Bordeaux – Olympiakos (17/03/2010)

Bordeaux – Olympiakos (17/03/2010)

Bordeaux – Olympiakos (17/03/10)

N° 145 : Bordeaux 2 – 1 Olympiakos (17/03/10) / Stade Chaban-Delmas

Compte-rendu

Pas de compte-rendu


Olympiakos – Bordeaux (23/02/2010)

Olympiakos – Bordeaux (23/02/10)

N° 143 : Olympiakos 0 – 1 Bordeaux (23/02/10) / Georgios Karaiskakis Stadium

Compte-rendu

Arrivé le premier sur le sol grec, je suis rejoint, le temps d’attendre la valise, par Mikou, Gibaldipontin et son frère, supporter de l’OM, a qui on a essayé, pendant tout le séjour, de faire dire : « allez Bordeaux » mais il a résisté le mieux que l’on ait obtenu c’est « au bord de l’eau ».

Chaque pancarte ressemblant à une formule mathématique, on s’informe pour prendre la direction d’Athènes via le RER/métro local. On remarque que les stations et les wagons sont propres : pas de papiers par terre ou de tags…
Arrivé à l’auberge, on découvre qu’on nous a mis dans un petit studio avec cuisine, salle de bain et balcon (une très bonne adresse et pas cher  ). On s’installe en prévoyant un coin pour les filles qui nous rejoignent le lendemain…A l’unanimité on leur laisse les 2 lits près de la cuisine.

Gibald consulte son guide et nous emmène dans le quartier « Plaka » à la recherche de deux restos que l’on ne trouvera pas. Tous les restaurateurs de la rue nous interpellent et nous proposent bière, vin ou dessert gratuit on s’installe chez l’un d’entre eux pour goûter la bière locale : la mythos. Hélas, il n’y en avait pas, ils nous ont servi de la bière alpha.

La fin de soirée se passe dans un bar au nom assez original le « athènes bar ». Le choix fut bon puisque le vendredi c’est soirée brésilienne, Mikou se déchaine et part à l’assaut de la piste de danse.

Seconde journée, Gibald organise la visite de la ville. On passera plusieurs fois devant le parlement, où toutes les 30 minutes, jour et nuit, les gardes saluent la tombe du soldat inconnu.

On se dirige ensuite vers le mont Lycabette à environ 300 m d’altitude que le guide donne en 20 minutes mais Kasta peut être fier de la condition physique de ses troupes qui l’on gravit beaucoup plus rapidement (easy coach, easy).

Malgré la brume, on a une belle vue sur la ville qui s’étend de la mer jusqu’aux montagnes.

Certains quartiers composés de petites rues jalonnées d’orangers contrastent avec la grande ville à laquelle on s’attend.

Pour manger le sandwich local : le gyros, on se dirige vers la place « Omonia », en passant par la rue marchande et un marché présentant de la viande sur des centaines de mètres.
L’après midi se déroula dans le quartier Gazi, premier site industriel de la ville avec une usine à gaz (d’où son nom). On s’installe à une terrasse pour déguster une boisson dont les Grecs sont friands : le café frappé, servi par une serveuse au tatouage mystérieux sur le sein gauche.
Après avoir récupéré les 2 miss, direction un resto moussaka dans une rue animée où on nous aura proposé des roses, des réveils qui changent de couleur, des sacs, des lunettes, une boule qui s’aplatit quand on la jette contre le sol avant de reprendre progressivement sa forme…

Troisième journée dans la capitale grecque, on se réveille avec un beau ciel bleu qui nous fera laisser de coté nos manteaux, mais c’était sans compter sur un vent glacial qui nous fera regretter ce choix toute la journée. Bref, direction le stade olympique pour la rencontre entre le quatrième du championnat l’AEK Athènes et le cinquième l’Aris Salonique. Sur le chemin, on visite le temple de Zeus et le stade en U.

Les supporters de l’Aris ne pouvant pas faire le déplacement et malgré un stade ouvert, on a apprécié la puissance vocale des chants de l’AEK (surtout en seconde mi-temps), mais aussi les bombes agricoles et les fumigènes. Le match qui s’est soldé par une victoire 1-0 de l’AEK ne nous a pas permis de nous réchauffer. Les moments les plus fous furent :

  • au bout de 5 minutes on s’est rendu compte que c’était l’AEK qui jouait en noir et l’Aris en jaune
  • au début de la seconde mi-temps l’entrée de Meriem dans les rangs de l’Aris.

Le lendemain, on part pour l’île d’Egine. On passe devant le stade de l’Olympiakos, Mikou le photographie mais un policier lui dit que c’est interdit . Sur l’île, on loue une voiture et un scooter pour se balader.

Au retour, on s’arrête de nouveau au stade pour visionner un bout de l’entraînement des girondins en mode discret…c’est à dire qu’il fallait éviter de crier « allez Matthieu »…Bref, après s’être fait virer du stade, on fait quelques emplettes dans la boutique de l’Olympiakos avant de retrouver, dans le métro, le reste des mbidf fraîchement débarqué en Grèce. Pour le resto du soir, on retiendra la main de Vangogh dans l’assiette que tenait le serveur étalant ainsi la salade grecque sur la table.

Le jour du match commence par une grosse panique puisque les vols sont annulés. Ainsi, Air France m’envoie un texto : « Votre vol est annulé. Merci de votre compréhension ! » Ils ont oublié de préciser « démerde-toi connard ». Finalement, ils m’avaient automatiquement basculé sur un autre vol et tout le monde trouve de quoi rentrer directement ou via Munich ou Prague.
On peut donc poursuivre par la visite, très attendue pour ma part, de l’Acropole. Anne surnommée « wikipedia » pour l’occasion nous fait la lecture de son guide pour nous raconter l’histoire de chaque temple composant ce site : les Propylées, l’Érechthéion et le Parthénon…

Enfin, c’est le départ pour le stade, par petits groupes, sans montrer les couleurs, écharpes et casquettes dans les poches avec 3 mots de grecs sur le bout de la langue.
La fouille au stade est soft, pour des Grecs même pas une petite palpation testiculaire.
Un des plus beau sinon le plus beau tifo que j’ai vu, une puissance vocale impressionnante qui, en haut du parcage, nous empêchait d’entendre les chants lancés par les Bordelais. Mais cela n’a duré que 15 minutes puis quelques poussées de temps en temps mais pas plus impressionnantes qu’ailleurs. Un Stéphanois me dira le lendemain que l’année dernière se fut, à la minute près, la même chose.

Les supporters Grecs c’est un peu Dragon Ball Z, ils passent le début de match à nous envoyer des sorts. Comme ça n’a pas marché, en fin de match, ils nous ont envoyé des bouteilles. Hélas, des Bordelais ont répondu en envoyant des sièges. Le calme revenant, la police nous escorte jusqu’au centre ville, dans un tram où il faisait 40°C.

La dernière journée en Grèce fut marquée par une soirée énorme dans la rue miaouli (équivalent de la rue de la soif) avec pas mal de supporters Bordelais. Des « allez Bordeaux », des « boites à caca » raisonnent dans la capitale hellénique, les bières et l’ouzo coulent à flots et le président n’a pas supporté.

Merci NONO