Lens – Bordeaux (19/03/2005)

Lens – Bordeaux (19/03/2005)

Lens – Bordeaux (19/03/05)

N°22 : Lens 2 – 0 Bordeaux (19/03/05) / Stade Félix Bollaert

Compte-rendu

Samedi 19 mars 2005. En me levant je me dis que la journée va être longue. C’est mon premier déplacement, après un footing décrassant les quelques Leffes bues la veille et une douche bienfaitrice décrassant cette fois mon magnifique corps de rêve, j’enfile mon slip fétiche, celui-là même que j’avais mis quand j’étais allé voir Bordeaux – Lorient au Stade de France. (il est dédicacé par Karen Chéryl pour la petite histoire).

Je sors le scoot et me dirige vers Rueil Malmaison. Arrivé devant la gare RER, Renaud me rejoint et nous finissons par nous mêler à un petit groupe de supporters bordelais que nous ne connaissons pas, qui attendent comme nous. Vu l’écharpe bleue et blanche qu’ils arborent nous les embrassons affectueusement. Ils nous expliquent qu’ils sont nouveaux et qu’ils viennent avec nous. Nous les embrassons de nouveau avec plus de ferveur cette fois.

Après avoir attaché mon scoot à un panneau de signalisation, je prie pour le retrouver le soir sinon va falloir rentrer à pied en portant Salie sur mon dos étant donné que je suis chargé de la ramener après. Je l’attache tellement bien que même une armée de la DDE dotée de marteaux piqueurs ne pourrait même pas le déloger.

Finalement le prez arrive et nous indique l’endroit où nous devons attendre le bus. Petite précision, il arrive dans une Fuego rouge assez jolie. Plus tard on m’a expliqué que c’était une Porsche, c’est à s’y méprendre !! La Fuego est remplie de bouffe et de boissons en tout genre.

On décharge tout ça et l’énorme poche des sandwiches laisse présager qu’ils ont passé pas mal de temps à les beurrer ce qui n’est pas sans nous rappeler une certaine scène des tontons flingueurs et la célèbre réplique : ‘mais dis donc on est tout de mêmes pas venus pour beurrer des sandwiches ??’ Vu la quantité de boissons pétillantes nous allons pouvoir nous beurrer nous-mêmes finalement… Merci à eux pour les préparatifs en passant.

Nous sommes rejoints petit à petit par la fine fleur de l’assoce que je ne nommerai pas car je vais en oublier et après je vais faire des jaloux, parmi eux à noter toutefois la présence d’une certaine Barbie, belle poupée en plastique qui parle et qui bouge (elle a parlé et bougé toute la journée sans faiblir, merci Duracell). Salie a encore du beurre sur son pantalon et Pam s’empresse de nettoyer tout ça à l’aide d’une bouteille d’eau. Quand on peut rendre service !

Finalement, le bus arrive, rempli de types tout de sang et or vêtus. Présentations, embrassades, le président des Chtis Gavroches nous accueille chaleureusement et nous prenons place dans le bus, que dis-je, THE bus, qui ressemble à lui tout seul à une des tribunes de Bollaert. Nous y mettons quelques écharpes de Bordeaux histoire de colorer encore plus ce qui sera notre maison pendant 2h30 environ.

Arrivée après quelques rasades de boissons pétillantes et interdiction par le Prez de toucher aux sandwiches (à noter quand même une petite chanson dans une station-service qui a fini par lâcher les chiens nous prenant pour des fous) au stade Bollaert. Nous laissons nos lensois (pas facile à dire ça, nous laissons nos lensois, c’est comme ta touffe m’étouffe) et nous dirigeons vers l’entrée visiteurs. Prisage des places par Gibaldipontin et entrage. Délicieux moment que celui des palpations de sécurité à l’entrée, de beaux gendarmes mobiles rien que pour nous j’ai failli en ramener un à la maison.

Une fois dans la tribune je prends des photos. Le stade Bollaert se remplit et se colore, j’en profite pour prendre quelques photos des pom-pom girls qui passent devant nous et enregistre certains commentaires, notamment : arghhhhhhhhh ! J’espère qu’en hiver elles sont un peu plus habillées en tout cas. Remarquez, des pom-pom girls en manteaux et boots c’est pas terrible non plus. Après avoir mitraillé les pom-pom et zoomé sur leurs magnifiques heu… pompoms, le match finit par commencer.

Que dire du match ? Pas grand chose si ce n’est que les bordelais jouent mal, très mal, et que les lensoins se baladent, inscrivant le premier but après quelques minutes de jeu. La suite n’est pas racontable. Nos bordelais n’arrivent pas à aligner 3 passes consécutives et on dirait que les lensois s’entrainent. Bref, une horreur. Bordeaux encaisse un 2ème but en début de deuxième mi-temps et c’est les yeux écarquillés que nous regardons évoluer notre équipe qui semble partout, sauf sur la pelouse. Pas grave, on chante quand même et Mavuba vient offrir son maillot aux supporters à la fin du match.

Il nous faut plus qu’une défaite pour nous enlever le sourire, et après avoir attendu une quarantaine de minutes pour qu’on vienne nous sortir du parcage, nous voilà coincés à la sortie du parking par des stewarts qui semblent attendre le feu-vert d’on ne sait qui. Encore 20 minutes d’attente et nous sortons, accueillis par nos lensois qui nous font une haie d’honneur jusqu’au bus. C’est trop gentil, fallait pas !

A noter pendant le trajet du retour une halte buissonnière dans une aire de repos où nous avons pu goùter aux joies du bizutage made in MB, à savoir un petit tour dans un bosquet qui doit être mort à l’heure où j’écris tellement il a été saccagé par quelques corps inertes assujettis à l’apesanteur. En effet, l’action de jeter tout corps vers le haut entraîne automatiquement sa redescente vers le bas (difficile de redescendre ailleurs me direz-vous).

Nous profitons également du retour pour engloutir les sandwiches et apprécier les tournées qu’offre généreusement Daniel, le prez des Chtis Gavroches, ainsi que de leurs cakes aux différents parfums. A propos de cake, Nico n’a pas montré son cul ce qui est tout de même étonnant. Peut-être sa timidité l’a-t-elle emporté sur sa fougue habituelle ou était-il trop fatigué pour descendre son jogging ? (maculé de buisson car il y a gouté aussi).

Arrivée à Rueil, re-embrassades, je récupère Salie et me dirige vers mon scoot qui est toujours là, ouf ! Petit briefing, tiens toi bien miss, ça va décoiffer. 40 minutes plus tard nous voilà devant le château de Salie (hé oui), le majordome m’empêche de rentrer et je rentre chez moi avec plein la tête les images d’un stade sang et or chantant Bachelet ou leur célèbre marseillaise. Ya pas à dire, pour un premier déplacement, Bollaert, c’est la classe !

Merci aux organisateurs de ce déplacement, franchement des journées comme ça, je sais pas vous, mais moi j’en redemande !

Merci WAOOOO