 ans et la bâche.

Dimanche 2 novembre – 23h30′
Après avoir bu un café chez Cricky et Mafalda, nous partons direction l’inconnu et la ville de Cluj en Roumanie.
Répartition des voitures :
Voiture 1 : Youpla (Alexandre), Gibaldipontin (Cyrille), Cedric28 (Cédric), Duga78 (Arthur)
Voiture 2 : English77 (Andrew), Alex77 (Alexandre), Cricky (Christophe), Mafalda (Réjane)
Le trajet vers Calais se déroule tranquillement. Ca discute du déplacement de la veille à Nancy. L’épisode du sac à bâche est très commenté (merci Protus).

Lundi 3 novembre – 3h
Nous arrivons à l’entrée du tunnel sous la Manche. Nous avons de l’avance. Certains en profitent pour se restaurer. A noter que Youpla n’a pas pris de burgers.
Le trajet en shuttle sera gratuit pour nous. Andrew a réussi à avoir 2 passages gratuits grâce à un des ces fournisseurs.
Je fais par de mon inquiétude sur le temps qu’on aura pour rejoindre l’aéroport de Luton. Il faut dire que deux jours avant j’avais envoyé un mail à Andrew pour lui faire part de cette inquiétude. Tout simplement, j’avais encore oublié (comme pour Chelsea) de prendre en compte le décalage horaire. Certains (hein Andrew) ne vont pas hésiter à se moquer de moi sur le sujet. Au fait quelle heure est-il ?

Lundi 3 novembre – 4h15′
On arrive en Angleterre alors qu’on est parti à 4h20′ de Calais. Ce sont les joies du décalage horaire.
La 1ere photo de groupe est prise dans le shuttle. On a l’idée originale de faire pour la 1ere fois un cr en live. Nous décidons d’envoyer quelques photos aux membres du bureau pour que celles-ci soient diffusées en live sur le forum.
Merci à Andrew d’avoir envoyé les photos.
L’avion décollant à 8h10′, il faut rejoindre directement Luton. Le trajet se fera tranquillement. La conduite à gauche n’a pas posé de problème particulier aux deux chauffeurs de notre voiture : Youpla et Cédric.

Lundi 3 novembre – 6h30′
Nous garons les voitures au parking de l’aéroport. Il y a du monde qui part à Cluj. L’avion sera plein. On profite du voyage en avion pour (enfin) dormir un peu.

Lundi 3 novembre – 13h
Atterrissage (un peu musclé) sur l’aéroport de Cluj, la piste étant courte, il a fallu que le pilote freine sec.
Malheureusement pour nous, les joueurs de Bordeaux sont arrivés peu de temps avant. C’est dommage, ça aurait été sympa de les voir.
Lors de la réservation du billet d’avion nous avons pris le transfert en bus de l’aéroport au centre ville (prix : 10 € aller/retour). Cédric, n’ayant pas fait attention, a pris la formule taxi à 31 € (cher mais à priori classe).
Au final, ce sont 2 taxis qui nous amènent au centre. On aura la générosité de laisser la place de devant à Cédric qui l’a bien mérité (enfin payé).

Lundi 3 novembre – 14h30′
Nous arrivons enfin à l’hôtel après un long périple de Paris à Cluj.
Cricky est satisfait du choix d’hôtel qu’il a fait : c’est propre, bien situé, pas cher et ça aurait pu être calme (snif !!!).

Lundi 3 novembre – 15h
Découverte de la nourriture roumaine. Nous allons dans un restaurant conseillé par le responsable de l’hôtel.
Nous sommes accueillis de façon chaleureuse par Bobby notre serveur attitré.
D’entrée, on nous offre un verre de schnaps et grappa. Vivifiant !!! Vous auriez vu la tête d’Andew !!!
Certains s’essayent aux spécialités du coin, d’autres restent plus classique avec un plat de viande grillée. Les portions servies sont imposantes (petit mangeur s’abstenir). La bière coule à flot, notamment grâce à Andrew (note pour un prochain déplacement : commander un fut à Andrew, cela évitera au serveur de faire de multiples aller/retour).
On a bien bu, bien manger, le tout pour environ 10 € par personne. Ce n’est pas très cher.
Il est marrant de noter qu’Andrew parle au roumain en mélangeant français et anglais : je voudrais cheese et champignones.

Lundi 3 novembre – 17h
Tibo et Kévin nous rejoignent à l’hôtel. Ca fait plaisir de voir des têtes connues.
Chacun explique son voyage. Eux ont déjà bien profité du pays : visites des deux stades de Cluj (CFR et Universitad), soirée arrosée, ballade en ville, …
Puis on rencontre les autres supporters de Bordeaux (essentiellement les Ultramarines Bordeaux). Ceux-ci nous offrent l’apéro et nous conseillent d’aller manger dans le restaurant qu’ils ont fait le midi.

Lundi 3 novembre – 20h30′
Nous avons bien fait de suivre le conseil des UB. On a une nouvelle fois très bien mangé.
Youpla et Kévin ont pris chacun un mixed grill (ce plat est pour 2 personnes). Malgré le fait que ce soient de très gros mangeurs, ils n’ont pas réussi à finir. Avantage Youpla qui fut proche de terminer.
La bière a encore coulé à flot, merci Andrew.
Moi et Kévin on a essayé le vin rouge roumain (agréable surprise, ce n’était pas si mauvais que ça).

Lundi 3 novembre – 22h
Le groupe se sépare en deux.
La famille English, Cricky et Mafalda rentrent dormir à l’hôtel.
Les autres décident de profiter de la nuit roumaine.
Quelques bières au Cuba Libre. Il est amusant de noter que certains bordelais iront fumer leur cigarette dehors alors qu’il n’y a pas de loi spécifique en Roumanie.

Lundi 3 novembre – Minuit
La fin de la soirée sera plus chaude. Partie non commentée sur ce cr car interdit au moins de 18 ans.
Seuls les présents savent ce qui s’est passé au Onix.
A noter qu’on a vu beaucoup de VIP du club venus rencontrer les charmes locaux.

Lundi 3 novembre – 3h
De retour à l’hôtel pour un repos bien mérité.
Malheureusement, la nuit va être difficile. Ce fut un affrontement direct de ronfleur entre Youpla et Andrew. Comme pour Fort Boyard, la devise fut : plus haut, plus vite, plus fort. Un cauchemar pour les 8 autres personnes du dortoir.
Au final, je dirais victoire de Youpla qui a réussi à réveiller Andrew.
Personnellement, j’ai du réussir à m’endormir tôt le matin. La nuit a été une nouvelle fois courte.

Mardi 4 novembre – 10h
On est tranquillement posé sur une terrasse pour boire un café quand une télévision locale vient nous demander s’ils peuvent nous filmer pendant qu’on chante. On accepte et on chante l’hymne du virage sud.
Ensuite, c’est la télévision nationale roumaine (TVR) qui nous filme. J’aurais même le droit à me faire interviewer par la Estelle Denis roumaine. Problème : je n’ai pas l’écharpe de l’association, je suis obligé d’emprunter une écharpe de Bordeaux.
Je n’ai pas été excellent. Elle m’a demandé mon pronostic. J’ai dit 2-1 pour Bordeaux, buts de Gourcuff et Cavenaghi. A noter que l’interview a été faite en français.
On profite de l’occasion pour prendre des photos en sa (charmante) compagnie.
Si tout se passe bien, elle doit nous envoyer la vidéo, on lui a donné une carte de visite.
Un jeune roumain (le cousin de Darch ?) se joint à nous. Il nous demande même des autographes. C’est la gloire.
Serge des Diables de Charente se joint à nous. Il nous raconte son périple pour venir à Cluj : passage par Madrid, avion jusqu’à Bucarest puis train Bucarest – Cluj (450 km / 8h).
On croise d’autres VIP du club, notamment Martine responsable de la billetterie. J’en profite pour lui parler.
On voit des personnes présentes la veille au Onix, on leur demande si la fin de nuit a été bonne. A priori, oui elle fut excellente.

Mardi 4 novembre – 11h15′
Suite à l’épisode de l’écharpe, je décide d’aller la chercher à l’hôtel. Je ne compte pas me faire avoir deux fois.
Pendant ce temps, les autres font la rencontre de Marius Trésor et Jean-Philippe Doux, venus commenter le match pour 100% Girondins. Des nouvelles photos de groupe sont prises.

Mardi 4 novembre – 11h30′
On part visiter la ville. Kévin et Tibo nous rejoignent à nouveau.
On décide de se rentre à l’autre bout de la ville pour aller à la boutique du CFR Cluj (prononcer céféré).
On est content car on pense être dépaysé en prenant le bus local. Malheureusement, on voit arriver un bus de la ratp (on recycle tout en Roumanie).
Nouvelle surprise à la boutique, on rencontre Didi l’attaquant vedette du CFR, blessé pour le match de ce soir. Nouvelles photos de groupe. Il a été très sympa. Je lui ai même serré la main (ouah !!!!).
Après avoir acheté le stylo pour notre ami Vangogh, on retourne au centre ville.

Mardi 4 novembre – 15h
On décide de retourner au restaurant de la veille et retrouver notre ami Bobby le serveur.
Une nouvelle fois, on a été très bien reçu. On s’est gavé, la bière a coulé à flot (merci Andrew). Certains ont essayé les desserts : Papanasi (prononcé papanash) pour Serge, gâteau servi chaud à base de raisin, fromage blanc, confiture, œuf.
Tibo a du mal à finir sa crêpe (énorme) avec de la glace. Une chose est sure : on aura pris du poids en Roumanie.
C’est bon et copieux. C’est Dick Byrne qui aurait été content ici.

Mardi 4 novembre – 17h
Le groupe se sépare.
Certains partent visiter le stade vétuste de l’Univeristad Cluj.
Personnellement, j’en profite pour faire une petite sieste car je suis bien fatigué.

Mardi 4 novembre – 18h
Mafalda et moi ont part visiter les deux principales églises de la ville. On n’est pas rentré à l’intérieur car il y avait des offices.
A notre retour vers l’hôtel, on croise Jean-Louis Triaud. Je profite de l’occasion pour l’aborder et discuter avec lui. Il était au courant de notre périple et avait pris des nouvelles de nous.
Une photo présidentielle est prise, cette fois-ci l’écharpe mb idf est bien présente (alors satisfait Djik ?).

Mardi 4 novembre – 20h15′
On attend la police roumaine qui doit nous escorter jusqu’au stade.
La tension monte. Perso, je flippe un peu car la police n’arrive pas. Mes appels à Rémi responsable des supporters de Bordeaux sont vains.
Finalement, vers 20h45′ la police arrive (une voiture et un fourgon) et nous embarque direction le stade. C’est une grande première pour nous tous d’être amené au stade par la Police.
A noter la remarque de Kévin : dommage qu’il ne nous met pas le gyrophare. Deux minutes après, le policier appelle son collègue dans le fourgon et parle de gyrophare. Bonne rigolade dans la voiture. Il ne manquait que la sirène !!!

Mardi 4 novembre – 21h
On est enfin dans la tribune. Rassurez vous nous ne sommes pas en retard, décalage horaire oblige, le match est à 21h45′ heure locale.
Seul problème : Kévin n’a pas de place au stade et les roumains ne veulent pas le laisser rentrer.
Par chance, Youpla aperçoit Martine, responsable de la billetterie qu’il avait vu le matin discuter avec moi. Elle offrira une place à Kévin. Un grand merci à elle.
J’avais essayé d’appeler Rémi, responsable des supporters de Bordeaux, mais aucune réponse. Pas cool pour quelqu’un qui doit s’occuper de ses supporters !!!
On est 42 dans la tribune. 9 supporters bordelais sont bloqués à l’aéroport de Bergame et ne pourront pas assister au match.
Youpla, Cédric et Andrew s’occupent de fixer la bâche.
Le parcage n’est pas génial, un grand grillage puis un filet empêche une bonne vision du match.
Aucun responsable UB n’est présent donc nous n’avons eu de capo pour lancer les chants.
Nous sommes à 1900 km de la France et les fadas sont présents. Dans la tribune à côté de nous, environ 3 supporters de Marseille vont nous insulter pendant 1h. Les gars avaient au moins 4 mots dans leur vocabulaire. Vraiment pénible !!!
On aurait pu espérer l’intervention des stadiers mais ceux-ci ne feront rien. Il faut noter qu’ils avaient en moyenne 70 ans, plutôt allure mari des femmes que l’on peut rencontrer en train de mendier dans la rue.

Mardi 4 novembre – 21h45′
Le match débute. L’hymne de la ligue des champions retentit, c’est toujours un moment spécial à vivre en live dans un stade.
L’ambiance côté roumain est terrible. Par moment (plus trop après le 2eme but de Bordeaux et pas grand-chose en 2eme mi-temps) ça faisait autant de bruit qu’au Parc des Princes.
La tribune latérale répondait au chant des Ultras en tapant des pieds. Un bruit assourdissant, vraiment sympa.
En 2eme mi-temps, Mafalda et moi on a essayé de lancer les chants pour animer la tribune. Certains avaient du mal à chanter du fait de la pression du match.

Mardi 4 novembre – 23h30′
L’arbitre siffle la fin du match.
C’est la folie dans le parcage, la victoire est belle et méritée.
Les joueurs viennent nous saluer. Pas de chance, ils ne nous ont pas donné leurs maillots. Je pense que la configuration de la tribune ne nous a pas aidé.
Jean-Louis Triaud vient devant la tribune pour nous applaudir. On lui répond de nous offrir l’apéro ce qu’il fait en offrant un gros billet.
On fait la photo de groupe officielle du déplacement.
Arthur échange son écharpe avec un supporter roumain.
La police nous raccompagne jusqu’au centre ville. Cette fois-ci on sera obligé de s’y rendre à pied. Dommage et toujours un peu flippant car on ne sait pas ce qu’il peut se passer.

Mercredi 5 novembre – 1h
De retour à l’hôtel, il n’y aura pas de 3eme mi-temps. Sécurité oblige et, surtout, on doit se lever dans 2h30′ pour aller prendre l’avion.
Perso, je n’ai pas pu dormir. Cela a été le 2eme duel de ronfleurs entre Youpla et Andrew.
Anecdote de la nuit : J’essaye de dire à Youpla d’arrêter de ronfler. Il se réveille et dit : ce n’est pas moi qui ronfle. Comme par hasard, à ce moment là, plus de ronfleurs.

Mercredi 5 novembre – 3h30′
On reprend le taxi pour rejoindre l’aéroport. On laisse la place de devant à Cédric.
On retrouve Kévin et Tibo. L’avion décolle avec un peu de retard à cause du brouillard.
Je vais dormir pendant tout le trajet.

Mercredi 5 novembre – 8h30′
On arrive à Luton. Petit déjeuner anglais pour tout le monde.
C’est le début de la saga Youpla et les burgers.

Mercredi 5 novembre – 11h
On va passer le reste de la journée à Londres.
Tout d’abords, on va aux abords du stade de l’Emirates Stadium.
On fait une photo de groupe.
Dixit Cricky, on est là en repérage pour les 8eme de finale de la ligue des champions.
Ensuite, on se pose vers Leicester Garden, repas au Burger King.
1 triple whooper xl + 1 bacon – double cheese burger xl pour Youpla.

Mercredi 5 novembre – 18h20′
On arrive à Folkestone pour prendre le shuttle.
Le trajet retour sur Paris sera tranquille.
Petite arrêt et 2 nouveaux burgers pour Youpla.

Jeudi 6 novembre – 1h
Je suis de retour chez moi. Petit message rapide sur le forum pour indiquer qu’on est bien rentré.

Quelques remerciements :
Andrew pour le shuttle
Andrew et Youpla pour nous avoir amené à Luton
Cricky pour la réservation de l’hôtel
Protus pour avoir pris les places au stade
Kévin, Tibo et Serge pour nous avoir accompagnés dans notre périple, que de bons délires
Tous les participants à ce déplacement qui ont contribué à l’excellente ambiance
Tous les supporters de Bordeaux présents à Cluj, ce fut une belle communion entre tous les groupes, petit coucou au basque et son pote présents dans notre hôtel.
Et j’en oublie surement d’autres.

Pour information, notre voyage a couté tout frais compris (avion, voiture, hôtel, …) entre 250 et 300 €. La différence se joue sur le billet d’avion et sur les extras de fin de soirée.

Merci GIBALDIPONTIN


Bordeaux – CFR Cluj (22/10/2008)

Bordeaux – CFR Cluj (22/10/08)

N°93 : Bordeaux 1 – 0 CFR Cluj (22/10/08) / Stade Jacques Chaban Delmas

Compte-rendu

Pas de compte-rendu


Bordeaux – AS Rome (01/10/2008)

Bordeaux – AS Rome (01/10/08)

N°91 : Bordeaux 1 – 3 AS Rome (01/10/08) / Stade Jacques Chaban Delmas

Compte-rendu

Pas de compte-rendu


Chelsea – Bordeaux (16/09/2008)

Chelsea – Bordeaux (16/09/08)

N°88 : Chelsea 4 – 0 Bordeaux (16/09/08) / Stamford Bridge

Compte-rendu

Notre périple de supporters : Londres, nous voilà !

A l’occasion du premier match de Ligue des Champions de la saison, nous étions trois membres de WebGirondins à se rendre à Londres : DenKo, Eltet et moi-même. Profitant de la remarquable organisation de l’association de supporters les « Marine et Blanc d’Ile de France » (MB IDF), nous sommes allés avec eux en bus jusqu’à la capitale anglaise et le stade des « Blues » de Chelsea : Stamford Bridge. Un déplacement haut en couleurs et riche en moments forts que je me propose de vous faire partager !…

Lundi 15 septembre, Poissy, 19H00 :
C’est avec grande difficulté que je boucle mon sac à dos qui est plein à craquer. Je fais le tour dans ma tête et réfléchis pour savoir si je n’ai rien oublié… Maillot, drapeau, écharpe, j’emmène avec moi les affaires lambda du traditionnel supporter de football qui se prépare à aller voir son équipe jouer. Sont à signaler également les petits réconforts pour le trajet composés de sandwichs triangulaires, mais surtout bière boisson officielle du supporter en importante quantité, liqueur de litchi et surtout vin de Bordeaux (ça ne s’invente pas !). Au rayon des choses insolites que j’emporte, on trouve ma trousse de toilette (espoir d’être propre quand tu nous tiens !). Je ne suis pas en retard et c’est la première bonne nouvelle de la soirée… Je dois quand même ne pas tarder à rejoindre la Gare RER de Poissy afin de réaliser la première étape de la soirée, rejoindre DenKo à la station « Maisons-Laffite ». Ma copine est un peu inquiète devant la quantité de boisson que j’emmène mais ne rechigne toutefois pas à m’emmener à la gare, amour quand tu nous tiens ! Je suis donc déposé à la gare de Poissy et j’entreprends aussitôt d’aller sur les quais mon sac à dos blindé sur le dos et mon pack de 40 à la main… Inutile de préciser que j’ai fier allure !

20H30 : Station de Maisons-Laffite, RER A :
Voici le RER de DenKo qui arrive ! Je l’attends depuis près d’une demi-heure et je suis content de le voir sortir du train ! Nous nous dirigeons vers le lieu du rendez-vous fixé par les MB IDF pour le départ. Nous espérons tous deux qu’Eltet sera là. D’anniversaire de mariage, notre créateur graphique nous a prévenu qu’il serait difficile pour lui de nous suivre, resto et obligations conjugales obligent. Nous arrivons au lieu de rendez-vous en avance, les premiers mêmes et entamons tout de suite un rafraichissement pour nous remettre de nos émotions ! Petit à petit, nos compagnons de voyage arrivent. DenKo retrouve David, une de ses connaissances et les dirigeants des MB IDF débarquent. Pour ce trajet, nous serons encadrés par Cricky, Youpla et Ben Becker ! Tout à coup mon portable vibre, c’est Eltet qui m’appelle comme promis pour nous dire s’il sera là ou pas. Je décroche et une voix au timbre triste et déçu me parle et me dit qu’elle en pourra être présente. La déception est grande et tandis que je tente de consoler notre Dieu de l’image, une main se pose sur mon épaule et j’entends deux voix disant la même chose au téléphone et près de moi ! Eltet m’a joué un tour et viens d’arriver !

23H15 : Paris :
Nous prenons place à bord de notre bus et à la vue de l’imposant pack que j’emmène avec moi, les instances MB IDF décident de nous placer au fond d’office ! Le fond du bus est l’endroit des irréductibles du car, ceux qui passent la nuit à chanter, boire et assurer l’ambiance du bus pendant que les autres sommeillent. Ca tombe bien, on n’avait pas l’intention de dormir ! Les premières bières sont de sortie avant même le départ du bus ! Tout le monde est arrivé finalement malgré l’heure du départ qui a été modifiée ! Le bus part et entame pour nous deux jours de folie ! Pendant les premiers kilomètres, les présentations sont faites. Youpla nous apprends aussi que les MB IDF sont passés sur RMC et pour cause : nous sommes le seul bus à partir supporter les Girondins ce soir ! Suite aux incidents du tunnel qui devait en premier lieu nous servir de passage, bon nombre d’associations ont du annuler leur départ. Heureusement pour nous, le bureau des MB IDF a pris le taureau par les cornes et a trouvé une autre solution, nous prendrons le ferry ! Bravo à eux !

0H00 environ, bus :
Dans le fond, les présentations se font vite ! Les plus agités au départ sont certainement Vincent (Sweet) et David (Hardtack). En effet, nous sommes beaucoup de nouveaux et eux étant plus anciens que nous, ils mettent l’ambiance au départ. Des alcools en tout genre sont déjà de sortie, ça promet ! Je suis assis à côté d’Eltet et juste devant nous se trouve un individu déjà mythique dont le maillot floqué au nom de Sommeil nous donnera son nom : « Sommeil », original non ?! Sommeil a déjà dù commencer les bières avant de monter dans le bus puisqu’il est déjà très chaud dès le départ… Chants lancés (et non-suivis !) toutes les 30 secondes, don totale de sa voix, il devient vite l’une des coqueluches du fond du car ! Malheureusement pour nous, Sommeil mérite bien son surnom et va s’endormir très vite et pour longtemps ! Le temps pour lui de chanter son chant (unique) de boire encore plusieurs boissons et de vomir et voici à peine une heure que l’on est partis et il dort déjà ! Même au devant du bus tout le monde est encore éveillé ! Une vraie performance de la part de notre ami Sommeil! Dans le fond du bus qui nous a parfaitement intégrés, on trouve également « le Cheminot » et « Boubizard » particulièrement sympathiques avec qui nous trinquons volontiers. Youpla commence à interviewer le bus, petit exercice auquel nous participerons d’ailleurs, notamment « Chelseaboy », unique supporter de Chelsea à être venu avec nous. Inutile de préciser que le chambrage est le bienvenu, surtout lorsqu’il nous avoue supporter Marseille en France !

Plusieurs bières plus tard, bus :
Alors que l’ambiance dans le bus augmente crescendo et que les effectifs en bière ne cessent de diminuer, nous nous arrêtons sur une première aire. 51 pipis sont déposés le long des buissons près de l’étang de l’aire. 2 seuls seront effectués à l’intérieur de la station puisque notre convoi comporte deux femmes, toutes deux charmantes, Mafalda et Elodie. 53, cette fois-ci le compte y est ! Commencent alors les traditionnels « buissonnages ». le principe est simple ! Choisir une victime et la pousser dans les buissons ! Le premier à y aller est forcément Chelseaboy. Il sera également utile de vous préciser que les buissons choisis ne sont pas ceux que nous avions ayant eu l’immense honneur de soulager nos vessies ! Avec Eltet nous sommes buissonneurs dans l’âme également buissonnés lorsque voulant nous attaquer à Sweet, ce dernier s’accroche lâchement à moi pour nous faire tomber avec lui ! Vient ensuite le tour de DenKo mais également du coriace Hardtack ! Ce dernier ne se laisse pas faire ! Alors que je souhaite effectuer le geste technique de prise de jambe, David décale son pied et m’envoie involontairement un coup de pied digne d’une frappe d’un Roberto Carlos des grands soirs dans le nez ! Tandis que je reprends difficilement mes esprits et essuie mon nez qui saigne Hardtack est buissonné lui aussi, justice est faite ! Il est temps de remonter dans le bus et de repartir ! Mon nez n’est pas cassé, ouf !

Tard dans la nuit, Douane :
Alors que Sommeil dort tête appuyée contre le siège de devant dans le bus, nous nous arrêtons à la douane ! Il faut sortir, montrer nos papiers d’identité afin de pouvoir grimper sur le bateau. Inutile de préciser que les forces en présence sont désormais bien imbibées, qu’il ne faut pas sortir bière en main et ne pas chanter dans le bureau ! Cela peut paraître évident mais pour un supporter échaudé par la bière, le bus et les chants qui s’y font entendre, ce n’est pas forcément facile de mettre cela en œuvre ! Nous nous rangeons donc tous docilement et passons face aux douaniers l’air le plus sérieux et sobre possible ! Malgré tous nos efforts, inutile de préciser que la supercherie n’a sùrement pas marché ! Nous passons c’est là le principal et le bus se gare afin d’attendre le bateau ! Nous sortons avec pour consigne de ne pas trop nous éloigner. Derrière nous, un autre bus se gare… En sortent des collégiens allemands. C’est alors qu’une folle envie de communication me prend et je me décide à aller leur montrer nos chants et nos couleurs aux jeunes germaniques en sortie scolaire ! Vous vous douterez bien qu’un supporter bien imbibé de bière et chantant à tue-tête fait fureur chez de jeunes collégiens ennuyés par la longue attente ! Ces derniers semblent donc particulièrement enchantés de ma rencontre et sortent immédiatement appareils photos, portables pour me filmer et immortaliser mes chants. Je chante à tue tête brandissant écharpes et incitant les allemands à me suivre…ce qu’ils vont faire ! Toutefois, une personne va être loin de me suivre : leur professeur qui ne semble pas du tout apprécier mon attitude et ne manque pas de me le faire savoir par des « Go away !! » de plus en plus féroces et insistants… De plus, comme je reviens sans cesse, les collégiens me rappelant sans arrêt, difficile pour elle de faire preuve d’autorité ! Les nombreux professeurs lecteurs de cet article comprendront ! La police semble aussi avoir un œil sur mon cas mais n’intervient pas ! Heureusement !

4-5H du matin, ferry :
Une fois notre car garé en soute, nous descendons armés de quelques victuailles alcoolisées. Tandis que la plupart des gens trouvent un endroit pour dormir Sommeil en tête les vrais irréductibles dont je fais déjà partie restent éveillés. Forcément, l’inévitable se produit et nous rencontrons nos amis Germaniques près d’un bar sur le bateau ! Si je ne les reconnais pas à première vue, eux si !… Ils nous sollicitent avec Hardtack pour leur offrir des bières, ce que nous faisons avec sympathie. Seulement, « sympathie » n’est pas le mot que j’emploierais pour décrire l’attitude de leur professeur qui m’a immédiatement demandé de partir. Nous sommes alors tombé sur l’hôtesse d’accueil du bateau à qui j’ai fait dire « Allez Bordeaux » avant qu’elle ne demande je cite « à ses amis de l’emmener ! ». Mes amis me prennent en charge et je me retrouve avec eux pour le restant de la nuit dans le bar du bateau. Beaucoup de supporters s’y reposent allongés de tout leur long sur des banquettes, d’autres comme Sweet ont préféré dormir dans un couloir. Tout à coup, un coup de théâtre se produit ! Youpla vient nous voir et nous dis : « On a perdu Sommeil ! » Le restant du trajet sera passé à faire le tour du bateau pour le retrouver… Heureusement et suite aux fructueuses recherches de la nuit tout le monde se retrouve le lendemain matin pour repartir en bus… Nous sommes à Douvres direction Londres !

9H00 environ (Heure anglaise), bus :
Ca y est je me réveille, le cheveu dur et la bouche pâteuse… Ma voix est un peu rocailleuse et affaiblie. Normal me direz-vous après la soirée que je viens de passer. Eltet est déjà réveillé lui et semble aussi en meilleur état que la veille. DenKo dort encore comme un bébé. Sommeil est dans une léthargie profonde et si DenKo se réveillera lorsque Youpla reprend le micro pour nous donnez des indications sur la journée qui va se dérouler, Sommeil entrouvre un œil pour savoir se qui se passe mais replonge presque aussitôt au pays des rêves. Très fort ce Sommeil ! Youpla trouve le bus bien calme et me demande de venir chanter pour réveiller tout le monde (ma réputation est déjà faite dans ce bus sur ce plan !). Tandis que je m’exerce dans le micro, tout le monde ouvre les yeux même si personne n’est en état pour me suivre. Je retourne à ma place, quelqu’un me tend une bière ! Que ce bus est sympathique ! La consigne est simple. Le bus va nous déposer sur un parking près de Stamford Bridge et nous devrons effectuer une reconnaissance à pied afin de prendre la traditionnelle photo souvenir du déplacement. Après ce sera quartier libre jusqu’à 18H où nous devrons retourner au bus afin de reposer les affaires avant d’aller au stade. Attention, le délai pour revenir au bus sera d’une demi-heure, pas plus. Nous sommes tous pressés d’arriver. L’attente dans le bus est longue et ennuyeuse d’autant que ce matin les embouteillages sont pénibles pour nos foies et nos vessies respectifs, pressés de nous voir gambader à l’air libre à nouveau ! Après quelques détours, le bus se gare sur un grand parking, nous sommes enfin arrivés.

10H00 environ, parking :
Tout le monde est descendu y compris Sommeil et après être allé faire offrande des restes des derniers litres de bière consommés sur le Ferry au mur du parking et après avoir entendu les consignes de Youpla une dernière fois, le cortège se met en marche vers Stamford Bridge. Pas facile d’ailleurs de trouver le stade et nous devons utiliser notre sens aiguisé de l’orientation afin d’arriver une bonne quinzaine de minutes plus tard devant la rue qui mène au stade. Nous faisons la photo dans la joie et la bonne humeur devant l’enceinte, nous permettant même de lancer quelques chants Girondins aux passants interloqués qui nous regardent. Vient l’heure ensuite de nous séparer et nous allons former plusieurs groupes afin de passer la journée dans l’ombre. C’est tout naturellement que les membres du fond du bus restent solidaires. Notre petit groupe se décide donc pour aller tout d’abord chercher de la monnaie au distributeur puis d’aller dépenser cette dernière à la boutique de Chelsea. Mieux vaut le faire maintenant que lorsque tous les supporters Londoniens viendront faire leurs emplettes en prévision du match. Après avoir fait chauffer nos cartes bleues respectives, nous entrons dans la boutique.

10H30 environ, Boutique de Stamford Bridge :
Comme beaucoup d’entre nous, je prends l’écharpe du match mais également un ballon du club, chose que je fais depuis récemment, lorsque je vais assister à des matchs importants. J’en profite pour prendre un bâton pour drapeau que je me garde bien de faire passer à la caisse. C’est toujours ça de gagné ! En ressortant du magasin, Eltet nous propose son itinéraire, lui qui est venu passer des vacances à Londres. Nous irons à Picadilly, puis à Soho Garden où Eltet nous garantit de trouver un Burger King, enfin vers Big Ben et ce que nous serons curieux de voir une fois la matinée passée. Alors que nous nous dirigeons vers l’endroit où prendre nos tickets de métro, nous entendons parler français sur l’autre trottoir. En tournant la tête nous apercevons un journaliste en train de faire la présentation du match, tabloïds British en main. Nous allons à sa rencontre et il nous dit qu’il est en fait un journaliste de l’Equipe TV et qu’il fait la présentation de ce que disent les journaux anglais. Il nous montre assez énervé la composition de l’équipe Bordelaise annoncée par The Sun l’un des tabloïds les plus lus outre-manche. Ces derniers annoncent Placente en libéro, Diawara à gauche, A. Diarra sur le côté droit, Gouffran en milieu défensif et le plus amusant, Wendel en pointe ! Nous lui demandons si nous pouvons nous placer derrière lui pour apparaître sur la vidéo. Gentiment il accepte et après plusieurs tentatives, nous sommes sur le film. Nous le remercions et repartons en promenade.

Dans la matinée, Londres :
Nous disposons donc de toute une matinée afin de visitée la très célèbre capitale British. Notre guide sera l’expérimenté Eltet, qui armé de son plan de la ville semble le plus à même de nous guider de bonne manière. La première chose essentielle à faire est d’acheter des tickets de métro « à la journée ». Ainsi, nous pourrons nous promener où l’on veut dans Londres. Première destination, Piccadilly. Cette avenue à l’architecture très riche est remarquable, et parsemée de très nombreux magasins bien qu’à part Mc Do, rien ne soit réellement accessible pour nos bourses. Nos estomacs commencent à nous faire sentir l’absence de «full English breakfast » de ce matin ! Tout le monde est anonyme, il faut trouver un Burger King, non pas pour goùter à la cuisine locale puisque l’enseigne est tout aussi américaine que Mc Do’, mais on ne la trouve plus en France. Notre cher guide se rappelle en avoir vu un à « Soho Garden ». Explorant son plan il marche en avant et nous le suivons. Nous parcourons les rues et nous perdons une première fois. Difficile à trouver le fameux quartier ! Le plus navrant c’est que les magasins au bord des trottoirs sont souvent des restaurants ou des sandwicheries, ce qui n’est pas pour calmer notre appétit ! Eltet continue de chercher et nous parcourons les quartiers de Londres à pied, en quête du Graal, le Burger King. Les magasins sur les côtés changent très vite et les sex-shops remplacent les restos… De tous les côtés, enseignes lumineuses et demoiselles attrayantes ou non qui nous demandent de partager un moment avec elles ! Le seul qui semble ne rien remarquer, c’est Eltet qui fonce tête baissée sur son plan dans les artères de Londres !

Environ 13 heures, Soho Garden :
Après une marche qui nous apparait à tous ainsi qu’à nos estomacs interminable, nous arrivons enfin à Soho Garden. Eltet arbore un enthousiasme digne de quelqu’un qui s’apprête à découvrir quelque chose de grand et nous suivons affamés. Sweet a trouvé le moyen de dénicher un sandwich gratuit. Alors que nous nous pensons proches de l’arrivée, nous arrivons à Soho Garden où à notre plus grande surprise…nous ne trouvons qu’un grand jardin ! Eltet est dépité ! Il nous raconte que dans ses souvenirs, il y avait là un centre commercial immense avec des restaurants de tous les côtés de la place…nous ne constatons qu’un jardin et si un seul petit kébab se cache dans le coin…il se cache bien ! Rien à se mettre sous la dent c’est une évidence. Nous décidons unanimement de rebrousser chemin et Eltet repart dans une autre direction. Covent Garden est son nouveau but. Nous le suivons plus ou moins en file indienne avant qu’un cri vienne de l’arrière de la troupe. C’est Balbuzard ou Sweet qui a déniché…une française, et jolie qui plus est ! Elle semble heureuse de pouvoir nous aider à rechercher un restaurant, et atterrée lorsque nous prononçons le nom de Burger King ! Elle nous indique le chemin, Eltet essaie de nous faire croire « qu’il pensait bien que c’était là où il savait que c’était et que si ce n’était pas là où il pensait il pensait bien qu’il le savait pourtant mais que désormais il le saurait et y penserais pour un prochain voyage !… » Nous arrivons enfin devant le Burger King et pouvons enfin nous rassasier ! Eltet me paye même le menu, super cool ce Eltet tout de même…lorsqu’il n’a pas une carte en main ! A table, nous discutons de ce que nous allons faire. Le choix est posé, nous irons d’abord à Arsenal voir le nouveau stade, puis nous retournerons en direction du stade en passant par Big Ben et Westminster…

14H environ, sortie du Burger King :
Nous reprenons le métro l’estomac presque lourd et nous dirigeons donc vers L’Emirates Stadium dans le quartier d’Arsenal. Il y en a un parmi nous qui est surexcité, c’est Boulbizard. Arsenal est son deuxième club de cœur et à peine arrivons nous qu’il se dirige vers la boutique. Nous préférons aller voir stade et la première impression qui en ressort est « magnifique » ! L’architecture moderne, les vitres qui donnent un style neuf et soigné à l’enceinte, l’aspect imposant de l’endroit nous laisse songeurs… Tandis que DenKo est parti avec Sweet faire le tour du stade, nous allons avec Eltet et les autres rejoindre Boulbizard à la boutique. Ce dernier dépense près de 300 euros en maillot, pulls, écharpes ! Ce dernier sort fièrement avec ses deux sacs pleins à craquer de « victuailles gunnerisées » et nous repartons du stade. Avant de nous rendre direction Big Ben certains vont voir ce qu’il est possible d’apercevoir de l’ancienne enceinte Highbury et nous retournons dans le métro.

Après-midi, quartier de Westminster :
Nous ressortons dans le probablement plus célèbre de tous les endroits de Londres. Nous tombons presque immédiatement sur l’horloge la plus connu du monde, Big Ben. L’édifice est imposant, plus encore que je l’imaginais. Eltet nous a dit qu’il y avait un parc fort sympathique près de Westminster. A croire que son sens de l’orientation est plus développé une fois l’estomac rempli, nous longeons le Parlement anglais et tombons bel et bien sur le fameux parc. Nous nous reposons sur des bancs le longs de la Tamise. Nos pieds sont fatigués par cette journée où nous n’avons finalement fait que marcher. Des mouettes viennent avaler les chips que DenKo a étendues sur le muret qui longe le fameux fleuve…tandis que je m’applique à les chasser ! Une fois remis et constatant avec joie l’étendue d’herbe qui s’étend autour de nous et qui ne demande qu’à être utilisée, je sors de mon sac mon ballon acheté le matin même et nous nous empressons d’aller taper dans la balle. L’envie nous prend de faire un taureau. Eltet se dévoue pour aller au centre mais nous quittera vite, préférant aller retourner voir DenKo qui est resté sur le banc ! Nous jouons une bonne partie de l’après-midi puis nous retournons au métro direction Stamford Bridge.

17H30 : Sortie de la station de métro :
A la stupeur générale, lorsque nous sortons du métro nous sommes bien plus loin que ce où nous pensions être. Il nous alors demander notre chemin et commencer à marcher… Nous nous hâtons quelque peu car nous sentons que si nous pensions avoir de la marge pour rejoindre le parking et l’endroit de rendez-vous que Youpla a fixé ce matin il va falloir accélérer le pas !
C’est encore Eltet qui mène le train et j’essaie de le suivre du mieux possible… Nous demandons souvent notre chemin et les passants nous indiquent Stamford Bridge. Nous pouvons vérifier par nous même qu’ils disent vrai puisque les maillots bleus floqués aux noms des Drogba, Lampard, Terry ou autres Blues se multiplient. Alors que nous marchons depuis un bon quart d’heure, Eltet me confie qu’il espère arriver à temps car on sait qu’il sera très compliqué de rentrer dans l’enceinte avec nos sacs, la police anglaise plaisantant moins qu’en France. Je n’ose pas lui dire mais je pense la même chose ! Tout à coup, un bus s’arrête à notre hauteur au feu rouge. Instinctivement, Eltet et moi tournons la tête. Je regarde un passager et tout à coup en cœur ou presque nous crions mutuellement : « Le bus des Girondins ! »… A peine le temps de dévisager Ramé, Diawara et me semble t-il Chamakh que le bus repart… Au loin nous le voyons tourner, le stade se rapproche ! Enfin apparaît la formidable enceinte ressemblant à tout sauf à un stade vu de dehors… Alors que nous passons devant, nous apercevons Marius Trésor sur le trottoir et Jean-Philippe Doux… Le temps des photos et d’une légère causette et nous voilà repartis… Nous somme plus que Eltet et moi ayant semé bien involontairement les autres… Après différentes péripéties pour retrouver le parking et les autres, nous finissons par reprendre le bon chemin… Il est presque 18H30 ! Nous nous mettons à courir de manière éperdue et rejoignons finalement nos compères devant le parking ! Que d’émotion !! Nous retrouvons alors le bus et nous préparons pour le match… Je sors mon drapeau porte-bonheur et regrette de ne pouvoir enfiler mon maillot et mon écharpe souillés par des bières qui se sont cassées dans mon sac à dos ! Notre cortège se rassemble et nous partons peu après vers Stamford Bridge… Le trajet se fait sans problèmes. Arrivés devant le stade et la traditionnelle fouille effectuée, je rentre avec DenKo dans l’enceinte et nous tombons devant ce spectacle éblouissant…

19H00 : Stamford Bridge :
DenKo et moi-même sommes éblouis tout comme notre Eltet lorsqu’il pénètre dans l’enceinte à son tour. C’est magnifique ! La première des remarques à faire et que nous sommes très proches du terrain, en fait juste au dessus du poteau de corner… la pente est excellente, la vue sur le terrain parfaite… C’est magnifique ! Le parcage s’installe, les joueurs sont à l’échauffement devant nous. A l’heure d’entrer sur la pelouse, l’hymne d’entrée des joueurs de Chelsea retentit, un peu ridicule avec ses airs de flùte enchantée… avec DenKo nous rions bien ! Eltet lui est déjà concentré ! Par contre, lorsque l’hymne traditionnel de la Ligue des Champions retentit, une bouffée énorme d’adrénaline me prend… GRANDIOSE ! Boostés par cet hymne le parcage se met en voix ! sans vouloir nous vanter, nous avons fait plus de bruit que les locaux, qui nous regardaient assis sur leur siège (en Angleterre pas le droit de se lever pour supporter son équipe, d’amener une banderole…). Ayant décidé de faire fis de ces consignes, nous sommes tous debout et chantons ! Le match me direz-vous ? Pas grand-chose à en dire ! A la mi-temps nous n’avons déjà plus aucune illusion de figurer dans ce match, tandis que nous mangeons Hot-dogs et mini-pizzas… On refait plus ou moins la tactique, dépités de n’avoir rêvé que 10 minutes… La seconde mi-temps est un calvaire et nous sortons vite du stade le match terminé pour rejoindre le bus et vite partir au port où nous devons prendre un bateau… En chemin des supporters Anglais nous donnent leurs écharpes offertes par leur club. Nous repartons vite, un peu sonnés par la claque reçue…

Tard dans la nuit, Port :
Après la route nous arrivons à Douvres, où il faudra attendre très longtemps avant de monter dans le bateau où, n’ayant pas comme à l’aller l’âme en joie, nous trouvons vite une banquette où passer la nuit…qui sera de courte durée. Le retour est calme comparé à l’aller… Il y a juste Almajo des MB IDF qui est « joyeux ». Il a gagné le petit concours de pronostics du bus et remporté 40 euros…

10H00 (heure Française), Paris :
Le bus Nous redépose et il est temps de faire les adieux à tout le monde. Eltet a la gentillesse de me ramener en voiture jusqu’à chez moi. Je suis déclaré membre d’honneur du déplacement pour avoir fait chanter les Allemands… Je récupère mes rares bières restantes et après des adieux à tout le monde je suis Eltet qui m’emmène au garage de son entreprise.

11H00 : Poissy :
Mon sympathique chauffeur me dépose devant chez moi et nous nous disons au revoir. Je rentre chez moi après ce super séjour Outre-manche. Malgré l’amertume de la défaite nous avons passé de supers moments. Merci à Nico, à Loïc et Florian de m’avoir suivis dans cette expédition folle et Merci à tous les MB IDF pour leur superbe organisation, vous êtes des pros… On se reverra très vite…et Bordeaux gagnera !

ALLEZ BORDEAUX !

Merci PHARAONRAMSES


PSV Eindhoven – Bordeaux (05/12/2006)

PSV Eindhoven – Bordeaux (05/12/06)

N°45 : PSV Eindhoven 1 – 3 Bordeaux (05/12/06) / Philips Stadion

Compte-rendu

Enfin une victoire en deplacement ! Beaucoup des 27 courageux attendaient en vain une satisfaction, une recompense à tous ces kilomètres avalés (le Parc, ça compte pas evidemment choix très stratégique car c’est dans cette voiture que les bière sont placé !! L’autre caisse est composé de bordelaisdu93, de capt’aine gibaldi, et de trois nouveaux qui sont Bejamin J.,Cédric B. et Cricky.

Pendant le trajet on parle de tout, de foot, du forum, du déplacement à Liverpool et celui d’einhdoven. Les kilomètres défilent assez vite on on décide de faire une pose mais le problème c’est que les voitures ne sont pas du tout ensemble donc la voiture rouge, celle de gibaldi, nous attendras sur le parking après le péage de la sortie pour Auxerre!! Kikick profite de la pose pour vendre le nouveau pull qui feras fureur chez les participant du déplacement!! Avec barth on s’aperçoit vite fait qu’un buisson nous appel et on va l’inspecter, à première vue il à l’air bien bien tendue mais bon on préfère tester de nous même et hop un p’tit tour dans les buissons qui sont en faites bien sympa !!

Nos trois nouveaux y goùterons sans trop de résistance ( c’est plus marrant ils s’y jettent tout seul maintenant )et kikick auras le droit aussi parce qu’il ne faut pas déconner arriver un quart d’heure de retard ça se paye !! Puis après un ptit foot fùt organisé a la va vite, Vangogh nous feras voir tout son talent de footballeur et la malheur une bière malencontreusement laissé à l’abandon seras percuté parle ballon et la bière et répandue sur le sol !!!! Avant ça c’est barth qui s’était chargé de la renversé sur le parking (t’in barth merde c’est de la bière tu pourrais y faire attention )et on croiseras Ryvireak qui s’arrêta vite fait pour nous dire bonjour!

Bref il est temps de repartir et on se dirige vers le stade!! On se perd un peu dans Auxerre et on demande a homme dans sa voiture la direction du stade c’est simple il nous dit ‘suivez moi!! Passé devant’ Une petite incompréhension dans la voiture mais bon on suit le chemin du monsieur!! Il nous quitte en nous indiquant ‘c’est par là’ euh oui merci on sais lire maintenant !! En tout cas on s’aperçoit que l’auxerrois est plus sympa que le lyonnais pour indiquer le chemin !! On trouve le stade et on se gare dans le parking visiteur!!!!

On va devant le parcage et on voit que la place n’est qu’a 4€ cool, on rentre environ trois quart d’heure avant le coup d’envoie et on voit que le stade est encore bien vide mais on se dit que ça va arriver !! Bon plus que 10 minutes, pas d’ultras ni de devils ne vue, et on se dit que ce soir ça ne seras pas l’argentine dans le parcage mais au moins j’aurai la place de bâcher !! On est sauf quelques ultras arrivent et posent leur bâche juste avant le coup d’envoie et quelque chants partent mais difficile sans capo ni tambours, pas de drapeaux pour l’ambiance. Pour le match nos gigis se défendent bien et même se procurent une très belle occase mais la frappe de Wendel s’écrase sur la barre!! JDC marque le seul but de la soirée qui seras loupé par les devils arrivée 35 minutes en retard mais ça va aider l’ambiance à décoller dans le parcage!!

Le match passe on a chaud mais on résiste et Lilian manque un penalty et redonne espoir pour les dernière minutes, kikick se crispe à mon bras mais c’est bon on est qualifié et on recevras les stéphanois pour le prochain tour.

On sort du stade on fait une photo de famille avec la bâche et la famille Teva qui était venue aussi!!! On décide de manger un morceau avant de partir mais là on tombe sur LA baraque à frite!!! Toute la famille au complet dans cette baraque !! On commande à manger et là la phrase du jour ‘eh la mère fait cuir des steak pour des américains’ ce qui nous feras bien rire, puis s’en suit de plusieur blague de notre vangogh qui est chaud comme la braise !!!Avant de repartir Benjamin ne fait voir son beau briquet du… PSG!!! Gibaldi aussi se feras remarqué avec une sonnerie de téléphone que l’on pourait qualifier de merdique !!Bref après une très bonne rigolade on décide de repartir sur Paris on se dit au revoir pour la voiture qui part sur Paris Est!!

Bref on part d’auxerre et on écoute le match de Lyon et on les entend planter leurs deux buts coup sur coup et on se dit qu’on aimerait pas être à la place des parisiens qui ont fait le déplacement!! Le retour est assez calme on discute de tout encore une fois!! Comme on était 6 dans la caisse de kikikc c’est Loïc qui était dans le coffre !!!! Arriver proche de Paris bordelaisdu93 décida de prévenir ces parents mais le pauvre ne savait pas se servir du téléphone, il a mit environ 50km avant de pourvoir envoyer son sms !!!!

On arrive sur Paris vers minuit et demi envrion on se dit good bye et à lundi pour les présents car le prochain déplacement n’est autre que LIVERPOOL!

Très bon déplacement comme d’ab!! Merci à tous pour ce déplacement et à la prochaine

Merci PROTUS

« -) et voila qu’ils nous sortent ça pour ce match sans enjeu apres une deconfiture lensoise.

27 courageux donc partis de bon matin de la Porte Maillot, seulement 2 ou 3 ayant couru derrière le bus (dont ma pomme, merci la SNCF grrr), vite dans le tryptique BVP :

Bieres avec en particulier les 1664 de Van Gogh (qui devait bien ça apres sa traitrise de Bollaert)

Vin avec quelques cubis qui circulaient allegrement (et pas du Bordeaux à ce que j’ai vu 🙁

et Pronos bien sur que Gibaldi a vite enclenchés avant que les esprits s’egarent ou que Van Gogh mette 6-0 pour le PSV

Ces esprits justement vite chanteurs, surtout à l’heure de la présentation de nouvelles tronches. La mienne d’abord (eh oui, pour ceux qui le savaient pas je suis un enculé de journaleux -) puis celle de Loic, qui n’y avait pas encore eu droit malgré le privilège de l’age, enfin celles des deux Bordelais (oui, des vrais !!!, pas des pièces rapportées) Remi et Tiken, en vrac lève-tots, fans de pornos et de spiritueux.

La Belgique nous accueillant avec un embouteillage (jolie gamelle d’un poids lourd d’ailleurs), José prend l’option pause steak-frites et ses passagers raquant chacun 30 centimes 2 vieilles dame-pipi (beau benef’ si on y repense). Le temps de quelques buissonnages en regle (un Protus sur ma gueule et un saut de poubelle pour Remi notamment) et c’est direction Eindhoven.

Ce qui est bien avec les Pays-Bas, c’est qu’on y arrive sans avoir le temps de s’en apercevoir. Le stade se pose donc vite au bout de la rue… et les flics tout aussi vite devant le bus, nous baladant allegrement autour de tous les parkings. ça se finit par un lachage de MBIDF devant le PSVstore (auquel les boutiques des Girondins n’ont rien à envier) et une migration vers Stratumseind, LA rue interessante de la ville. Eh oui, Eindhoven, à part Philips, y a pas grand chose (faut dire que ça était bien bombardé en 40-44, m’ont raconté les fans du PSV). Stratumseind donc, avec tous ses bars accolés. Au debut, on a plutot evité ceux d’où sortaient la techno, les bruits de megaphone, les petards (ceux qui explosent, pas les autres -) et les gonzes en tee shirts rayés rouge et blanc. Mais finalement ils nous ont accueillis à bras ouverts… et heureusement vu ce qu’il est tombé ensuite, on serait pas restés dehors. Avec en plus un prix discount (1,5euro) sur la roteuse reservé au capo des supporters ! L’Ajax, Lyon, Nancy-Feyenoord, Liverpool… Tout y passe, y compris une bonne grosse poilade lorsque j’annonce 3-1 pour Bordeaux. Rira bien…

Et le match se précise, les presi ont meme pas oublié les tickets, et nous voila dans le tunnel metallique qui mene au parcage. ça parait grand pour nous mais avec 2000 brutes de Feyenoord, c’est surement plus proche du zoo. Le stade est tout de meme impressionnant, autant en profiter car la Ligue des champions, c’est fini pour cette saison (qui a dit ‘et la suivante’ ?). Plus de grands stades, plus de musique d’opera, plus de grande etoile snif… Au moins les Girondins ont fait honneur à cette sortie. Les Ultras ont meme failli rater le 1er but de Faubert ! Et Dalmat, oh la la Gomes comment il a l’air con ! Meme Marange fait son match. On n’entend plus que nous (ça c’est ce qu’on se dit parce que les fans du PSV m’ont affirmé qu’ils avaient rien entendu de nos chants 🙁 Enfin, on pourra dire qu’on a vu Darch’ mettre un but Ronaldinhesque, le style en moins c ‘est vrai. Que du bonheur ! Ramé est aussi au top et les tribunes se vident rapidement. Du coup, ils nous lachent aussi sans tarder pour féter ça. Retour au pub T’lempke. ça veut dire ‘La lumière’ si j’ai bien compris (et c’est pas evident avec toutes ces bieres) et si ça signifie le bout du tunnel des Gigis, ça me va ! José nous ayant juste donné la permission de minuit, on passe une petite heure tranquille, le temps pour Remi de se faire tirer son echarpe par une beauté locale (et elles sont nombreuses mamamia) … mais sans contrepartie, le con. Au moins Laurent il a récupéré une echarpe du PSV (moche, certes). Et retour vers Paris. Avec 30 euros de plus personnellement : prono avec le bon score et 2 des 3 buteurs, de quoi dormir avec le sourire -)

Merci KEOPAR

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Liverpool – Bordeaux (31/10/2006)

Liverpool – Bordeaux (31/10/06)

N°42 : Liverpool 3 – 0 Bordeaux (31/10/06) / Anfield

Compte-rendu

La date du 31 octobre 2006 restera a jamais gravée dans l’histoire des MB IDF : ce déplacement à Anfield pour le match de LDC opposant les Reds à nos joueurs au scapulaire fut tellement riche en émotions qu’il ne peut en être autrement.

Tout commence pour le bureau au moment du tirage au sort des poules de cette LDC : Liverpool, son stade d’Anfield, une part de l’histoire du football, il est impossible pour nous, supporters, de ne pas se rendre sur place. C’est décidé dès cet instant, l’asso organisera un déplacement à Liverpool, d’autant plus que le calendrier nous est favorable, le match ayant lieu la veille d’un jour férié.

Seulement voilà, un déplacement européen, c’est grand. Très grand même. Le seul passif de l’asso à ce sujet étant un périple en voiture vers Bruges pour un match de C3 au printemps 2004. On lance plusieurs demandes de devis, on multiplie les coups de téléphone et les heures passées sur Internet pour trouver le meilleur moyen de se rendre à Liverpool. Finalement, on reste sur nos habitudes, ce sera le bus, certes plus long, mais beaucoup plus convivial.
Un premier message annonce officiellement l’organisation du déplacement. Résultat: la boite email explose (au final on aura reçu plus de 300 emails pour Liverpool…) ! Devant l’afflux de personnes intéressées, on doit réserver un deuxième bus pour emmener tout le monde. Le budget explose, le bureau dort mal, on risque la banqueroute si on se plante, rien que ça… Rajoutez à ça le stress de ne pas avoir toutes les infos, de se lancer dans l’inconnu à chaque fois qu’on doit prendre une décision, et de devoir lancer les inscrïptions sans connaître le prix définitif (et donc s’exposer encore plus à des désistements), et vous aurez alors un aperçu de notre état d’esprit à ce moment-là.
Alors qu’on croit toucher au but, voici que deux semaines avant le match, le club nous réclame une copie de pièce d’identité de chaque participant, sans quoi pas de billet pour le stade ! Argh, il faut re-contacter tout le monde, on a une semaine pour récupérer tout ceci et le donner au club suffisamment tôt, afin de recevoir les places avant le départ ! Et c’est reparti pour des emails en cascade et des coups de fil à n’en plus finir pour s’assurer que la petite centaine de participants jouera le jeu pour tenir le délai. On parvient non sans mal à tenir ce délai, et on reçoit les places pour Anfield le vendredi, juste avant notre départ prévu le lundi suivant !

Le lundi 30 octobre, le bureau se réunit une dernière fois avant le départ, histoire de vérifier que tout est OK niveau organisation. Ben-becker a bossé comme un fou pour boucler le numéro 3 de notre zine, afin de pouvoir le distribuer lors du déplacement. TaraO nous a grandement aidé en imprimant les couvertures du zine ainsi que les plans que nous avons prévu de distribuer aux participants, pour les orienter dans une ville inconnue. Pam est venu nous apporter les places qu’il a reçues récemment, et aussi pour porter les provisions achetées le jour même et qu’on a prévu de distribuer lors du déplacement. Il lui faudra aussi remplir une dernière mission, pas prévue celle-ci : emmener en voiture Gibaldipontin à l’autre bout de Paris pour récupérer un papier essentiel oublié au domicile de notre trésorier. Premier petit coup de flip du déplacement, mais heureusement ils reviendront à temps pour ne pas retarder le départ des deux bus.

L’arrivée au point de rendez-vous : premier grand moment. Voir cette foule réunie, voir que tout le monde est à l’heure, c’est une grande satisfaction personnelle. Nous entamons Nico.C et moi l’appel de tout le monde, pour vérifier aussi que chacun a bien ses papiers pour traverser la frontière. Pam et Gibaldipontin reviennent pendant ce temps là. L’appel terminé, on décore les bus avec des affiches imprimées pour l’occasion par rahan, puis on peut embarquer : Nico.C, kikick et ben-becker représenteront le bureau dans le premier bus, dit bus ‘agité’, Gibaldipontin et moi-même se chargeront du deuxième, dit bus ‘calme’.
Et là, c’est la tuile : le deuxième bus ne démarre plus ! Nos chauffeurs s’activent pour fixer le problème au plus vite, le bus est poussé sur plusieurs mètres, mais rien à faire, c’est niet ! Je commence à regarder la montre : on a prévu large niveau temps, mais si une solution rapide n’est pas trouvée, on risque de rater notre train pour traverser la Manche ! On rassure les participants, sans être vraiment nous-mêmes très rassurés. Quand enfin, le bus démarre de nouveau ! Ouf, on peut y aller alors ? Ben non, parce que cette fois c’est le premier bus qui s’y met… Bon, c’est réparé assez vite, on respire de nouveau, et sur le coup de 23h, on prend enfin la route direction Calais.

Le déplacement dans le bus ‘calme’ se déroule tranquillement. J’expose le programme aux participants, puis on profite du trajet pour revoir le fameux PSG-Bordeaux de la saison 1998/99. Kikick nous rejoint à la faveur d’une pause pour exposer les produits de la boutique MB IDF, en sa qualité de responsable des produits dérivés, et je joue le mannequin pour l’occase. Alors qu’à la télé, Feindouno trompe Lama, que l’arbitre siffle la fin et que les bordelais exultent, nous voici au terminal Eurotunnel (timing parfait, une organisation au poil ). Tout le monde sort des bus et présente ses papiers, avant de remonter à bord. Les bus embarquent dans le Shuttle, c’est parti pour 35min de traversée. Il est environ 3h heure locale lorsqu’on arrive en Angleterre. Dans le bus ‘calme’, ben… c’est calme Tout le monde dort ou presque. Dans le bus agité, Seb gagne le premier t-shirt Anfield limited edition pour récompenser son œuvre d’art, entièrement peinte à la bouche

On contourne Londres, on se plante un peu mais pas trop, avant de retrouver notre chemin. Pause sur une station service alors qu’il fait encore nuit, les toilettes sont prises d’assaut, le gérant flippe un peu et nous dit qu’il y a d’autres toilettes dehors, sur la gauche. Bon, en fait dehors sur la gauche on n’a jamais trouvé les toilettes, du coup on a improvisé avec la flore locale On récupère quelques échos du bus agité, notamment la leçon d’anglais donnée par Darcheville9 : alors pour dire combien ça coùte, il paraît que c’est ‘How many much ?’. ça fait marrer tout le monde, et chacun se promet en son fort intérieur de se débrouiller seul plutôt que de demander à Darche pour entrer en contact avec la population locale… On reprend la route, le périple est encore loin d’être terminé.

Nouvelle pause alors que le jour se lève. On croise quelques têtes connues sur le parking de cette aire de repos. Le café du matin fait du bien et réveille un peu. Le vent et le froid réveillent beaucoup : Welcome in England ! Les organisateurs révisent encore une fois le planning que l’on va annoncer ensuite aux membres :
– arrivée sur Liverpool vers 10h heure locale. On se rend au stade d’Anfield pour y être filmé par W9, Nico.C a eu au téléphone le journaliste qui a confirmé nous attendre au stade à cette heure-là.
– On se rend à l’hôtel des chauffeurs, où les bus resteront stationnés toute la journée.
– Quartier libre pour la journée. Rendez-vous 18h à l’hôtel des chauffeurs pour se rendre groupés au stade, le match débutant à 19h45
– Sortie du stade après la rencontre, visite des pubs environnant, puis rendez-vous à 1h30 près du stade où les bus nous attendront pour reprendre la route.
OK, tout est bouclé, on reprend la route, et cette fois on ne s’arrêtera plus jusqu’à l’arrivée à Liverpool. On distribue à chacun sa place au stade, un plan de la ville avec quelques adresses sympas notées dessus, ainsi que le zine sur lequel a bossé ben-becker. ça bouchonne un peu du côté de Birmingham, ce qui nous laisse le temps d’apercevoir au loin le stade d’Aston Villa, mais rien de bien méchant. Comme ça ne dort plus dans le bus, on lance l’opération ‘Gagnez votre t-shirt Anfield limited edition’. Les premiers récompensés sont en fait les premières : on compte quatre filles pour ce déplacement, et elles gagnent d’office un t-shirt. ça grogne dans le bus, on nous traite de sexistes, mais on s’en fout, on est organisateurs, on fait ce qu’on veut. Ensuite, ce sont ceux fêtant leur anniversaire lors de ce déplacement qui ont droit à leur cadeau. Un t-shirt donc pour goléador nono, heureux comme un gosse, puis un pour Alain et un pour Patrice, nos derniers membres en date, premiers jumeaux de l’asso. Ensuite, ce sont quatre t-shirts qui sont mis en jeu lors d’un quizz très animé. J’ai pas bien retenu qui étaient les gagnants, qu’ils m’en excusent, mais certaines réponses des participants étaient assez marrantes.

Finalement, sur le coup de 10h30, on aperçoit juste devant nos yeux les briques rouges du stade d’Anfield. Interviewes avec le journaliste de W9, bâchage mythique sur le fameux portail d’Anfield, chants à la gloire de nos couleurs, c’est vraiment sympa, malgré le vent et la pluie qui s’est elle aussi invitée… On file ensuite vers l’hôtel des chauffeurs. Et c’est loin. Et ce n’est pas une bonne nouvelle. C’est une évidence, on doit changer nos plans, pas moyen de prendre l’hôtel comme point de rencontre. On convient alors avec nos conducteurs de repartir à Anfield, de déposer là-bas tout le monde puis de laisser les bus dans le parking visiteur. On passe à cette occasion devant Goodison Park, le stade d’Everton, l’autre club de Liverpool. Les deux stades sont très proches en fin de compte, seulement séparés par un parc. On demande à un gars de la sécurité du stade où se situe le parking visiteur ( non, pas DMC…). Il nous indique vaguement une direction. OK, on fait demi-tour, on tourne en rond dans les rues proches du stade, pour finalement ne rien trouver, sinon un parking réservé aux VIP. On se gare donc sur un trottoir, derrière le fameux parc séparant Anfield et Goodison Park. Tout le monde descend, en rappelant une dernière fois le rendez-vous entre 17h45 et 18h15 pour poser ses affaires dans les bus avant le match. La petite troupe s’éparpille, on reste juste une petite dizaine à attendre, histoire de voir qu’on peut laisser les bus là toute la journée sans problème.

Et ben non, en fait on peut pas. La police nous demande de dégager… On demande une nouvelle fois de nous indiquer le chemin vers le parking visiteur. La réponse nous surprend un peu : il n’y en a pas ! On nous indique simplement de faire demi-tour, et de se garer le long du trottoir, dans une rue perpendiculaire, Arkles Line. Il paraît que cette rue sera ensuite bouclée et surveillée par la police… La solution ne plaît pas à nos chauffeurs, qui ne semblent pas emballés par l’idée de laisser les bus dans la rue. Nous non plus, on n’est pas franchement partant pour ça. Il faut pourtant trouver une solution rapidement, nos chauffeurs risquent de dépasser l’amplitude horaire légale, et il faut surtout qu’ils aillent se reposer histoire d’être frais et dispos pour faire le trajet retour ! Finalement, il est presque 13h lorsqu’on convient de renvoyer les chauffeurs et les bus à l’hôtel. Deux chauffeurs dormiront en continu pendant que deux autres ramèneront les bus à 17h45, comme convenu, pour que tout les participants puissent déposer leurs affaires avant d’aller au stade. Merci encore d’ailleurs à nos chauffeurs pour leur compréhension sur ce coup-là !

Cette fois c’est bon, on peut partir occuper notre après-midi à traîner dans Liverpool. Première étape : la boutique du club, située dans le stade. L’écharpe souvenir de la double confrontation remporte un vif succès. Ensuite, on s’organise : on aimerait visiter Albert Dock et le centre ville, histoire de voir autre chose que le quartier d’Anfield. Du coup on stoppe deux taxis, qui suffiront à emporter dix personnes. Le chauffeur nous chambre gentiment, c’est de bonne guerre, et vingt minutes et £1.50 par personne plus tard (le taxi c’est pas cher quand on y monte à cinq finalement !), nous voici sur Albert Dock. Le contraste avec le quartier d’Anfield est saisissant : là où le matin nous n’avions vu que des rues tristes, avec des maisons inhabitées et/ou délabrées, on se trouve désormais face à des vitrines de boutiques, des rues piétonnes animées, et on croise beaucoup plus de personnes. D’ailleurs en passant devant le musée consacré aux Beatles, voici une tête connue : Eric Bedouet, le préparateur physique des Girondins, accompagné d’un autre membre du staff. Photo souvenir et petite discussion, avant de repartir, parce que mine de rien, notre estomac commence sérieusement à nous rappeler à l’ordre. Le prez n’a qu’une idée en tête : trouver un Burger King pour savourer de nouveau un Whopper. C’est chose faite quelques minutes plus tard, à sa plus grande joie.
On continue notre petite promenade, avec pour objectif Matthew Street, histoire de retrouver The Cavern, la boutique dédiée aux Beatles ainsi que The Flanagan’s Apple, histoire de s’en jeter une petite quand même. Sur la route on croise le webmaster du site officiel, qui est aussi un membre de notre asso. On en profite pour lui remettre un exemplaire du zine. Pendant que Nico, Nono et compagnie font quelques courses dans The Beatles Shop, et prennent la pause devant The Cavern, Franck, Big, Elysée, Cyril, Tim et moi-même prenons place à une table ma foi fort accueillante du Flanagan’s Apple. On nous l’avait vendu comme étant le meilleur pub irlandais de Liverpool, et je dois bien avouer que ce n’est pas un titre usurpé. Les autres nous rejoignent, on discute, on est bien, c’est vraiment chouette comme ambiance, et ça fait bien plaisir. Mais l’heure tourne, et il faut penser à repartir vers Anfield : nous devons arriver avant les participants, afin de les aiguiller vers les bus qui seront garés à un autre endroit. Re-taxi, car on n’avait pas envie de chercher pour les bus, cette fois-ci c’est un fan d’Everton qui nous conduit, et il nous souhaite donc de gagner ce soir

Je me rends à l’endroit où les participants étaient descendus du bus, pour les aiguiller vers le nouveau site, là où sont effectivement garés les bus. Les MB IDF arrivent par petits groupes, les uns après les autres. Nos bus sont déjà là, et à 18h15, les deux chauffeurs repartent en direction de l’hôtel. Il est temps de marcher vers Anfield !
On croise beaucoup de supporters des Reds. La sécurité est bien assurée, mais il n’y a pas de cloisonnement aux abords du stade, et ça fait bien plaisir de voir ça. Quand on pense qu’à Paris, lors des PSG/Bordeaux, on doit, sécurité oblige, faire un détour pour accéder au stade, ça laisse perplexe… Côté bordelais, c’est une vague bleu marine qui déferle sur le stade : 1800 personnes ont fait ce déplacement, magnifique ! Après une fouille très légère, on découvre enfin la pelouse d’Anfield. Et on la découvre de près : nous sommes à peine à 4m de la ligne de but, sans aucune fosse ni aucun grillage pour gêner, c’est beau ! Le parcage visiteur se remplit petit à petit, les chants sont repris puissamment, ça fait plaisir, on a le sentiment que niveau ambiance, côté girondin, on va peut-être vivre quelque chose d’énorme. Ramé et Dropsy pénètrent sur la pelouse pour l’échauffement, et nous saluent en réponse à nos chants. Du côté des supporters locaux, le stade ne se remplit qu’au tout dernier moment. Au moment où les enfants chargés de faire remuer la bâche LDC au centre du terrain pénètrent sur la pelouse, les premières notes du fameux You’ll never walk alone résonnent dans les haut-parleurs de la sono. Le public le reprend, côté bordelais on tend nos écharpes et on se tait, histoire de respecter les clameurs d’Anfield. Un premier frisson nous parcourt, le deuxième viendra au moment où retentit l’hymne de la LDC : cette fois on y est, et pour de bon !
Le coup d’envoi est donné, les 1800 supporters bordelais font un bruit d’enfer, jamais je crois je n’avais entendu en déplacement les bordelais faire autant de bruit. Légère déception quand à l’ambiance d’Anfield, qui ne se réveille que sur le premier but, et encore, seulement quelques minutes avant de sombrer de nouveau dans un quasi-silence plutôt inattendu. Les supporters bordelais en profitent pour se faire entendre, en ne faiblissant jamais dans l’intensité des chants (et uniquement des chants, puisque aucun tambour n’a été autorisé à pénétrer dans le stade).
La deuxième mi-temps reprend, les joueurs bordelais poussent, le parcage aussi, mais vient alors le carton rouge de Fernando (parfaitement logique, même si pour le coup le fameux fair-play anglais a pris un sale coup de vieux…). Là ça s’emballe, les insultes fusent entre les supporters, les stadiers se regroupent pour éviter tout débordement, l’ambiance est électrique. Liverpool inscrit un deuxième but et joue ensuite à la passe à dix (lamentable…), ça chambre du côté des supporters anglais avec des ‘olé’ à chaque passe, les insultes repartent, de mon côté je me dit que l’après-match risque d’être très tendu si ça continue comme ça.
Mais heureusement non. Le public bordelais relance des chants, toujours aussi fort, toujours avec autant de cœur, et même le troisième but anglais ne changera rien : jusqu’au coup de sifflet final, les supporters bordelais seront exemplaires dans leur soutien indéfectible à leur équipe. Cette ferveur a visiblement bluffé les anglais, qui ne chambrent plus, mais qui au contraire nous applaudissent maintenant ! Deux minutes avant le coup de sifflet final, You’ll never walk alone est relancé par les supporters anglais. De nouveau, on tend les écharpes côté bordelais. Coup de sifflet final, on chante toujours, tous les joueurs bordelais viennent nous saluer malgré la défaite, preuve que notre soutien s’est fait entendre. On est même salué par quelques joueurs des Reds.
Le stade se vide petit à petit, la sono du stade balance les premières notes de Hey Jude, et là on va vivre un moment magique : 1800 bordelais, dans un stade en train de se vider, vont reprendre le refrain et le ‘lala la laaaaaaaa, hey Jude’ de ce tube mythique. Les spectateurs d’Anfield s’arrêtent, ils ne sortent plus, au contraire, ils sont tournés vers nous et applaudissent ! Devant nous, les stadiers chargés de la sécurité sortent leurs téléphones portables pour nous prendre en photo, je n’avais jamais vu ça auparavant ! Un très grand moment de bonheur que ces minutes là, j’en ai encore des frissons en écrivant ces lignes. Dans les latérales juste à côté de nous, désormais presque vides, un petit gars tend une écharpe marine et blanche, et est salué par tout le parcage On ne reste pas très longtemps dans le stade après le coup de sifflet final, les grilles du stade sont ouvertes assez vite. Et la sortie est encore un grand moment : un fan des Reds me tombe littéralement dans les bras, m’étreint en me félicitant du soutien apporté à notre équipe durant la partie. J’apprends alors que dans le Kop d’Anfield, à la fin du match, les supporters frappaient dans leurs mains en chantant ‘Bordeaux ! Bordeaux !’ : ils ont été bluffés par notre faculté à laisser tomber le chambrage pour de nouveau supporter jusqu’au bout notre équipe. De nombreuses poignées de main, les fans des Reds nous souhaitent bonne chance pour la suite, c’est vraiment incroyable comme ambiance.

Nous voudrions faire durer le plaisir plus longtemps, mais la police nous invite à nous rendre à l’endroit où stationnent les bus, pour partir au plus vite. Problème : nos deux bus sont à l’hôtel des chauffeurs, et forcément, la petite centaine de participants ne peut embarquer. On explique la situation aux policiers, on fait la connaissance d’un officier parlant parfaitement français, ça va nous aider. Il nous apprend que le quartier ne sera pas bouclé très longtemps, et qu’il faut donc, pour des questions de sécurité, que l’on avance notre départ. On convient alors de prévenir nos chauffeurs, et d’attendre les bus dans un pub situé plus haut dans la rue. Dans le pub, c’est une ambiance très chaleureuse, on discute entre bordelais et liverpuldiens, on reçoit encore une fois les félicitations des supporters des Reds pour l’ambiance qu’on a mis avant, pendant et après le match. Je parviens à joindre l’hôtel et nos chauffeurs, Nico.C et eux décident d’avancer le départ à minuit. On prévient la police, qui s’engage à rester jusqu’à notre départ. Le pub arrête de servir à 23h, mais en faisant durer le dernier verre, on ne restera finalement que dix minutes dehors.
Nos bus arrivent peu après minuit. On fait l’appel avant d’embarquer, et là c’est un léger coup de flip : il manque quelqu’un ! Keopar a été aperçu l’après-midi dans le centre-ville, puis au stade, mais apparemment il aurait suivi des potes bordelais en sortant du stade, et du coup, il n’était pas avec nous quand la police nous a demandé d’avancer notre départ ! On espère alors qu’il va probablement arriver tranquillement à 1h30 comme on l’avait précisé au départ… Nico.C, Gibadi et moi-même sortons des bus, qui vont profiter de cette pause inopinée pour aller faire le plein, pendant que nous nous restons dans le quartier pour attendre keopar. Il arrive finalement peu après que les bus soient revenus de la station-service : en effet, il n’avait pas eu la nouvelle, et s’excuse, alors qu’il n’y est pour rien. Côté organisateurs on respire, cette fois c’est bon, il est un peu plus d’une heure du matin, on repart direction Paris !

Si à l’aller beaucoup n’avaient pas trouvé le sommeil, le retour est tout autre : la fatigue aidant, chacun s’endort assez vite. Nos chauffeurs l’ont confirmé : nous avons été très sages jusqu’à Folkestone et le terminal Eurotunnel Beaucoup ne se sont d’ailleurs même pas aperçu que nous nous étions arrêtés pour que les chauffeurs changent. On parvient à embarquer sur un Shuttle plus tôt que celui pour lequel nous avions réservé. On se retrouve avec les bus qui rentrent sur Bordeaux, qui eux étaient partis directement après le match, mais qui se sont arrêtés plus souvent. La traversée se fait sans problème, certains ne s’en rendent d’ailleurs même pas compte, se réveillant sur le coup de 9h heure française alors que nos bus s’arrêtent à la première station sitôt sorti du tunnel, histoire de prendre un p’tit café et refaire le plein d’énergie. Bon, le problème c’est que six autres bus bordelais ont la même idée, du coup la station déborde, et on décide assez vite de rembarquer, pour plutôt s’arrêter un peu plus loin. Le vent est toujours bien présent, tout le monde est crevé, on fait juste une photo de nos chauffeurs, qui ont été géniaux tout au long de ce déplacement, puis on rembarque, pour filer directement jusqu’à Paris. Pas de buissonnage cette fois-ci, trop de monde à introniser, trop froid, trop fatigué, finalement la décision de ne plus s’arrêter est appréciée de tous, chacun n’ayant plus qu’une idée en tête : rentrer à la maison On décide juste qu’une photo de groupe sera faite à l’arrivée sur Paris, les escaliers du lieu d’arrivée nous servant idéalement pour une belle photo de famille Dans le bus ‘calme’, un nouveau quizz permet à trois nouvelles personnes de gagner le t-shirt Anfield limited edition. A la télé, c’est les exploits de Dugarry, Lizarazu, Zidane et consorts face au Milan AC qui rythment les derniers kilomètres de notre périple.

Il est un peu plus de 13h quand on atteint notre point d’arrivée. Comme d’habitude, on ramasse tous les papiers qui traînent dans les bus, afin de les rendre propre. On remercie encore une dernière fois nos chauffeurs, qui eux aussi sont invités à poser sur la photo de groupe. Chacun se sépare ensuite, la tête pleine de souvenirs. Nico.C, Gibaldi et moi-même soufflons enfin, on a réussi notre défi. This was Anfield, et c’était vraiment bien.

Hey, Jude, don’t make it bad
Take a sad song and make it better

Merci DJIKSTRA