APOEL Nicosie – Bordeaux (07/11/2013)

APOEL Nicosie – Bordeaux (07/11/2013)

APOEL Nicosie – Bordeaux (07/11/13)

N° 236 : APOEL Nicosie 2 – 1 Bordeaux (07/11/13) / Stade GSP

Compte-rendu

CNC : Comme nos Chypres !

L’aventure commence pour Rico et moi-même à Bordeaux où un furieux périple nous attend. Au programme, décollage de Bordeaux le lundi en début d’aprem, plus ou moins 48H à l’hôtel California de Milan, retrouvailles avec Gibald’ et Arnaud le mercredi, départ pour Chypre, passage sale de 4 jours, retour à Milan avant l’arrivée finale à Bordeaux… On a pas voulu payer de bagage en soute, résultat, on prend le strict minimum. Il est à noter que le strict minimum comprend notamment pour nous un tube de dentifrice et des caleçons, c’est pas le cas pour tout le monde.

Milan, welcome to the Hotel California.

A l’arrivée à Milan, nous rejoignons notre hôtel. Avec l’ami Rico, on est pas des sucrés. Résultat, au moment de choisir un hôtel, on a pas pris en fonction des étoiles mais en fonction du prix. Résultat, on se retrouve dans un endroit ghetto, mais au final, comme d’hab’, les pires c’est nous ! Comme le quartier est pas spécialement classe et que l’hôtel relève pas le niveau, on prévoit vite le programme de notre première soirée. Ce sera apéro. On rencontre un Brésilien sympa et on finit par faire un tour dans la ville de nuit, on est bourrés, Rico vomit, on est bien ! Le lendemain, le réveil est difficile, sans doute à cause de la fatigue du trajet… Les bières sont économiques en Italie, on se dit donc que ce serait dommage de ne pas profiter de cet avantage deux soirs de suite. On retourne donc au Simply Market proche de l’hôtel et en allant chercher de quoi nous désaltérer, nous tombons sur le rayon animalerie. Et là, coup de foudre. Grouiky, un cochon rose qui fait « Grouik’ Grouik’ » quand on appuie dessus nous saute aux yeux. On décide qu’il a aussi le droit de faire partie du dep’ et on le prend avec nous. Le soir, on s’amuse bien avec lui en prenant l’apéro, ça amuse moins nos voisins dans l’hôtel. Mais bon, c’est l’hôtel California donc on a pas de remords.

Milan / Chypre : premières retrouvailles.

A l’aéroport de Milan, nous retrouvons Gibald’ et Arnaud. Devant le hall d’embarquement, ça parle beaucoup le français, nous retrouvons en effet les vieux UB qui partent eux aussi pour l’Ile. Le voyage se passe bien et Jean-Kévin, le pilote stagiaire nous pose sans encombre. Heureusement, car après deux nuits arrosées et sans sac à vomi (désolé Youp’, un atterrissage compliqué aurait sérieusement compromis nos chance de ne pas maculer l’avion. Arrivée : Check ! Voiture de location : Check ! Conduite à gauche : compliquée mais Check quand même ! Grouiky : Check ! Bonne sortie sur l’autoroute : fail ! Ah, on pouvait pas être bons partout. Résultat, on se paume dans Limassol où le petit groupe MB crèchera durant le dep’. On finit par trouver (non sans difficulté) et on a faim. On va dévaliser le kébab à côté de chez nous. Après, on retrouve David et Julien en il ne reste plus qu’à attendre les autres. Il est plus de minuit et quoi de tel qu’un petit saut dans la piscine pour patienter. On y va avec Rico et on emmène Grouiky. Elle est fraîche et Grouiky est sensible et il dit. C’est peut-être ça que les voisins n’ont pas aimé ? Ou alors c’est mon entrée en bombe dans la piscine ? Ou alors le fait que l’on gueule comme des ânes ? Ou alors le fait que pour s’excuser du bruit on fasse le signe de la main ouverte (Malakas, le doigt d’honneur là-bas). Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’en 10 minutes, tous nos voisins nous ont demandé de la fermer, et qu’on se dit que le séjour va être long pour eux. C’est pire quand les potos venant de Paphos arrivent et que l’on commence à prendre un « apéro retrouvailles » qui va durer jusqu’au petit matin. On a le droit à des « appels de lampe » du voisin du fond et à une première plainte auprès du proprio qui viendra nous voir le lendemain.

Le jeudi, c’est campari !

Inutile de dire que l’attitude des voisins n’est pas spécialement chaleureuse le lendemain midi, quand tout le monde rejoint la piscine. D’autant qu’ils sont pas au bout de leurs surprises car commence le show Dick-Byrne. Trasat’, bouteille de campari (pleine, enfin, au début quoi !), glaçons, Grouiky. Sans doute à cause du décalage horaire, plus le temps passe, plus Dick a chaud. Il finira cul au vent sur le transat’, à quelques mètres et de face d’un des voisins mécontents de la nuit passée. Un grand moment. La bouteille de campari finie, il est temps de manger et de commencer l’apéro. Pâtes et boulettes au menu, on se régale dans la bonne humeur. Il est rapidement temps de prendre la voiture et de partir pour Nicosie où nous attend le match.
Une fois arrivés sur place, la fouille est sévère. On rentre dans une enceinte vide, les supporters adverses ayant été interdits pour racisme. Seul Gibald’ trouve une ambiance de dingue. Tout à coup, bruits de tambours et chants en dessous de nous. Comme des cons on se dit : « Tiens, ils vont se masser en dehors pour soutenir l’équipe durant le match ». C’est sans compter sur la tolérance des autorités Chypriotes qui laissent rentrer dans la même tribune que nous (une grille d’1m70 et 25m nous séparent) des fans de Nicosie assez impressionnants. Résultat, torches, chants, torches, chants, torches, torches, chants…et arrive la mi-temps. On vient d’égaliser et ils sont pas contents. Résultat, on va vivre un moment un peu tendu. Le match reprend, on perd, pas d’encombres à la sortie. Apéro !

Vendredi : Sea, sex and sun.

Ayant dû raccompagner les copains David et Julien à l’aéroport le matin avec une séance radio assez incroyable, je fais sieste dans la journée. Pendant ce temps-là, c’est pour les autres le temps de la plage, de l’apéro à l’Ouzo, des séances photos de Gibald’ aux blanches fesses et de Séverine au maillot que nous on la préférerait sans, de la boue et des manœuvres subtiles de Koh et des camions qui tentent de rouler sur le toit (ça marche pas pour les cons qui voudraient essayer). Comme j’y étais pas bah ce sera plus facile pour un autre de raconter. Le soir ?! Apéro. Mais tout d’abord, on a faim. Ludo nous propose un restau et après avoir galéré un peu pour le trouver, on rentre dans le dit-resto. Directement, une information nous saute aux yeux. La Chypriote, c’est pas de la contrefaçon. Les locaux ont du se gourer en nommant leur pays. A la base, ça devait-être « Chibre » (Attention, vanne sale !). La patronne est rayonnante et a eu la bonne idée d’inviter ses amiEs. Elle nous conseille le Meze, en gros, toute la carte à goûter. Y’a que Ludo et Gibald’ qui se laissent pas tenter et prennent autre chose. C’est alors une orgie sans nom qui commence, sauf pour Gibald’ et Ludo qui devront attendre un peu leur plat. Le halloumi est une tuerie, la moussaka plait à Séverine qui se consolera de ne pas en avoir en rab’ en finissant le plateau de viande avec un Rico qui se baffre comme un goret quand tout le monde est câlé. Seule la musique est crado, mais cela semble être normal là-bas. Une fois le repas terminé, on s’offre une petite session danse locale, photo et vidéos avec la patronne et ses copines. Puis on s’en va et comme on est pas à deux kilos près pour la majorité d’entre nous, on suit les conseils de Ben-Beck et on finit dans le magasin Hägen-Däsz. Sale !

Samedi : « Ici, c’est toujours assez chaud ».

Le bon Ben-Beck’ nous a concocté un petit programme qui a fait l’unanimité. Aller voir le match de Championnat AEL Limassol – Famagouste. On arrive au stade et on va dans la tribune côté Limassol. Avant l’entrée, un stadier nous prévient : « Ici, c’est toujours assez chaud ». Et bah il avait pas menti. Ca chante, ça insulte l’arbitre, ça craque, ça hurle, ça exulte. Bref, on va faire un petit tour pour certains d’entre nous dans leur bloc. Le soir, Nico Burgers. Autant dire une tuerie. Comme on a commencé l’apéro de façon un peu brutale, on finit dans la piscine avec Youp’, Ben-Beck et Rico où l’on fait des découvertes. Une bouteille de rhum entamée coule, les bouteilles vides flottent. Un verre rempli flotte puis coule, et ça donne meilleur goût à l’eau de la piscine. Remettre un maillot de bain enlevé dans l’eau est dur, on doit sortir tout nu de la piscine pour l’enfiler de nouveau. C’est le moment scientifique du dep’. On essaye de ramasser le tout « proprement » mais il est pas dit qu’il reste pas un verre au fond. Nous, on est bien. Les voisins, eux, le sont moins. Résultat, le proprio débarque à minuit tout juste passé et on doit sortir. On doit donc continuer l’apéro en intérieur, Rico vomit, on va se coucher au petit jour.

Dimanche : le chant du départ.

C’est la mort dans l’âme que nous devons quitter les villas. C’est aussi la première fois que l’on voit nos voisins sourire. Les premiers repartent pour Paphos, avec Gibald’ et Rico, on rejoint Nicosie où l’on visite la partie Turque notamment et Larnaka où Gibald repère de loin des projecteurs. Ce sera notre 3ème match de la semaine, mais question ambiance, c’est le néant. On retrouve l’aéroport et je constate que Grouiky n’a pas tant aimé la piscine que ça puisqu’il a foutu de la flotte dans mon sac. On passe 14H à l’aéroport et on rentre à Bordeaux après un dep’ que personne n’oubliera de sitôt.

Les héros de Nicosie en chiffres :

1 : Comme le nombre de personnes qui s’en foutaient de voir Séverine dans la piscine. Un indice, il avait emmené son marcel rose et a présidé les MB.
2 : Comme le nombre de couilles que Koh a posé sur le nez de Rico. Il parait qu’il a plus le droit de montrer ses fesses, résultat, il innove !
3 : Comme le nombre de journées pleines passées à Nicosie. Pour autant de matchs vus.
4 : Comme le nombre de fouteurs de merde dans la piscine le dernier soir. Youp’, Ben Beck’, Rico et moi-même.
5 : Comme le nombre de kilos pris à cause du Meze.
6 : Comme le nombre de bières locales Keo achetées par Vangogh et Julien. Merci les mecs, c’est nous qui avons dû les boire !
7 : Comme le nombre de fois où Dick a demandé des glaçons pour le campari. Finalement, c’est Arnaud qui s’y est collé.
10 : Sur autant de points la note du personnel féminin du resto conseillé par Ludo. Président, t’as été au top sur ce coup-là !
17 : Comme le nombre de dep’ européens de Gibald’, qui se rapproche du record de Cédric.

Si vous avez des chiffres, n’hésitez pas à les rajouter !

Merci PHARAON