St Etienne – Bordeaux (23/10/2004)

St Etienne – Bordeaux (23/10/2004)

St Etienne – Bordeaux (23/10/04)

N°15 : St Etienne 0 – 0 Bordeaux (23/10/04) / Stade Geoffroy Guichard

Compte-rendu

En ce samedi ensoleillé, c’est 6 MB-IDF (Vince, Bubu, Xavier, Mattinho, Enzo, moi) et 2 MB Pôle Nord (Dels et Piranhas) qui se donnent rendez-vous à la Porte d’Orléans vers 9h. C’est tôt pour un samedi… on a tous la tête dans le cul. C’est donc dans le calme que nous partons.
Dans notre voiture, Xavier nous parle de ses vacances au Portugal, où il a vu plusieurs matchs de l’Euro. Dans l’autre voiture, les jeunes ont l’air calme… Vince a peut être trouvé un casque !
Le trajet est long et fatigant pour les chauffeurs. Nous faisons donc une halte à Moulin pour une pause casse croùte. Avant de repartir, nous mettons une belle pagaille sur le parking du supermarché. Bah oui, quand on déploie les bâches, pour faire des photos souvenir, c’est au milieu du passage que l’on s’installe !
Cette pause a réveillé tous les p’tits marine et blanc. La bonne humeur est là. Bubu fait le philosophe : ‘être ou ne pas être une vache’. Vince nous mime un gars de la banlieue en train de taguer un mur… Et je ne vous parle pas de l’épisode de la bise…!

Nous arrivons finalement à St Etienne vers 18h. Il y a déjà du monde autour du stade. L’ambiance est bon enfant entre les supporters. C’est rare cette sympathie entre supporters. Ces moments là, il faut en profiter au maximum. Ce que nous ferons !
De notre côté, certains vont faire un tour à la boutique des verts tandis que d’autres vont manger.
Nous rentrons dans le chaudron vers 19h30. Notre parcage est déjà bien rempli. Nous sommes 1100 bordelais et quelques stéphanois mélangés avec nous ! Comme d’habitude, Vince, accompagné de Bubu, va bâcher.
A l’entrée des joueurs pour l’échauffement, le DJ de la sono nous met : ‘c’est qui les plus fort ? Evidemment c’est les verts…’ Tout le stade reprend le refrain. C’est magique ! L’ambiance commence à monter. Les Magics Fans et les Ultramarines se réunissent sur le terrain avec leurs drapeaux pour célébrer leur fraternité.
Il est 20h, le stade est plein. Le match va débuter. Le Kop Nord et notre parcage déploient les tifos. Ils sont magnifiques. Le vert et le marine sont de sortie pour célébrer encore une fois l’amitié entre les supporters.
Au début du match, l’ambiance en bas du parcage est excellente. Je suis avec Bubu, Vince, Dels et Piranhas. Nous chantons, nous sautons, bref : on s’éclate !
En face, chez les Stéphanois, c’est la même chose. Tout ce vert, dans cette tribune, c’est impressionnant. Les chants sont puissants grâce à la résonance du toit métallique. Les gestuelles et les tendus d’écharpes sont superbes.
Sur le terrain, le match ne restera pas dans les annales. Les girondins réussissent à tenir le match nul. Nous aurions pu perdre ce match sans un grand Ramé, surtout sur la frappe de Feindouno. Mais nous aurions pu ramener les 3 points avec un peu plus d’opportunisme notamment avec les occasions de Meriem et Chamakh.

Après le match, les joueurs viendront nous saluer et une grande partie d’entre eux offriront leur maillot. Je trouve ça très bien de leur part. Ils ont besoin de notre soutien et c’est avec ce genre de geste que notre club avancera.
Arf… C’est déjà fini ! Avant de sortir du stade, nous faisons une dernière photo de groupe derrière la bâche. Cpetiteuf, Salie33, Natou et Jérome nous ont rejoint.

Comme lors de tous nos déplacements, avant de rejoindre Paris, nous allons reprendre des forces au Quick. C’est l’occasion de se faire un p’tit résumé du match et de l’ambiance.
Nous repartons tranquillement vers les 23h en passant cette fois-ci par l’autoroute. Le chemin est long… Dans les voitures, les gars dorment mais c’est de la bonne fatigue !
On arrive finalement sur Paname à 5h30. On va faire un gros dodo avec qu’un seul mot en tête : ENCORE !

Merci BEN-BECKER


Caen – Bordeaux (02/10/2004)

Caen – Bordeaux (02/10/04)

N°14 : Caen 1 – 1 Bordeaux (02/10/04) / Stade Michel d’Ornano

Compte-rendu

C’était bien sympa les gars ce petit déplacement !

Encouragé par le bon début de saison de nos girondins, et par la volonté de découvrir le stade d’Ornano (18ème stade visité pour moi en France, ça commence à faire !), j’ai contacté Nico, le prez’ de l’association « Marine et Blanc IDF » qui organise quelques déplacements au départ de Paris, et qui assure aussi des retransmissions dans un local (à Paris lui aussi : ça c’est une super idée – plus besoin de payer TPS, canal + et le pay per view pour voir les gigis, et en plus on peut mater les matchs entre supporter…).

Le déplacement avec la place c’est 33 euros, 30 si on est adhérent de l’assoc’. Le prez’ me met directement au parfum et sans détour lors du premier contact téléphonique « écoute mon petit Passou, chez nous on aime pas trop les retardataires, alors soit au rencard samedi à 15h00 pétantes ». !! Ca rigole pas chez les marine et blanc IDF que je me dit, et à 14h58, c’est le cœur battant que j’arrive au rencard en me disant je vais être le dernier et je vais me fait chambrer.

En fin de compte, je vois 3 types qui attendent, on devait être 15 à partir, et le prez’ n’est pas là !! Le dernier retardataire n’arrivera que vers 15h45, et je me dit « c’est la première fois et la dernière que je me fais rouler la prochaine fois j’arrive une heure à la bourre ».

En plus du retard donc, on découvre que 2 voitures nous attendent à … porte d’Orléans, nous qui étions à Porte de la Chapelle (pour ceux qui ne connaissent pas Paris, c’est juste le sud alors que nous étions au nord…). Là je me dit, bon le prez’ non seulement il est en retard mais en plus il a pas le sens de l’orientation et/ou de l’organisation, va falloir penser à dissoudre l’assemblée et à organiser des élections anticipées…

On se dirige donc vers Saint-Cloud au Parc des Princes, dans le fief des Boulogne Boys pas loin de la brasserie des 3 obus où on a rencard avec les 2 voitures qui se sont perdues. D’un coup d’un seul, je remarque que tout le monde a discrètement remis qui un pull qui un manteau par dessus les maillots des girondins, sortis un peu hâtivement, y’en a qui cherche pas les embrouilles à priori !!

Les gars du déplacement. Ma plus grosse inquiétude c’était de me retrouver avec une bande d’adolescent post-pubère avec un délire un peu naze. En fait, il y a avait un peu de tout, de l’étudiant aux types dans la trentaine (dont moi, cool je suis pas le plus vieux !!). Ambiance supporter des girondins depuis la plus tendre enfance qui se fait un petit plaisir un week-end de temps en temps, mais pas non plus le gros excité au point de faire 3000 kilomètres en voiture aller voir jouer les gigis à Volgograd tous les samedis. Je me sens à l’aise dans mes pompes dans cette ambiance.

16H30, on quitte enfin Paris avec une heure et demi de retard et j’ai l’impression d’être le seul à être inquiet de ne pas être au match au coup d’envoi.

On fait 10 kilomètres, et la les ennuis commencent. Dans la voiture ou je me trouve, problème mécanique sur un changement de vitesse, grosse fumée derrière nous. Angoisse immédiate dans la voiture « quelqu’un est mécano les gars, nous demande le prez’ »…Perdu.

On s’arrête à la première station essence, le conducteur remet de l’huile (trop à priori) et là c’est la scène hallucinante : on remet le moteur en marche, petite accélération (à l’arrêt), et le moteur qui s’emballe complètement, un nuage incroyable qui sort du pot d’échappement… le conducteur retire la clef pour arrêter le moteur mais rien n’y fait !! le moteur monte tout seul en puissance et s’emballe…c’est la panique dans la station-essence tout le monde court se mettre à l’abri et finalement deux employés de la station arriveront à couper le moteur. Le moteur a l’air d’être bien foutu, le propriétaire de la voiture accuse le coup et nous avec, malheureux pour lui et honteux d’être inutiles. On a l’air con avec nos maillots et nos écharpes devant cette scène. Le soir, chacun mettra son petit billet pour aider symboliquement le propriétaire du véhicule. Je me dis, dans cette assoc’ y’a des gars cool.

Des types sont repartis sur Paris chercher des véhicules (on est à 30 kilomètres pas plus), et ils reviennent vers18h20. On a donc 1h40 pour faire 200 bornes et arriver au stade, le moral est pas au beau fixe. Le prez’ essaie de rassurer tous les petits nouveaux dont c’est le premier déplacement, y paraît que ça se passe pas comme ça à chaque fois, soit.

C’est à fière allure qu’on se dirige vers Ornano, le cœur battant et les yeux rivés sur la pendule. Dans les voitures (non fumeurs, ça aussi c’est vraiment cool, respect des autres), la conversation reprend, ça parle foot, girondins, de l’assoc’, des forums…

20h00 : on arrive sur Caen, premier stress énorme, périph nord ou périph sud ? la radio est à fond, Caen a sa première occas’ on est pas serein, vieille angoisse, vivement qu’on arrive bordel.

20h15, on est enfin au stade, on a loupé que le premier quart d’heure, ça va c’est cool. Première impression sur le stade d’Ornano : moche de l’extérieur. Ca fait beaucoup plus Palais des Congrès, salle de conférences que stade, car c’est uns sorte d’enceinte carrée assez massive dans laquelle on a mis un terrain. Perso, j’aime vraiment pas.

20h16, le parcage. Alors là je pousse un coup de gueule ! Pour arriver dans la tribune bordelaise il faut se baisser et passer sous le béton du stade, et on débouche dans un carré de 30 mètres sur 30, avec un filet qui ressemble à une cote de maille juste au-dessus de nous et qui nous gâche la vue du terrain. Sur les cotés deux rangées de protection en fers. Même des poulets élevés en batteries refuserait ces conditions de détention inhumaines. On est entassé la-dedans à plus de 200, on voit rien sur le terrain et j’ai l’impression de revivre ma jeunesse lorsque je regardais les programmes éducatifs du samedi soir sur canal + en crypté…. J.

De suite, Caen à l’air bien en place et marque un premier but pas illogique. Nous on vient d’arriver et on est cueillit à froid. Le stade de l’intérieur est propret, « bon enfant », siège couleur vert pomme qui n’auraient pas fait rougir les canaris nantais. Peu ou pas d’ambiance de la part du public caennais pourtant match à guichet fermé, on entend que les chants bordelais (c’est peut être aussi qu’une impression donnée par le parcage et la promiscuité).

Dans la tribune bordelaise, on se demande si Ramé s’est encore troué une fois de plus (voir le topic spécial Ramé) et on se demande pourquoi Bordeaux a toujours la balle sans se créer tant d’occasion de but que ça. Caen joue en contre jusqu’à la mi-temps.

La 2ème mi-temps repart et vu la supériorité technique et physique des bordelais affichée en première mi-temps, tout le monde y croit.

Seulement voilà. Le stade a pris en grippe Chamakh à cause d’un contact avec Planté, le gardien adverse novice mais excellent, et qui a très mal porté son nom samedi soir (dommage). L’arbitre, lui aussi novice et qui a remplacé au dernier moment celui qui était prévu, avait décidé d’expulser notre jeune attaquant. On va pas revenir sur ce nouveau scandale d’arbitrage, les images parlent d’elles-mêmes. A ce moment, ou Chamakh sort du terrain, il y a une sorte de haine collective dans la tribune bordelaise, l’arbitre est vraiment en train de faire basculer le match, il siffle contre nous chaque action et chaque tacle pourtant régulier (avoir une équipe physique c’est pas interdit, non ?). Donc haine et impuissance, on se dit on est meilleur, on joue mieux, on est plus technique, on est plus physique et on perd 1-0 à 10 contre 11 : y’a quelque chose qui cloche décidément ! C’est à ce moment de dépit total que Meriem remet tout le monde d’accord. C’est beau le foot J.

Et là, le match rebascule au niveau psychologique. Sur le coté gauche, Jurietti et Rool sont chaud bouillant, personne ne passe ! Faubert à droite est énorme !! Grosse vitesse, tacles XXL, il se permet à 10 contre 11 de belles montées bien senties. On commence à croire au 2-1, surtout que l’équipe de Caen n’a rien dans le froc ce soir là. Dès que Meriem touche le ballon c’est le feu. Pourtant Pavon décide de tenir le résultat en sortant Francia pour Cohade. L’équipe recule de suite et Caen se met à l’attaque dans les 10 dernières minutes. Comme sur les cotés ça ne passe pas, Caen balance des ballons dans le dos de la défense centrale et c’est très très limite à chaque fois. Le point faible des bordelais se situerait – il en défense centrale dans les ballons aériens ? (déjà contre le TFC …).

Au final, on prend 1 point, mais c’est 2 de perdus sur la qualité respective des équipes. Bordeaux vient de signer son 8ème match sans défaite, mais retombe dans le ventre mou.

Après le match, quelques rencontres avec d’autres supporters des girondins, avec des habitués des forums, c’est sympa. On refait un peu la match, mais en fait pas trop. La grande tradition du buisson a été respectée même si j’ai réussit à l’esquivée un peu (authentique entorse, je sais ce que tout le monde en pense) !

On rentre sur Paris et je me dit vivement le prochain déplacement ! Y’avait plein de brèves de comptoirs à raconter car le prez’ c’est un monument, mais bon, comme je suis un petit nouveau on m’a fait comprendre que je ferais mieux de me la fermer (ça sera pour la prochaine fois hé hé hé).

Retour sur Paname à 2h00 du mat’. C’était bien cool

Merci PASSOU


Metz – Bordeaux (11/09/2004)

Metz – Bordeaux (11/09/04)

N°13 : Metz 0 – 0 Bordeaux (11/09/04) / Stade Saint Symphorien

Compte-rendu

Pas de compte-rendu


Lille – Bordeaux (21/08/2004)

Lille – Bordeaux (21/08/04)

N°12 : Lille 0 – 0 Bordeaux (21/08/04) / Stadium Lille Métropole

Compte-rendu

Tout commence Porte de la Chapelle. Le rendez-vous avec les MB IDF est fixé à 15 heures. Tias arrive en retard (15h05) et se fait chambrer direct (on lui promet une tournée, qu’il ne payera pas : tssssssss).
Rapide présentation des protagonistes : nous sommes 13 à partir, dont 2 filles et le reste en garçons (logique) plus ou moins agés (Masta trouve avec une satisfaction non dissimulée 3 personnes plus vieilles que lui…). Il y a là TaraO (une espèce de boule d’énergie pure à la dégaine improbable, qui ne tient pas en place et distribue les ‘DANS TON CUL’, comme Jésus les petits pains). Il est accompagné par un ultra prénommé Kevin, qui ne s’exprime en slogan ravissants, comme ‘METS TOI TOUTE NUE’, ou ‘SUCE MOI LA BITE’ : tout un programme. Les autres (qu’on ne va pas détailler pour ne pas risquer d’en oublier et se faire des ennemis éternels) sont heureusement plus calmes (ils ne peuvent de toutes façons pas être plus dingues que les 2 personages précédemment décrits). On partira à 3 voitures et c’est Nico, le G.O., qui attribue les places (par commodité, nous l’appellerons ‘le prez’. Les membres des girondins.net sont rassemblés (pour mieux nous canaliser ?) sur la banquette arrière d’une 205. Le schéma est le suivant :
Tias – Masta – Pingouin (serrés comme des petits paydays sur une banquette de club homo)
Le prez – Nono (chauffeur) (serrés aussi, vu la corpulence du prez, qui gigote comme une marmotte sous amphétamines).
Le prez joue dos à la route et Nono reste concentré sur l’objectif (la route : pour un chauffeur, c’est primordial).

Première curiosité : les coutumes de MB IDF consistent à se faire des doigts d’honneur entre voitures lorsque l’une dépasse l’autre. Très vite, lesgirondins.net assimilent les règles de ce petit jeu et distribuent les doigts dès qu’une des 2 autres voitures nous dépasse, et inversement. Ca se corse ensuite, car le prez, jamais à court de surenchère, commence à mimer des gestes de plus en plus obscènes à nos collègues de déplacement : on commence par des doigts langoureusement agités dans sa bouche, puis le poing entier (le prez a une grande bouche, ainsi qu’une grande gueule), puis on finit par un fist fucking du plus bel effet (avec poing lubrifié) adressé à nos collègues féminines.
C’est pas grave, c’est ma patronne, elle est cool, dit le prez. Nous rions poliment. Ce qui devait arriver arriva : galvanisé par notre vulgarité sans bornes, TaraO, profitant d’un dépassement un peu cavalier, nous montre son fessier à la vitre de la portière, déclenchant dans notre voiture une hilarité générale. Il nous est malheureusement impossible de répliquer, pour des raisons évidentes de sécurité. Ce déplacement commence décidément sous les meilleures auspices…
Entre deux salves de doigts d’honneur, ça parle foot, vie professionnelle, cinéma (les frères Cohen, Lelouch (le prez en est un grand fan : hi hi hi), Kubrick (on en apprend des bonnes sur lui), Tom Hanks (ho ho ho)…) et le prez nous explique qu’il a en tête le scénario du film ULTIME (l’histoire d’une pièce de 5 francs, mais on ne peut pas en dire plus, car on n’a pas encore acheté les droits). On avance à une allure correcte, puis première pause-clope. Tias est un peu sur les nerfs, ça fait 4 jours qu’il en a pas grillé une. Pour l’instant il tient. Pingouin profite de cet arrêt pour se mettre en tenue de compétition, le maillot n°5 de Bonnissel est sorti. On croise également des membre du fan-club de Rio Mavuba sur cette aire d’autoroute (photo à suivre).
Puis une distribution de bonbons tourne quasiment au pugilat, la faute à TaraO évidemment, et on voit arriver un couple de personnes agées, dont l’élément féminin arbore fièrement un bob marine et blanc avec scapulaire : éclat de rire général.
La 2ème partie du trajet passe très vite, le Prez fait péter quelques aphorismes dont il a le secret : « les femmes, moi j’aime pas, ça me stresse », etc. (rires au fond de la salle). On passe notamment sur un pont aux couleurs du RC Lens (lol général), et on voit une petite bagnole ridicule en contrebas, qui pourrait bien être celle de MK, ou encore celle de Jack qui aurait fait le déplacement en indépendant (lol dans les rangs des girondins.net). On passe aussi devant un terril (pour les incultes, regardez dans le dico) que Pingouin prend en photo avec son mobaïle de la mort, croyant que c’est la collec complète des FT de MK. Puis on arrive rapidement dans Villeneuve-d’Ascq, et après avoir connu quelques difficultés pour trouver le parking visiteurs et avoir rejoint d’autres membres de MB IDF, nous voilà finalement aux abords du Stadium Lille-Métropole.
2ème coutume des MB IDF : le jetage dans les buissons. Le prez l’expérimente avant d’arriver au stade, sous l’impulsion de inénarrables TaraO et Kevin
Il est 18h30, une petite vingtaine de bordelais sont déjà sur place, MaghrebKing et son petit frère (y aura au moins quelqu’un de plus petit que lui ce jour-là) nous rejoignent, on tape un petit foot sur le parking, cool (Pingouin fait admirer sa technique). On discute un peu avec MK qui nous raconte ses malheurs informatiques, on lui apprend le forfait de Meriem et nous sommes coupés par des ‘VIRAGE SUD HE HE !!!’. Les Devils et les Ultras arrivent, escortés par de nombreux CRS détendus et souriants. Masta explique aux autres que les ‘Dogues Virage Est’ – DVE – sont connus pour être tout sauf des poètes et qu’il vaut mieux ne jamais entrer en contact avec eux. C’est le moment que MK choisit pour enlever sa chemise tel un ‘Clark Kent du ch’nord’ afin de dévoiler son T-Shirt à l’effigie du titre de 99. Pas con la chemise camouflage (moins froissée que celles qu’affectionne le Pingouin, quand même) !

Il est enfin temps de rentrer dans le stade, en même temps que les ultras bordelais, assez ‘chauds’ pour la plupart, après quelques affrontements avec les forces du désordre. 1ère fouille, le service d’ordre est assez tendu. On est entouré par un couloir de grillages de 3m de haut, on avance en file indienne, on s’arrête en route pour discuter avec un supporter lillois d’une cinquantaine d’année très cool. Il est confiant, Bordeaux ne lui fait pas peur, le LOSC est européen selon lui et on se souhaite une bonne soirée (ce type était à Marseille la semaine précédente : respect – ou alors il était en vacances avec Bobonne dans la région, les suppositions vont bon train -). 2ème fouille, ça commence à être lourd, les banderoles sont inspectées minutieusement, le porte-voix est confisqué. Nous arrivons à la buvette, qui ressemble à un blockhaus garni de grilles, comme si on allait la prendre d’assaut…
Bref, on rentre dans la tribune qui nous est réservée, il fait beau, on est tous plein d’espoirs, on bâche, on prend des photos de groupe (Masta réussit à photographier MK : exploit !) et la tension monte d’un cran avec l’entrée des joueurs sur le terrain. La mascotte lilloise (une bestiole rouge – un chien sans doute -) se fait copieusement siffler. Le stade se rempli juste avant le match (10 000 spectateurs environ), sauf l’équivalent du virage nord, où un kop assez minable (en nombre) tente de se démener pour mettre l’ambiance en face de nous (joli tifo quand même). La speakerine maison est extraordinaire, c’est une sorte de Karaoké vivant chargée de mettre l’ambiance dans le stade ‘Quand il y a une action de but, on se lève et on crie Allez Lille, Allez !’. Le match commence (voir nalyses diverses dans le topic avec des couettes) et on gueule comme des malades pour soutenir nos couleurs, au milieu des Ultras et Devils. Nous sommes environ 200 à 400 selon les estimations diverses, il y a quelques supps lensois (que MK regarde de travers) et des familles aux couleurs bordelaises (si si !). La mi-temps arrive à point nommé pour reposer nos cordes vocales, et MK se fait embarquer par le prez pour monter une assoce MB dans Ch’Nord (règle n°1 : il faut un bar, c’est tout ce qu’on a retenu).
Le match reprend. Le voisin de Tias lui propose de tirer sur un cône, il refuse une fois, deux fois, trois fois, mais sa volonté n’est pas sans faille et il craque à la quatrième, et ce sont 4 jours d’efforts qui sont ruinés d’un coup… Les chants continuent, l’ambiance monte d’un cran avec un pogo général dans les rangs bordelais. Les stewards essayent bien de raisonner les plus acharnés, mais l’effet inverse se produit, puisque le pogo reprend de plus belle. A ma connaissance, aucun MB IDF n’y prendra part, même TaraO et Kevin se la joueront payday sur le coup. Le match baisse d’intensité, contrairement à ce qu’il se passe en tribune, et malgré une frayeur en fin de match, le point du nul est obtenu. Laslandes, Ramé, Jemmali et Planus viennent nous saluer (ils auraient pu s’approcher un peu plus, on allait pas leur renvoyer leurs maillots dans la gueule comme des sauvages, nous !). Pendant que les supporteurs lillois quittent le stade, nous devons attendre, et les nalyses d’après match démarrent grand train, sur le recrutement nécessaire (Tias), le coaching (Masta), une nana mignonne dans les tribunes (Pingouin), la victoire de Lens (MK), la nécessité de créer une assoce MB ch’Nord (Le prez, qui tentera de le convaincre qu’avec une marge de 20cts d’euro par écharpe il se paiera rapidement un nouvel écran.) (les autres on ne sait pas de quoi ils parlent, de toutes façons on n’est pas comme eux, on ne se mélange pas, en plus ils ont des filles qui mangent des fraises tagadas, font des trucs avec la bouche de certains garçons et rient très forts. Nous, ça nous fait peur). Entre temps une jeune fille, chargée de replier une bâche sur les pubs entourant le stade, se fait copieusement siffler et chambrer : on lui enjoint de se mettre toute nue, mais elle ne cède pas nos avances. Dommage, le tout sous l’œil navré des stadiers, sans doute plus habitués aux concerts d’Isabelle Boulay. Enfin, les CRS nous laissent sortir dans leur habituel cordon de bienvenue, essayant de repérer à l’aide d’une photo un mec qui avait cracké un fumi dans le parcage, pour y parvenir finalement (souriez, vous êtes fliqués). Le mec est embarqué immédiatement, avant que l’ambiance ne se dégrade un peu plus quand la provoc des 2 côtés fait péter quelques cables, sans dommages notables heureusement.

N’ayant plus rien à faire dans le coin, on part à la recherche de la voiture de MK. Rappelons qu’il habite dans la région, mais retrouver sa caisse nous prend 10 minutes bien tassées, avec la coopération de quelques flics (ils sont partout, décidément) que le Prez tente de mettre dans sa poche. A noter que dans ch’nord, toutes les routes se ressemblent, on a l’impression de tourner en rond a chaque virage. Le véhicule de MK, un Kangoo blanc prêté par son frère, en jette un max. Tout ce petit monde se retrouve au Quick pour un festin que Guismo ne renierait pas. A noter qu’il est 22 h 40, que le Quick ferme à 23 h, et qu’on se ramène à une bonne vingtaine de Bordelais (ou au moins habillés comme tels) : on vous laisse imaginer la gueule des serveuses (jolies, d’ailleurs – tu vois Guismo, que c’est bien, Quick -). TaraO et Kevin commencent quelques prises de judo, pendant que les plus rapides, Masta notamment, commandent quelques friandises. A noter que seul TaraO et Tias commanderont une bière, le reste des troupes joue les paydays en s’abbreuvant de CocaLightLemon. Une grande tablée est organisée au fond du Quick (le Prez toujours aux manettes) et on mange (dingue !). MK trouve une concurrente de taille en la personne de Naty, qui dérobe toutes les réserves de serviettes sur lesquelles il lorgnait depuis le début du repas, afin de se confectionner des serviettes hygiéniques, ou des tampons, enfin bref, à table, c’est claaaaaasse (MK, lui, voulait juste s’essuyer la bouche avec, mais pendant 25 ans). Pour nous virer, le personnel du Quick éteint une partie des lumières, ce qui n’a d’autre effet que de nous faire chanter « joyeux anniversaire, Quick ». LOL général, même les employés se marrent. Finalement nous consentons à partir, vu l’heure, pour nous retrouver sur le parking en face. Les quelques buissons du coin font la connaissance de divers fessiers (Le prez, TaraO, Nono (la palme de la meilleure cascade), Kevin, Pingouin, Masta et quelques autres, Tias réussissant miraculeusement à échapper aux griffures dans le dos – ouais, sauter dans un buisson en t-shirt, ça cause quelques dommage à votre peau de bébé, en outre c’est complètement débile, mais c’est un autre problème -). On se dit au revoir, non sans avoir pris en photo MK dans son Kangoo et échangé quelques DTC avec les gens. La compo de la bagnole du retour est la même, à ceci près que Tias et Pingu ont échangé leurs places sur les ailes, permutation qui a pour but de perturber le Prez, afin que celui-ci cesse de nous parler de Claude Lelouch. Pari en partie gagné, mais la discussion démarre sur les goùts musicaux (le Prez est président du fan club de Peter Frampton : 4 membres en France – pour les incultes, regardez dans google -), Masta et le Prez tentent de convaincre Tias que les Beatles c’est vraiment de la balle, mais c’est peine perdue (autant convaincre Donovan que les Guignols de l’Info sont subversifs). Le moment des slows arrive (non, rassurez-vous, on ne danse pas), mais on devise gaiement sur les Bangles et Scorpions.
Masta – Celui qui n’emballe pas sur « Still loving you », c’est vraiment une quiche.
Le Prez – Moi quand j’écoute Scorpions, je sens mes doigts et je retrouve l’odeur de la chatte. (Marcel Proust, si tu nous regarde…).
Dans cette lignée, le Prez nous raconte ses voyages en Scandinavie sur les traces du groupe A-Ha, avec des bus remplis de groupies, qu’il a toutes niquées… (sacré Prez, c’te mytho !). On dévie sur les séries télés britanniques (« Black Books » rulez), les films de merde (le Prez adore « Mec, elle est où ma caisse ? »… c’est un véritable calvaire pour Tias). Le trajet se déroule sans accros, on rencontre 2 jackys néerlandais avec leur bagnole tunée à une station service, on fait un petit foot, Tias fume une cigarette (Masta aussi, mais il ne prétend pas arrêter, lui). Le prez montre son cul sur le parking avant que l’on reparte, décollant la vitre du côté de TaraO. On échange Gibaldi contre Pingouin (pour des raisons de trajet).
Pingouin rentre avec les deux fous furieux TaraO et Kevin dans la 206 de Drive. Grandes discussions autour du CVS, de leurs derniers affrontements face aux Niçois, de l’évolution des Devils et de leurs membres historiques…etc Et grande surprise, TaraO et Kevin ne sont pas seulement des acharnés du pogo dans le buisson, ils ont aussi une vie a coté. Difficile d’imaginer que TaraO le punker fou bosse en costard tous les jours…bref. Dernier changement de véhicule aux portes de Paris, Pingouin se retrouve dans la twingo de Pam pour un rentrage a Nanterre sans difficulté.

Experience a renouveler pour les prochains déplacements pas trop loin de la capitale :Metz, Caen, voir Auxerre, Lens (avec la future association marine et Blanc du ch’nord présidée par Magrheb « je roule en Kangoo » King), Nantes, Rennes ou Nancy (ah non merde, ils sont pas en L1 ) ). En espérant que les autres paydays des Girondins.net feront pas les tatas et nous accompagneront !

Merci aux gars des GIRONDINS.NET


Marseille – Bordeaux (07/08/2004)

Marseille – Bordeaux (07/08/04)

N°11 : Marseille 0 – 0 Bordeaux (07/08/04) / Stade Vélodrome

Compte-rendu

Samedi 07 aoùt 2004, 1°match de la saison. et quel premier match !… l’OM
C’est l’occasion rêvé de commencer la saison MB-IDF en beauté par un déplacement mythique au vélodrome.
Nous sommes donc trois motivés pour l’occasion. Vince, Kévin et moi même.
On se donne rdv à 9h gare de lyon. Tout le monde est à l’heure et de très bonne humeur.
On retrouve sur le quai notre ami marseillais Max.

Nous devions partir à 9h20, mais a cause d’un problème technique, le train aura du retard… enfin beaucoup de retard. C’est-à-dire 2h !!!

Finalement c’est à 11h25 que nous décollâmes de Paname
Vince (tueur de mouche), nous fera bien rire en faisant croire a tout le monde qu’il savait lire….

Marseille… nous voila ! à 14h30, notre train arrive enfin. En moins de deux, on se retrouve sur le vieux port. Nous sommes impressionnés par le nombre de personnes qui portent le maillot de l’OM. C’est de la folie. Cette ville vit vraiment pour l’OM.

Sur le vieux port, on s’ennuie et de toute façon, il y a trop de mars. Nous prenons donc la direction du stade (enfin, on a essayé). Après avoir marché, pris le métro, on arrive devant le Vélodrome. nous avons 4h à tuer avant de voir le match. Donc on s’installe à l’intérieur d’un café et on se matte le début de Sainté / Monaco.

A 1h30 du match, nous nous rendons au guichet des visiteurs. Sur place, il y avait déjà quelques supporters bordelais qui étaient venus par leurs propres moyens.
Nous recupérons les places et hop dans le parquage. Nous faisons notre devoir de vacances en posant avec l’écharpe à l’intérieur du vélodrome.

20h, les virages marseillais déploient leurs tifos. Ils sont magnifiques.
Au virage sud, les commandos ultras en bas et les south winners en haut. La p’tite phrase du CU me fera bien rire…’ un objectif cette saison : une 11°étoile a notre palmarès !’

Au virage nord, nous retrouvons les yankees en bas où se trouvait notre Max national lors de la première mi-temps.

Et en haut du virage nord, les MTP….Marseille Trop Pourri ?

Le match commence avec un peu de retard… c’est une habitude lorsque l’on est bordelais
Nos petits girondins étrennent leur nouveau maillot qui a bel et bien un sponsor : c’est Motorola.

Pour la p’tite histoire, le match a débuté sans les ultras bordelais… et on s’ennuie grave.

A 20h10, les ultramarines et les devils envahissent le parquage. Nous sommes 600 bordelais.

C’est la fiesta dans notre tribune.
Le CVS enverra un p’tit mot à Lizarazu par tribune interposée… ‘Liza, haute trahison’
par contre, nous sommes déçus par l’ambiance du vélodrome… jusqu’a cette fameuse 94°minute et ce but de Battles.
bref, on perd 1-0.

A la fin du match, Vince nous quitte et rentre avec son pote se coucher. Et oui, le pauvre petit, il est fatigué de sa journée.
Quand à nous, c’est direction le prado et sa plage. On en profite aussi pour faire notre devoir de vacances.. hein prez

A 2h du mat nous décollons, direction le vieux port… c’est-à-dire 1h30-2h de marche

Le trajet est long mais on ne s’ennuie pas… les marseillais sont vraiment des fadas oui oui !
A 3h on trouve par miracle un bar d’ouvert. Nous n’avons pas hésité longtemps pour squatter

A 5h, nous décidons de terminer notre chemin en direction, cette fois ci, gare St Jean….. oups gare St Charles démasqué le Ben Beck !
A 6h, nous retrouvons le Max tout content… enfin le pauvre petit, il s’effondra rapidement dans le train comme kévin et moi…

Ce déplacement fut excellent…… Encore
Prochaine étape… Bordeaux/Nice
Allez bordeaux tes supporters sont là.

Merci BEN-BECKER